Journal de bord - Cobalt et Safran - dentiste

quixote
Avec les soucis de connexion, puis l'absence de licence début janvier, j'ai un peu perdu le fil.
Les trois chevaux vont bien, Gazelle tracte pour changer de pré, Cobalt est dans une bonne période et Safran recommence à sauter de plus grosses barres (110 ce matin).




Ce matin, j'ai monté Safran, le coach nous a fait faire le même travail sur la ligne que samedi avec Cobalt (pas prévu, du coup j'avais le mors simple, j'ai un peu regretté le releveur), donc sauter le premier obstacle au galop, repasser au trot, reprendre le galop et sauter l'obstacle de sortie, vertical-oxer, à passer dans les deux sens. Les transitions au trot sont plus compliquées avec lui. A la fin, dans le sens vertical-oxer, j'ai pas mis beaucoup d'énergie pour pouvoir transitionner après, mais sans jambes, Safran s'arrête deux fois (ça fait quelques années qu'il ne s'était pas arrêté, mais là, c'était physiquement pas possible). Après, je remet de l'énergie et ça passe bien mieux. J'arrive à bien le rapprocher en entrée de ligne (bon, en tirant quand c'est l'oxer, du coup il fait la barre). Si c'est le vertical en sortie, on n'a que des bons sauts, si c'est l'oxer, je lui demande la longue au lieu de chercher à le rapprocher, pour qu'il s'articule (alors que j'y arrivais en entrée).
On a encore du boulot pour tout remettre bien, mais ravie d'avoir pu faire la ligne sur 110 sans appréhension (bien plus concentrée sur les transitions à faire).

Après, j'ai longé Cobalt. J'avais plus le temps de le bosser correctement monté, donc autant éviter de se précipiter et faire n'importe quoi.

Ah ben super pour Safran

Hier après-midi, j'ai monté Cobalt en cours, après la longe habituelle. Ca faisait un moment que je l'avais pas monté en cours/groupe, et c'est là que j'ai le plus de mal à rester décontractée. Au pas, ça allait, mais au premier départ au trot, il a commencé à ne pas vouloir partir en se tordant pour tomber au max sur l'épaule droite. Une fois parti ça va mieux, même si contracté et sur le frein, au galop aussi. Du coup, au trot, j'ai essayé de rester un max sur des rênes mi-longues en lui demandant de venir les tendre, en avançant, ça a été correct (et puis on avait une surface réduite puisque le coach longeait une jument, du coup je voulais pas m'en approcher, vu qu'elle est nouvelle et Cobalt pas toujours aimable). Au galop, j'avais l'impression de devoir le porter (sauf quand il a démarré à cause d'un mini poney tenu en main à côté de la carrière, prétexte), mais j'ai réussi à l'activer un peu (bien allonger sur la longueur, ça aide).

Sur les barres au sol au trot, on a des passages pas mal et des plus compliqués, où il se contracte, tête en haut, sur le frein. Quand on doit sauter la croix sur bidet en ligne courbe derrière, il est tellement peu actif qu'il se réceptionne sur le bidet (ce qui lui fait ni chaud ni froid). Le passage suivant barres au sol et croix au trot sera tout aussi mou.
Ca va mieux quand la croix devient un vertical et qu'on ajoute un départ au galop entre les barres au sol et le bidet. Après deux trois passages comme ça, les barres au sol deviennent un oxer et on reprend l'exercice des cours précédent (mais en ligne courbe et non en ligne droite).
Oxer à sauter au galop, passer au trot, reprendre le galop (sur le pied gauche) et sauter le vertical sur bidet. Cette partie là se passe très bien. On fini sur pas gros (85 cm pour l'oxer, 90-95 pour le vertical), mais avec de très bons sauts, où on arrive très calmes, sereins, petit galop pour se rapprocher, Cobalt s'est très bien articulé. A tel point que j'ai décollé des étriers sur l'oxer et que c'était pas loin pour le vertical, mais de très très bonnes sensations

Après, c'était trotting pour Safran. On a un peu écourté le trot pour galoper à la fin, il était bien content


