Aujourd'hui j'ai un mal fou à me motiver pour aller voir le gros ... ma nuit de surveillance juste après mes 2 jours de boulot m'a tuée, j'arrive pas à m'en remettre et en plus j'ai pris froid. Et j'enchaîne avec 3 jours de boulot au lieu de 2, donc 2 nuits, je vais mourir.
Mais bon, j'y vais quand même, j'ai la guerre aux tiques à faire !
Il est toujours motivé pour sortir de son pré, ça c'est cool. En le sortant, je vois que la barrière qui bloque l'accès à la rivière de ce côté est ouverte, oooooooooooh et si on tentait ? Il fait chaud, c'est le jour pour ! Je l'approche en le laissant brouter mine de rien mais il est pas con, il reste à distance prudente. Du coup je me dis que soit j'essaie vraiment et je cède jamais sinon ça fera 2 échecs avec celui de l'année dernière et il va en jouer, soit j'attends d'être aidée par un copain cheval pour insister.
Du coup je renonce, check-up du poney, pas trouvé de tiques aujourd'hui ! Je râpe vite fait un peu de talons sur les antérieurs qui étaient un peu plus haut que l'autre et je repars dans le but de ne rien faire. Juste brouter au bord de la rivière mais de l'autre côté. Et là quand j'arrive, je vois un cheval dedans, magnifique !
Hop, motivation, on tente la rivière !
Démarre un rude combat entre lui et moi. Il souffle d'un air suspicieux si j'essaie de l'approcher et me traîne sans arrêt d'un côté ou de l'autre pour brouter loin de l'eau. Il ose mettre le nez au bord de l'eau, voire y tremper une lèvre mais pas plus et il profite de sa force comme jamais. Du coup je me fâche sans cesse à coups de longe dans la tronche chaque fois qu'il me traîne ailleurs, je gueule, on a vu plus agréable hein ! Ca a bien dû durer 1/2h. J'essaie à reculons mais pas fou l'asticot, il bouge le cul
Au bout de tout ce temps, je finis par le tenir fort directement au licol, j'ai plus de poids pour l'empêcher de m'emmener à droite ou à gauche. Et d'un coup il se débloque et met les 2 antérieurs dedans mais genre normal tout va bien ! Donc pour moi c'est vraiment pas de la peur. Il a vite reculé pour remonter mais bien évidemment, un grand ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, un bout de carotte et je laisse brouter. J'hésite à laisser dessus ou confirmer une fois. Le copain finit par partir et comme il me reste une carotte, je tente de le refaire mettre les pieds.
On a dû rester là encore 15/20 min. Il ne voulait pas. Sauf que je le tenais au licol encore et qu'il ne pouvait plus partir ailleurs. Me suis contentée de rester là en lui demandant de temps en temps d'avancer. Têtu comme une mule ! Puis il a cédé et on a traversé toute la rivière pour revenir au bord de sa pâture !!
Il l'a traversé tranquille en plus, il a même un peu bu. Par contre arrivé au bout, il en est sorti au petit trot.
Je pense qu'on a définitivement ruiné tout le boulot de l'ostéo niveau cervicales vu comme on se bat régulièrement à pied mais il ne fait attention que comme ça ...