Il faut que cela cesse ! Drive, Facebook et Cie :)

Gagnant du grand prix d'île de France, si on fait les comptes :
Mors (2 paires de rênes)
Rênes allemandes (3e paire de rênes, 1er enrennement)
Martingale (2d enrennement)
Je vois pas à quoi peuvent servir les rênes allemandes à l'obstacle surtout s'il y a déjà une martingale, et franchement je sais pas comment le cavalier fait pour arriver à utiliser 3 paires de rênes en même temps.
Bon on s'attardera pas sur la muserolle qui pourrait être un peu desserrée

lovechevauxnoir les rênes allemandes sont en principe présentes aux remises des prix

Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur l’attirail utilisé et la manière dont c’est serré

cherchour pourquoi mettre des rênes allemandes juste pour la remise des prix ?

lovechevauxnoir sans doute pour "garder le contrôle"

Présence de plusieurs chevaux
Plusieurs humains sur la piste
tour d'honneur au galop en général
on leur demande d'attendre sous les cris, les hourras et les confettis...

ça met souvent les chevaux en orbite, on se demande pourquoi....

cavalierevendee
Ça me fait penser aux remises des prix avec Absolut ou Punch, chevaux de cce, ça gigote dans tous les sens !

Vendredi, j'ai accompagné sur un cso, chose qui m'arrive très rarement.

Prépa 120 ou 130, des harnachements plus olé olé les uns que les autres... Quand je vois que coach par sur un cross de 4* en mors simple ...

guimsly """NaN mAis Tu cOmprEndS pAs, eUX iLs Ont dEs cHevaUx AveC beAucOUp dE sAng !"""

lovechevauxnoir il a l'air tellement triste ce cheval

Je viens de voir sur Instagram des extraits d'une table ronde de l'ifce sur le bien être qui date de cette année et franchement accrochez vous.
À propos de la cravache: si on montre en sortie de piste, qu'on peut avoir donné 4 coups de cravache et le cheval il a pas une marque et c'est simplement un objet qui fait du bruit parce qu'il a été conçu pour relancer un peu quand l'attention faiblit, et on fait pas faire à un cheval de 500kg ce qu'il n'a pas envie de faire, n'importe qui qui monte à cheval peut en témoigner.

Alors c'est pas parce qu'il y a pas de marque que ça fait pas mal, si on prend ce qu'il s'est passé à Lamotte, je suis pas sûre que les poneys avaient des marques et pourtant quand on voit les images on se rend bien compte de la violence des coups (on parle pas de juste toucher l'épaule). Sur le fait qu'on force pas un animal, ils sont au courant que forcer c'est pas seulement par la contrainte physique mais aussi et surtout en forçant sur le mental ?

Et la deuxième, sur la vie au pré:
Moi il y a des chevaux qui ont besoin d'être au pré tous les jours mais d'autres que ce soit par leur couleur de peau, j'ai un cheval gris qui ne supporte pas le vie en extérieur, il se manger par les insectes.
L'excuse la plus bidon jamais vu, il existe des bonnets, couverture (certaines recouvrent même les membres jusqu'aux sabots) et répulsif pour protéger les chevaux à mettre sur eux ou dans leur abris, donc à moins qu'il soit mortellement allergique aux insectes, je pense que ça peut aller

Ce sont des extraits et des coupures ont été faites donc désolé si c'est pas forcément bien compréhensible

lovechevauxnoir j'ai vu passer les extraits aussi... Faut que je regarde la conférence en entier avant de me faire un avis mais wow. J'espère que certains propos sont contredits parce que là, ça fait peur

klavel tout est dispo sur YouTube, je suis en train de la regarder justement

Bonjour, je sous-marine de temps en temps sur ce forum sans forcément interagir, mais là...

La fille de mon coach a fait l'année dernière la formation jeune chevaux à l'IFCE.
Une souffrance...

En vrac:
- Il y a en tout et pour tout 4 paddocks, pour, si j'ai bien compris, 100 à 150 chevaux. Dont deux paddocks en herbe, qu'ils n'ont pas le droit d'utiliser de toute la mauvaise saison pour ne pas les abimer. C'est au Pin, hein, c'est pas comme s'il n'y avait pas de place.
- Pour les concours, on charge les chevaux dans les gros camions marqués "ifce - bien-être animal", dans l'ordre où ils vont passer leur épreuve, et ils n'en sortent que pour leur tour. Ils y restent toute la journée, sans eau, sans foin. Là, la fille de mon coach a dit no way, et elle a pris sur elle de donner au moins à boire, au moins aux chevaux qu'elle montait, ce qui, quand même, a fini par faire quelques émules.
- Les jeunes qui sont rentrés du pré, sans rien connaitre ou presque, sont mis directement en boxe dans une écurie intérieure, un gros barn avec une porte de chaque côté. Pendant tous les moments où ils ne sont pas manipulés (cavaliers, paleux...), les portes sont fermées et ils restent à attendre dans le noir.
- Pour leur apprendre la ferrure, ils sont attachés fermement au milieu des autres, de la fumée, des mouvements etc et s'ils tirent au renard, ben c'est pas grave, ils tirent au renard et restent pendus à leur licol jusqu'à ce qu'ils se soumettent.
- Il y a un tel irrespect et une telle incompréhension des chevaux que les paleux les jartent au fond du boxe à l'aide de la fourche, et n'hésitent pas à leur donner réellement des coups de fourche s'ils bougent. Et forcément, des jeunes, des chevaux de sport, enfermés 23h/24, régulièrement, ça bouge... La fille de mon coach a fait elle-même le boxe de sa jument toute l'année en plus du reste de son boulot pour lui épargner ça.
- Tout le travail est basé sur la soumission. Point barre. Le terme anglo-saxon "to break the horse" est parfaitement adapté à leurs méthodes de travail. Si quoique ce soit par en cacahuète, on continue à coincer et à forcer jusqu'à ce que ça cède.

