grignotte37 : question d’éducation oui. En cas d’agression, ce serait qu’on ne commence pas par interroger la victime pour savoir si au fond, elle l’a pas un peu cherché par sa tenue, son comportement, ou tout simplement le fait de s’être trouvée à cet endroit à ce moment. Et quand je dis « on », je pense à la société de manière générale. J’englobe autant les forces de l’ordre que l’entourage de la victime.
Big up au palefrenier d’une écurie qui m’avait lancé, alors que je m’étais changée (en robe

) pour aller bosser : « Si tu travaillais avec moi dans cette tenue je te violerais ». Tant que ce genre de phrase pourra être prononcée en toute impunité et avec le soutien de tout un tas de réacs bas du plafond (« la prochaine fois tu te changeras au boulot directement, ça t’évitera les soucis »), ça fera pas avancer le schmilblick.
J’ai des collègues que je trouve extrêmement attirants. Il ne me viendrait jamais à l’idée, même fort bourrée en soirée, d’aller les coller ou les tripoter. Idem pour un mec que je croise dans la rue. Je pense que les hommes, qui dirigent si bien le monde, doivent être en mesure de gérer leur braguette au moins aussi bien que moi