powlet
Croyance, c’est tout de même différent de la superstition alors car il y a une connotation « surréaliste » ou mystique. Alors qu’une croyance n’est pas forcément infondée ou du moins peut se baser sur des observations très concrètes. On ignore simplement encore le mécanisme mais le résultat est bel et bien là.
De même tout ce qui relève de l’intuition, du bon sens, de connaissances basées sur l’épreuve répétée et fiable de la pratique, sans que celles-ci ne trouvent encore d’éclairage scientifique, peut s’avérer tout à fait réel. Ainsi, si la science vient apporter des arguments à priori fiables, il n’en demeure pas moins que ce qui n’a pas encore été prouvé par elle peut tout de même s’avérer réel, pertinent, juste. en fait, je pense que ce n'est jamais l'un ou l'autre, ou l'un contre l'autre, mais bien un subtil et complexe mélange des 2 permettant de faire avancer la Connaissance avec un grand C
La science ne vient finalement que confirmer ce que l’intuition perçoit et peut-être aussi bousculer ceux qui en ont été dépourvu.
Tu sais, il y a aussi quantité de choses que la science a démontré et que personne ne se donne la peine de prendre en considération par « facilité intellectuelle ». L’intelligence animale, l’humain qui fait partie intégrante du règne animal et qui continu pourtant en grande majorité à dire s’en distinguer, l’intelligence végétale, la plasticité cérébrale des mammifères; plus spécifiquement à la pratique équestre et l’éducation des chevaux : cette omniprésence de l’apprentissage behavioriste (remise au goût du jour par les méthodes d’équitation dites éthologiques) qui repose sur des conditionnements très binaires bien en deçà des aptitudes des chevaux, évidemment tout ce qui relève des connaissance en biomécanique humaine et équine, …
En fait, je m’aperçois bien souvent qu’il existe quantité de ressources abordables et très argumentées sur plein de sujets touchant notre milieu, balayant pas mal de ces « croyances » ou en expliquant leurs réalités. Mais encore faut-il avoir envie d’aller creuser ses sujets. Après je comprends totalement que tous les cavaliers n’aient pas envie de bouquiner.
Le problème est exactement le même avec la littérature équestre, même la plus ancienne, qui livre quasiment toutes les réponses à toutes les questions que les cavaliers peuvent se poser dans leur pratique. Qu’il s’agit de technique équestre, d’éducation du cheval ou de compréhension de ce bel animal.
Il y a 2000 ans, écrire un livre était un projet immense et peu de gens se lançaient là-dedans. On peut penser que chaque ouvrage portait donc en lui des ressources « précieuses », longuement étudiées, étayées, éprouvées, des connaissances qu’il était important de pérenniser pour l’instruction des générations suivantes.
Même si la science vient livrer le "back-office" de pas mal de choses en équitation, hippiatrie et hippologie, finalement le "front-office" ne me semble pas remis en cause de façon révolutionnaire.
Pour le texte FB, c’est trop superficiel comme analyse, comme beaucoup de trucs trainant sur les réseaux sociaux, il y a tout et son contraire.
Cette obstination à comparer des races hyper rustiques, marrons ou sauvages avec les chevaux domestiques subissant des sélections génétiques ciblées, ça biaise tellement de choses
. Tout comme ces comparaisons entre extrêmes qui se gardent avec soin de toutes considérations sur les multiples nuances d’usages, de conditions de détention, d’environnements, etc…
Pour en revenir au sujet : Je rejoins
cherchour
En prenant un cheval jeune, il y a toujours un gros travail de construction en perspective. C’est passionnant.
D'accord aussi avec
tonya