Le soir, j'allais chez l'ostéo, il était temps. Comme les dernières fois, j'avais le bassin vrillé et pas mal de vertèbres à débloquer (ça faisait plusieurs mois que j'avais besoin de faire craquer une vertèbre pour être mieux au niveau du dos). Les épaules très contractées et le bas du crâne bloqué expliquent mes maux de tête récurrents Il a fini par un bon massage du dos, bien énergique, ça fait du bien.
Pendant la séance on a bien discuté, de ma perte de poids (13 kg en six mois), de mon boulot (enfin stable pour très longtemps) et de mon futur déménagement de chez ma mère (achat de maison en cours, le compromis est signé, on attend des nouvelles de la banque pour l'offre). Je l'avais pas vu depuis avril dernier, y avait eu du changement depuis. Je le vois régulièrement, en kiné (une fois trois mois pour trois tendinites, une fois un mois pour un gros hématome et une fois trois mois pour bosser les abdos, pour le dos) ou ostéo (une fois par an), depuis quasi quatre ans, du coup on discute pas mal.

Ce matin, j'ai monté Safran en premier (trop de brouillard pour aller trotter dehors avec Cobalt), après un petit tour dehors, on a été bosser un peu sur le plat en carrière. Comme deux crosseurs bossaient sur les obstacles au fond de la carrière, il a été un peu compliqué à concentrer, mais il a fini correctement. On a bien bossé les transitions sur un cercle, fait deux allongements au trot pas mal.

Après, j'ai longé Cobalt puis l'ai monté un peu dans le manège avant d'aller dehors. On est partis direct rênes longues. Il a trébuché trois fois dans une descente (passée trois fois) parce qu'il veut baisser la tête mais sans se tenir, du coup il ne lève plus les pieds. Ca allait mieux après avoir trébuché (même si vite oublié). On a fini avec un petit galop tout calme dehors, il est repassé au pas à la voix, pendant que je rallongeais complètement les rênes. Un petit coup le nez dans l'herbe et on est rentrés.

Ce matin, cours avec Cobalt, après la longe habituelle. Une fois en carrière, il est un peu contracté et sur le frein (parce que je le suis), le début du trot est laborieux, il avance pas, la tête est haute.

Au moment où j'envisage de galoper pour bien le mettre en avant, le coach nous fait mettre en "reprise" sur un grand cercle (à 4 sur un cercle de 40 m de diamètre, y a de la place) et, au trot, de chercher à avoir la cadence la plus régulière possible, en gardant une flexion intérieure et la main extérieure légèrement avancée pour ne pas bloquer le côté long du cheval. Au fur et à mesure, on se relâche, Cobalt avance mieux, et il vient s'étirer (je fini avec des rênes à la boucle, mais tendues). A chaque pause au pas, on repart contractés, Cobalt se tord pour regarder ailleurs, mais ça reviens de mieux en mieux, de plus en plus vite.

J'ai eu un gros doute sur le fait de pouvoir galoper à quatre sur le cercle, mais finalement il a été très sage, et pareil, il fini le nez par terre, rênes à la boucle, bien relax tous les deux (pour une fois, j'aurais même été prête à déchausser s'il l'avait demandé).

Pour finir la séance, on passe des barres au sol au trot, premiers passages contractés, mais ça va bien mieux au fur et à mesure des passages.

On a même été faire un tour dehors avec deux cavaliers, pendant que la dernière restait en carrière pour sauter. On les a fait brouter au soleil, c'était bien agréable. Cobalt a juste démarré gentiment quand il a vu qu'il était dernier alors que Monsieur veut être devant (à trois-quatre ans, en pension travail, le mono le prenait pour emmener des balades, du coup il a l'habitude d'être devant, même s'il marche pas toujours vite). Une fois en tête, ça va mieux (l'année dernière, sur un entraînement de cross à une grosse dizaine de chevaux, il voulait toujours être dans les trois premiers, sinon il doublait tout le monde)


Le boulot rênes longues que je fais maintenant à chaque fois confirme que ça nous fait du bien, je n'hésite plus du tout à être rênes à la boucle, aux trois allures, je n'ai plus envie de raccourcir mes rênes, toujours plus courtes. Même quand le coach nous disait d'ajuster les rênes après une pause au pas, je les raccourcissais pas trop (moins que quand on fait un exo qui le nécessite, comme sauter... où il faut plus de précision). Les arrêtoirs me font de bons repères et la finesse et la souplesse des rênes m'aident dans la manipulation pour les changements de longueur de rênes.

