quiebro13 On se rejoint sur nos débuts en cavalerie !
Enfin re-débuts, en ce qui me concerne. Petite, j'ai appris sous les ordres du père, qui était un génial cavalier d'endurance, mais pédagogie à l'ancienne. C'est-à-dire... pas de pédagogie ! Tu tombes tu remontes, et en prime tu te prends une soufflante parce que tu as lâché les rênes. Ah ça on a appris à la dure... à "tenir".
On ne faisait que de l'extérieur, tourner en rond, ça le saoulait.
Par contre même chose : chevaux dehors toute l'année, en petits groupes, montures gentilles et généreuses mais chacune avec son caractère, on a appris sur des poneys islandais, c'est génial comme petit cheval ! Et ses autres montures taillées pour l'endurance : trotteurs, DSA... et jamais d'artifices ni enrênements. Et bien évidemment, c'était toujours de la faute du cavalier !
Du coup quand j'ai repris... après 10 ans d'arrêt... oh misère...
J'ai repris avec sa fille, qui elle est bien plus portée sur les cours, la pédagogie - au point de ne pas toujours nous brusquer non plus ^^ Mais la progression, si elle est lente, est continue. Elle ne nous envoie pas au casse-pipe, elle ne nous fait jamais peur, elle nous pousse mais sans forcer.
Je lui demande souvent d'être plus ferme avec moi. Mais comme on est en cours d'adultes, je crois qu'elle est trop sympa avec nous :)
Je ne savais pas que tu avais arrêté pendant 9 mois. Tu as fait quoi pendant ce temps-là ? Travail à pied ? Ou juste rien, des soins, et basta le temps d'y repenser ? Tu as monté d'autres chevaux ?
Et la castration, qu'est-ce que ça a changé du coup ? Le caractère ? La morphologie aussi ?
Et non, je crois que ça ne s'arrête jamais.
A la limite, j'espère bien, tant qu'on continue à apprendre ! ^^
cymoril Oui, je suis très dure avec moi-même. Mais ma dureté est à la hauteur de mes défauts
À vrai dire ce n'est pas une frustration permanente en général... mais avec mon poney.
Je ne me compare pas tellement aux autres à l'écurie, ça c'est déjà bien. Parce que je n'ai pas du tout les mêmes objectifs, et soyons honnêtes : la plupart du temps ça ne m'impressionne pas du tout !
Il y a juste deux cavalières que je suis avec attention dans ma pension, car elles méritent vraiment le coup d’œil, c'est très intéressant de les regarder, et ça c'est du bonus - je ne compare pas, je m'instruis
C'est une très bonne idée de noter les séances.
J'ai commencé à le faire en lançant le challenge ici sur CA en fait, le défi 1000 km l'année dernière. J'avais besoin de positiver sur un truc qu'on fait bien : enquiller les km ! Ça m'a beaucoup apaisé.
Monter pour progresser... je connais. J'ai eu cette ambition avec Sinji. Et puis ça a cessé très vite, avec sa mise à le retraite. Comme je le regrette ! Mais c'est comme ça.
Du coup je comprend totalement la remise en question côté santé.
J'avais un cheval génial, celui de mon ami qu'il me laisse monter autant que je veux, passant partout, avec des allures sympa, une générosité à toute épreuve, gentil mais très très sensible, maître d'école... vraiment parfait pour me lancer dans un boulot un peu plus correct. Et puis, il se coince, il déclenche une boiterie, je fais venir ma spé locomoteur, verdict : déplacement des phalanges, arthrose avancée, quasi plus de cartilage. Il souffre. Retraite. Ça a été un coup dur pour mon ami, et pour moi aussi du coup. Peut-être encore plus pour moi car je suis autant intéressée par l'équitation que les chevaux, alors que lui, ce qu'il aime, c'est son cheval - qu'il soit boiteux ou non, il s'en fiche tant qu'il ne souffre pas et qu'il est à ses côtés.
Je pense que ça, ça a été un vrai coup de frein. Car j'avais réussi à me résoudre à mettre mon poney de côté, même si je l'adore, pour qu'il soit tranquille et pas frustré ; je pouvais monter notre 2ème cheval. Et là paf. La douche froide...
Et j'ai beaucoup de mal à gérer cette frustration-là, ce regret, je crois.
La preuve c'est que je tourne en rond sur le sujet depuis plus d'un mois...
ladygodiva Sympa les commentaires.
J'ai l'impression que de toute façon, chez les cavaliers, on adore mettre les autres plus bas que terre... alors qu'il n'y a pas assez d'une vie pour monter correctement à cheval, donc on a assez à faire avec soi-même !
L'important c'est de savoir sentir quand on peut, quand il y a quelque chose, se concentrer sur le positif, essayer de tirer le léger fil qui dépasse et qui pourrait nous mener à la pelote toute entière.
J'essaye, j'essaye. Mais c'est plus facile à dire aux autres qu'à appliquer à soi-même :)
cymoril Je note la référence ! Ça va m'en faire de la saine lecture :)
Pour moi c'est exactement le souci, le bassin, c'est n'importe quoi.
Mon souci c'est que sur d'autres chevaux, c'est rarement le cas.
Et sur lui en selle, c'est la cata, vraiment.
A cru par contre, je me sens bien.