Les trois jours de formation suivants ont eu lieu il y a 10 jours (il en reste encore deux en mai). J'ai mis un peu de temps avant de venir en parler ici, car c'était un peu compliqué à digérer.
Les deux premiers jours ont été consacrés à beaucoup d'exercices permettant de s'introspecter, de mettre en lien ce qui nous passionne et une activité professionnelle.
À la fin des exercices, nous ne nous débriefons pas nous-même (sauf si on ne veut pas parler devant le groupe) pour ne pas tourner en boucle, c'est le groupe qui nous débriefe ainsi que la formatrice.
Et donc le résultat de la multitude d'échanges et d'exercices a donné la conclusion suivante : le travail que je fais est le travail de mes rêves.
Oui, merci, je sais, j'adore mon boulot, mais c'est pas ça le problème... Et surtout c'est pas pour entendre ça que j'ai entrepris cette formation. Donc très grosse désillusion en rentrant chez moi le soir
Je précise que je ne souhaite pas faire la même chose dans un autre muséum d'histoire naturelle car les problématiques sont les mêmes partout.
La formatrice a bien remarqué mon désarroi. Le lendemain a donc été consacré aux perspectives d'améliorations de ma vie privée pour savoir si ça pourrait compenser le travail. Pour le moment, ça n'a pas été débriefé, j'ai des devoirs supplémentaires à faire par rapport aux autres et les deux derniers jours de formation (en mai) seront consacrés à cet aspect.
Mais là, je n'y crois pas vraiment. Ma vie privée, c'est le chaos et je n'ai aucune prise sur les choses qui me minent (poneys gravement malade depuis deux ans et dont l'état devient de plus en plus douteux, rupture amoureuse que j'ai du mal à accepter etc.) donc je ne vois pas comment le côté "privé" va pouvoir relever le côté "pro"
J'aurai également aimé pouvoir cumuler deux temps partiels, mon travail actuel à 70% et une autre activité à 30%, mais c'est impossible sur le long terme car j'occupe un poste à temps complet (je vous la fais en version simple car c'est assez complexe).