Bref, on est dans une bonne période

Hier après-midi, c'était cours avec Safran. On a commencé par faire un tour avec deux copines, puis comme on avait encore du temps, on est repartis marcher dehors, à six cette fois. Là, Safran a vaguement commencé à bondir, il est en pleine forme.
Une fois en carrière, on est douze. J'ai galopé dès le début, tant que quasi tout le monde était au pas, et quelques uns au trot, puis j'ai continué la détente au trot, avec quelques petits bonds de temps en temps. Comme on était très nombreux, le coach nous a mis sur un graaaand cercle pour trotter, Safran n'aimant pas trop être en reprise, il a un peu bougé (et était plus relax quand je faisais un plus petit cercle). Après on a galopé par deux pour finir la détente.
Après, on a échauffé sur une ligne avec entrée au trot avec barre de réglage, croix, deux foulées oxer (avec croix en premier plan). La distance est courte pour lui, mais Safran fait bien. C'est rapidement devenu un double d'oxers à une foulée, avec une barre pour caler la foulée. Tant que c'est petit (moins d'un mètre), je galère à avoir une bonne entrée, on part de loin, mais je ne suis pas assez exigeante sur le galop à l'abord.
Quand les deux oxers montent à un bon 105, je m'applique bien plus sur le galop, avoir de l'énergie, mais vers le haut, pour pouvoir se rapprocher et pas partir à plat de loin. Il nous faudra trois-quatre passages pour ne pas faire faute (deuxième plan de l'oxer d'entrée), mais au fur et à mesure mes bras se libèrent et je l'accompagne de mieux en mieux (même si à moins le "tenir" que d'habitude, je met plus de temps à récupérer derrière).
Comme il faisait encore jour, on est repartis dehors à six pou les faire brouter un peu. Safran a encore fait parti des indisciplinés qui bondissent, voir démarrent (on s'est retrouvés à quatre quasi embarqués vers les deux autres, imperturbables le nez dans l'herbe).

C'était un cours bien chouette, même si très nombreux (trop pour moi si j'avais eu Cobalt, c'est d'ailleurs pour ça que je ne le monte pas dans ce cours, soit on est très peu, soit trop nombreux, rarement entre les deux).

Ce matin, j'ai monté Cobalt, après la longe. J'ai eu du mal à me décontracter, alors qu'on n'était que deux ou trois dans la carrière et Cobalt bien sage (même si peu actif, comme hier). J'ai quand même été trotter dans les bois puis dans les noyers, toujours un peu contractée, du coup Cobalt aussi, mais à part un sursaut pour un oiseau, il n'a pas bougé. Je suis revenue en carrière pour finir sur un galop pour actif et décontracté.
Un peu "déçue" d'avoir eu du mal mentalement aujourd'hui, alors qu'il n'y avait aucune raison que ça se passe mal, mais j'ai quand même réussi à faire tout ce que je voulais, avec à chaque fois des moments rênes à la boucle (au galop à plusieurs avant de sortir, puis au trot dans les bois, puis dans les noyers, et quand je l'ai bien mis en avant au retour), donc pas si mal.

Sinon les insectes reviennent, va falloir que je trouve un bonnet pour Cobalt. J'hésite à lui prendre celui en lycra qui ne prend que les oreilles, et passe sous la gorge, pour ne pas gêner avec son masque fixé au filet. Faudrait que je mesure ses oreilles et le tour de tête pour aller voir en sellerie. Par contre, il adore quand je lui gratte l'intérieur des oreilles, il tourne bien la tête pour que je puisses gratter comme il faut, puis il secoue la tête quand je peux arrêter J'espère que sa dermite ne va pas revenir tout de suite, mais il va falloir que je refasse le stock de produit (à mettre au pire tous les deux jours, sinon il se gratte, fini la queue en chou-fleur et fini quasi sans crins sur le haut de la queue, seule zone atteinte).



Vous connaissez ce bonnet ? C'est celui qui me tente pour Cobalt.