Le problème, c'est qu'ils forment des gamins, les futurs professionnels du monde équestre. Des gamins qui vont ensuite croire que c'est normal d'agir comme ça, que c'est la bonne méthode, et qui vont ensuite transmettre et expliquer ça à leur futurs clients, etc. Et même quand, comme la fille de mon coach, les-dits gamins ont un minimum de bagages et de connaissances des chevaux et savent que non seulement il y a d'autres méthodes, mais que les autres méthodes marchent mieux, et bien ça reste des gamins, qui potentiellement n'osent pas s'élever contre ce qu'ils voient, où qui s'ils osent dire quelque chose, se font vertement remballer... Et rien de change...

Bon sang c'est horrible
et tragiquement hypocrite !

Ca me rappelle qd j'ai visité le Haras de Tarbes (il n'y a quasi plus de chevaux à l'heure actuelle)
Devant les box des paddocks : des endroits grands comme 3 ou 4 box entourés de murs de béton de 3m de haut !

Je me demandais ce qu'étaient ces sortes de "stalles " à ciel ouvert...

L'écuyer du cadre qui tient ces propos devant un auditoire pas du tout acquis à sa cause et entouré de vétérinaires qui sont embarrassés par ses propos (notamment ceux qui sont directement à sa gauche et à sa droite, c'est visible et il suffit de les écouter sur certains autres temps de cette table ronde pour en conclure), est dans une position très délicate comme intervenant. Mais il est aussi là volontairement et de son plein gré. Quelque part c'est courageux car il est en fonction dans une structure dont les locaux sont clairement en retard sur les évolutions de l'habitat des chevaux de loisirs et de sport. Pour autant il n'y a rien d'ostentatoire à ce qu'il explique que son cheval a des problèmes de peau sévères qui se déclenchent en extérieur: c'est la réalité de beaucoup de chevaux, et c'est le résultat de siècles de sélection artificielle. Et donc oui, en lien avec l'environnement (pollution, dérèglement climatique) les phénomènes d'allergie et d'intolérance sont en progression chez les équidés (et les félins, les canins) autant que chez les humains. Et transformer le cheval en étendoir comme tu le décris n'est pas plus une solution que de limiter les sorties. Sans parler d'opposer une aberration à une autre (usage de chimiques repellents). Sur un animal sensible et qui plus est conditionné à une vie ne l'exposant pas à des agressions physiologiques, un changement de mode de vie ne peut se faire que progressivement et en s'adaptant aux particularités. Donc oui, son cheval peut aller dehors comme tous les chevaux, mais lui permettre de bénéficier de temps de répit face aux "agressions" extérieures, c'est du bon sens aussi. Je ne dis pas qu'il a raison. Mais j'ai une pensée pour les nombreux propriétaires d'équidés ayant vécu longtemps de manière confinée et qui, pleins de bonne volonté, décident du jour au lendemain de les envoyer dans 150 Ha de nature avec un troupeau de 50 têtes. Et on se retrouve avec accidents, stress, blessures, pertes de poids, dérèglements digestifs majeurs. PROGRESSIVITE et ADAPTATION sont les maîtres mots et il a raison de le dire même s'il l'illustre de manière maladroite.

Dommage que la table ronde se termine sur l'absence de réponse à une question très intéressante: celle de la rentabilité des écuries actives. Si des études manquent sur la question, on sait, avec des statistiques budgétaires glanées auprès des gérants d'écuries, que les écuries actives de type équipière sont celles qui ont tiré leur épingle du jeu pendant le confinement: coût moindre de fonctionnement, quasi auto-suffisance sur les ressources. Maintenant il faut de l'espace et les animateurs ont bien souligné que pour beaucoup de régions, c'est une problématique majeure, qui conduirait, si l'on appliquait totalement l'optimum, de fermer la majorité des structures équestres. Economiquement c'est impossible. Tout désagréable que soit ce principe, le cheval est une filière en France.

agentmulder


Ah... ben voyons " Transformer pompon en étendoir ", si, c'est une meilleure solution que de l'enfermer entre quatre murs en fait (donc le priver de contacts sociaux, de possibilité de "fuite", rarement au foin à volonté pour compenser, dans ses excréments...).