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Mise sur la main
Posté le 09/08/2017 à 15h29
La flexion de la nuque, donc sa perméabilité, ne peut cependant à son tour, être obtenue que par l'impulsion se propageant de l'arrière-main qui l'a produite à travers tout le corps du cheval. Les deux phénomènes, cession de la nuque et ploiement de l'arrière-main vont donc de pair. (Hans Von Heydebreck, Gymnase du cheval)
C'est l'exercice de l'épaule en dedans, correctement exécuté au pas, et surtout au trot, qui oblige le cheval à fléchir les articulations des membres postérieurs, les activant et obligeant le devant à se grandir. (Nuno Oliveira, Réflexions sur l'art équestre.
Et ne retrouvant pas mon École de Cavalerie, ni mon Gustave Steinbrecht, ce sera encore (on ne s'en lasse pas) du Nuno Oliveira.
Le cheval étant droit sur la piste, on aborde le passage de coin. Au moment où le cheval y entre, le cavalier effectue une petite torsion du poignet du dedans, en direction de l'épaule du dehors. La jambe du dedans reste à la sangle, ne va surtout pas en arrière. On fera une pesée de la fesse extérieure, la jambe du même côté agissant moelleusement, un soupçon plus en arrière que l'autre, pour garder dans l'épaule en dedans l'incurvation et le degré d'obliquité requis. (Nuno Oliveira, Réflexions sur l'art équestre.