Safran a fait un bon trotting hier après-midi, léger et quasi sans "bagarre" parce qu'il ne veut pas se tenir. Il soufflait un peu pendant la deuxième moitié, mais il faisait chaud. Il était bien motivé pour galoper à la fin par contre

Mardi matin, Cobalt a fait du plat en carrière. Après une détente aux trois allures, on a fait un peu d'épaules en dedans au pas, puis quelques cessions à la jambe au trot. Après, j'ai testé le travail latéral au galop sur une ligne courbe. Sortie de coin appuyer jusqu'à la ligne du quart, puis cession dans l'autre sens pour revenir à la piste. Il n'avait jamais fait d'appuyer, c'était très timide, mais y avait de l'idée, et dans l'autre sens c'est compliqué de doser, il part très facilement avec les épaules, sans pour autant finir en diagonale, mais on rejoint la piste beaucoup trop vite. Pour finir, balade au pas dehors, nickel jusqu'à ce qu'il voit au loin un mec qui se baladait avec son chien, ça me l'a figé direct. Du coup, j'ai coupé au plus court pour rentrer, sans s'en approcher, il lui a fallu bien deux cents mètres, et ne plus les voir, pour se décontracter.

Après, Safran a fait du plat aussi. Le coach nous a fait bosser sur deux barres au sol en ligne courbe, avec deux couloirs de barre au milieu. Il fallait passer la première barre au galop, puis transition au trot au premier couloir, puis départ au galop sur le bon pied dans le second couloir et passer la deuxième barre au galop. Bah, ça se voyait très franchement que je bosse quasi jamais les transitions entre le trot et le galop avec Safran, il sait faire, mais c'est tellement inhabituel que ça passait pas. Soit on faisait galop-pas, soit on était au mini galop. Il a fallu que je les bosse à côté pour que ça passe (juste en bloquant le bassin, quand il est attentif). Bref, on en a tous ch***.

Mercredi, Cobalt a bossé en cours le même exercice que Safran avait fait la veille. C'est bien plus facile avec lui, surtout la transition galop-trot (je sers les cuisses, et hop je suis à l'allure inférieure la foulée d'après). Par contre, j'ai eu du mal à l'avoir décontracté, on était un peu nombreux (six en cours avec le coach, plus deux cavaliers à petit niveau avec l'élève-mono). A un moment, un jument a pété un plomb et est parti en vrille complet, Cobalt n'a pas bougé. Par contre, ça nous a contracté tous les deux, et il a fini par partir en sauts de mouton à son tour quand on est repartis sur l'exercice (du coup, j'ai pas pu y aller, on a re-galopé un peu avant de le refaire). Après, on a beaucoup galopé, dans le but de se relâcher tous les deux, en rallongeant les rênes au fur et à mesure (entre temps l'élève-mono a fini son cours, donc ça allait mieux), j'ai fini rênes à la boucle. Et pour finir, on a refait l'exo (barre au sol au galop, couloir de barre pour transition au trot, en ligne courbe couloir de barres pour départ au galop sur le bon pied et barre au sol au galop), nickel.

En toute fin de journée, j'ai repris Safran en cours, pour refaire l'exo (après un tour dehors seuls, puis avec deux chevaux, puis un troisième nous a rejoint pour un énième tour dehors, le temps que les poneys finissent leur cours en carrière, Safran était ravi de juste balader avec les copains). A la détente j'ai fait énormément de transitions trot-galop et galop-trot, du coup ça passait tout seul (bon, sauf quand je garde pas mes jambes sur la première barre au sol, où il retombe au trot du coup, mais c'était pareil la veille). Il a bien fait le bon élève. Du coup, on a été marcher dehors avec des copains.

Ce matin, après la longe habituelle en manège, j'ai monté Cobalt dans la petite carrière (grande carrière tout juste lissée pour être arrosée). J'y ai fait rapidement du trot et du galop avant d'aller trotter dans les bois. Il a été très sage, bien relâché, c'était bien agréable. Sur la première montée au galop, il avait un galop très cool, bien souple, je me suis régalée. La deuxième montée, il voulait galoper un peu plus, je l'ai même encouragé avec des appels de langue à la fin (bon, jusqu'à ce que je le sente prêt à partir à fond, où j'ai arrêté avant de me faire embarquer). Petit tour au pas en grapillant de l'herbe au passage et on est rentrés.

Safran a fait un trotting lui aussi. Il a bien trotté, il respirait pas mal et surtout récupérait bien plus vite après. Après avoir trotté dans les noyers un quart d'heure puis pareil dans les bois, on a galopé aussi, sauf que lui m'a embarquée à la fin de la deuxième montée, ce qui montre qu'il respire bien et qu'il a la pêche, ça fait plaisir.

