girly61 aucun souvenir de ce genre de chose dans mes cours de sport. Les élèves arbitraient à tour de rôle et il n'y avait pas de tensions parce que c'était Untel ou Machin.
Juste, ça faisait chier tout le monde d'être à la place de l'arbitre.
cherchour
Les femmes n'ont pas le sens de l'orientation ? Attends, pour optimiser ton temps quand tu fais tes courses tu es bien obligée d'avoir en tête chaque parcelle du magasin pour pas faire 15 allers retour !
pistachio
C'est bien le problème. Un élève qui a des facilités (je m'inclus dedans, jusqu'aux études sups je n'avais pas besoin de travailler pour avoir des bonnes notes) est bien plus félicité que l'élève dyslexique ou qui évolue dans un environnement ne rendant pas le travail facile, qui a peut-être de moins bonnes notes mais qui s'arrache et bataille pour grappiller le moindre point.
Perso j'ai toujours été nulle en math, j'appréciais quand les profs notaient que même si je ne dépassais pas 12/20, j'arrivais à progresser d'un trimestre à l'autre. À l'inverse, ma pire note en dissertation a été un 15/20. Pourtant mon petit camarade qui bossait comme un malade pour obtenir une note au dessus de 10 avait bien plus de mérite que moi. Cet élève était bien plus méritant que moi qui ne faisait aucun effort... Et si on veut voir ça d'un point de vue pro, on peut aussi se dire que même s'il n'a pas atteint le niveau recommandé aussi facilement que d'autres, lui c'est un bosseur qui sait s'organiser, ne se laisse pas facilement décourager, qui trouvera une manière de comprendre... Ce qui est une énorme qualité !
Le mec qui pleure car il a eu 15 et pas son 18 habituels en math (oui, oui, c'est du vécu... Moi j'avais pris 8) me semble bien moins apte à gérer une situation où ça va merder, un challenge qui va sortir des sentiers battus et des habitudes. Savoir s'adapter et s'auto-éduquer demande une force mentale très impressionnante
Et très honnêtement, il y a des élèves/ étudiants qui vivent des trucs... N'importe quel prof / supérieurs /admin serait en arrêt, légitime, pour même pas la moitié de ce qu'ils vivaient. Les élèves qui ont vécu dans des environnements traumatisants, les enfants-aidants de parents malades, les étudiants qui ont deux jobs en plus de leurs études, les élèves bénévoles dans des associations, les étudiants malades chroniques qui vivent au rythme des cours et du personnel médical... Si ça c'est pas de la motivation et de la volonté de réussir, je sais pas ce que c'est.