Samedi matin, j'ai monté Cobalt en cours. Comme je l'avais longé, j'ai trotté rapidement, tant que tout le monde n'était pas arrivé, et surtout globalement en train de marcher. J'ai aussi galopé la première. Comme on était six, puis huit, ça m'a permis de mettre du mouvement en avant (bon, jusqu'à ce qu'un poney se barre de son paddock et mette le bazar là-bas, et ça m'a bien crispée, alors qu'on ne le voyait pas depuis la carrière, j'ai eu du mal à retrouver la décontraction et le mouvement en avant).
Après avoir détendu, on a bossé sur des barres au sol au trot, sur un grand cercle. Nickel à main droite, trot actif, relâché, ça passe tout seul. Après une pause au pas, on repart au trot pour le faire dans l'autre sens, plus compliqué, je ne retrouve plus le mouvement en avant, il se remonte et freine, mais on finit correct.
Puis on passe les barres au sol au trot sur un grand cercle à main droite, on continue le cercle, départ au galop et on passe une petite croix sur bidet, pas mal.
On refait pareil, mais en ajoutant un vertical en ligne courbe après le bidet. Comme on est nombreux, on met du temps à passer, pendant ce temps, on se ratatine au pas, bref pas top. Les barres au sol passent bien, départ au galop, on passe le bidet, et Cobalt part à fond n'importe comment, du coup je vais pas sur le vertical.
Je ne pourrais refaire l'exercice qu'une fois que le coach aura mis un oxer sur le bidet et ajouté un oxer sur la diagonale après le vertical, du coup, on fera les trois direct, nickel. Puis on ajoute un vertical en ligne courbe après l'oxer (courbe compliquée en descente). Sur ce passage, on passe le dernier vertical quasi de l'arrêt, mais ça passe.
On refait, le saut sur le deuxième oxer est compliqué, je fais pas grand chose dans la courbe (serrée) pour aider, du coup Cobalt me sauve à nouveau le truc et saute.
Pour finir la séance, on refait tout l'enchaînement, mais sans les barres au sol du début. Comme je manque de galop, le coach me fait mettre un bon galop, très actif, avant de me laisser aller sur le tour. Effectivement, c'est très actif, mais les sauts sont plus facile pour Cobalt (et la dernière courbe toujours aussi compliquée, mais ça va mieux en freinant, sinon Cobalt se laisse aller par la légère pente et se laisse emporter par son élan de l'enchaînement).

Le midi, j'ai monté Safran sur le plat, après un tour dehors. On a bossé les transitions, comme ça nous avait fait défaut sur les dernières séances. Il a d'abord fallu lui rappeler comment faire une transition pas-trot correcte, mais ensuite j'ai pu enchaîner les transitions pas-trot-galop-trot-pas... sans aucun soucis, en cherchant à être la plus discrète possible. Il n'y a qu'en passant devant sa couverture, sagement posée sur la barrière de la carrière, devant son box, que je le perdais systématiquement (c'est bien connu, les couvertures ça mange les chevaux). Le coach nous a vu bosser de loin et a dit qu'il avait été très bien, ça fait plaisir.

Dimanche matin, Cobalt étant au paddock, je monte Safran en premier, pour un trotting dans le brouillard. En sortant des bois, je vois des voitures garées et des chasseurs orange fluo alignés le long des acacias, juste en bas des noyers, du coup je cantonnerais mon trotting aux bois. Pas envie de rester trop près des chasseurs dans cette purée de pois. Safran a très bien trotté et était ravi de galoper pour finir.

Ensuite, j'ai pris Cobalt, le brouillard s'est levé entre temps. En le brossant, je découvre une plaque de boutons sur la jonction épaule/encolure, qui le démange énormément (il a adoré que je le gratte avec la brosse à crins, il en grattait sa sangle ou le couvre-rein devant lui en retour), bref il s'est roulé dans les chenilles processionnaires au paddock (on en avait vu dans les écuries la veille). Je préviens les apprentis de garde (le coach et la véto sont partis en vacances le jour même, évidemment), et prévois une séance light.
Petite longe au manège avant de monter dessus. Une fois en route pour la grande carrière, j'ai soudain envie d'aller directement dehors, du coup on continue tout droit, vers les bois. Cobalt a été bien sage, actif comme je lui demandais, sur des rênes longues mais très régulièrement tendues pour s'étirer. On aura trotté une bonne vingtaine de minutes avant de faire une montée au galop, où il a été sage, mais actif. Une fois repassés au pas en haut, il tourne direct à droite pour rentrer par le chemin le plus court Petit sursaut en passant à côté d'un arbre (rien de plus normal dans des bois), mais on rentre sans encombre.
En le dessellant, nouveau grattage sur ses boutons avant de le remettre au box.

Hier midi, je suis passée au club avant d'aller bosser, vérifier les boutons de Cobalt. Je vais d'abord voir Safran avec une pomme, il est en pleine sieste debout, mais est ravi de la manger. En allant voir Cobalt, je le trouve en pleine sieste aussi, mais couché en vache. Du coup, il mange sa pomme couché, puis tête sa langue toujours couché, c'est trop mignon Comme il se lève quand je referme la porte, j'en profite pour vérifier ses boutons, qui ne se sont pas étendus et ne semblent plus gratter (la veille, il n'arrêtait pas d'essayer de se gratter, mais c'était quasi hors de portée de ses dents, là rien).



Ce matin, j'ai monté Cobalt en carrière, sous une légère bruine. La décontraction a été difficile à trouver une fois les canards arrivés au gué, derrière nous alors qu'on commençais à galoper (après n'avoir que peu trotté, vu le peu de mouvement en avant). J'arrive à améliorer un peu le relâchement, mais on a connu mieux. Je bosse un peu le galop à faux, il le tient, mais le galop est piqué, il se retient avec la tête haute. A la fin, je trouve du relâchement avec des rênes très longues (carrément à la boucle), où il s'étire bien, mais le galop reste un peu piqué. Ca ira mieux en raccourcissant un poil les rênes pour lui demander de les tendre, le relâchement et la fluidité du galop reviennent. On finit par un tour dehors. Cobalt commencera par faire un demi-tour, pas très convaincu, en regardant le chemin. Bah oui, à deux cents mètres on voit, à travers les arbres, un gros engin jaune, à l'arrêt. Il aura suffit que je lui dise que c'était une "machine" pour qu'il se laisse convaincre et prenne le chemin pour passer à côté, sans chercher à freiner ni à faire demi-tour, il regarde juste à droite et à gauche, comme d'hab.

Ensuite, j'ai monté Safran sur le plat en carrière, sous une petite pluie. Un coin de la carrière ne lui revient pas trop, une remorque est garée à côté depuis deux jours. Une fois que j'ai réussi à passer ce coin au galop, bien concentré, aux deux mains, je passe au galop à faux, comme Cobalt (petite volte à juste, grande volte à faux, à faire plusieurs fois de suite), nickel, mais on finit bien humides.

Cet après-midi, j'ai monté Safran en trotting. Evidemment, il a plut pendant qu'on trottait (mais rien quand on marchait avant et après), du coup c'était compliqué, soit il se tortillait et n'avançait pas (quand on était face à la pluie), soit il fusait (quand on était dos à la pluie, et vers le club). Une fois dans les bois, un peu à l'abri, il a gardé une bonne activité et était plus agréable. On était bien mouillés, mais le temps de bien marcher avant de rentrer (on a fait des cessions de trot plus longues que d'habitude), on était secs.

Après, j'ai monté Cobalt dans le manège (ils était douze à quatorze dans la carrière, bien trop pour moi, surtout avec des poneys au milieu). Après un début compliqué (à pas vouloir partir au trot, puis lever la tête au max en la tordant), ça a été. J'ai réussi à l'avoir actif, du coup je pouvais faire du trot assis très facilement. J'ai rallongé mes étriers pour m'aider et j'ai bossé les transitions. Sur un cercle, j'ai réussi à faire une transition tous les quart de cercle (pas-trot-galop-trot-pas...) sur plusieurs tours d'affilé, aux deux mains. On a fini avec un tour dehors. On longe prudemment le gué (un couple de canards y barbotait), puis on entre dans les bois. Là, quelque chose lui fait peur, du coup demi-tour, coup de tête vers le haut, limite à se lever si j'insiste, il est parti au galop pour rentrer, mais j'ai réussi à l'arrêter avant de sortir des bois (et mettre le bazar dans la carrière). On a pu faire un tour au pas, mais bien contractés tous les deux. Il a un peu speedé quand la pluie est arrivée, un peu forte, et surtout bien froide (heureusement il avait le couvre-rein).