Position du pied dans l'étier

cesar95
Vous critiquez les dresseurs qui ont tendance à considérer que ce qui est valable pour leur discipline est valable pour toutes les autres, mais vous faites la même chose avec le saut d'obstacle. Muscler le cheval et modifier son équilibre à la demande ne sont pas des priorités pour toutes les disciplines.[/quote]

je crois que je me suis mal exprimé. Je parle de l’obstacle pour prendre l’exemple d’une autre discipline que le dressage. Mais c’est tout aussi vrai pour le polo, le horse ball, les pony game,etc. Imaginez vous concevable de faire une course d’endurance avec une selle de dressage, chaussé dressage ?

ha, pour moi le "classique" c'est plutôt Pluvinel donc bien avant Decarpentry.



pour moi tout est lié car pas possible de faire travailler dans de bonnes conditions un cheval mal dans son corps que ce soit bloqué (ostéo), mal aux dents, mal paré ou ferré (douillet des pieds) ou autre.

un problème de départ au galop peut cacher un pb d'équilibre, de musculation, de relaxation, de compréhension des aides, une asymétrie donc autant de pb "physiques" que "mentaux" (d'ailleurs je pense que le mental est aussi étroitement lié aux affects)

oui je suis d'accord tous les chevaux peuvent descendre des côtes raides.
Mais celui qui ne tend pas son dos, aura une espérance de vie en bonne santé moindre que l'autre.

Pareil pour l'engagement : un cheval qui se méjuge fort peut avancer les postérieurs, ou avoir le geste des antérieurs retardé, les traces au sol seront les mêmes, pas les conséquences sur le cheval.

cesar95
Ce que jeux dire est que votre conception de l'équitation semble très marquée obstacle. Si on a mis un terme au règne du dressage, ce n'est pas pour instaurer celui de l'obstacle

ardennesacheval
Ecartons le cheval qui souffre, car évidemment ce n'est pas un problème mental.

Pour moi, les problèmes "physiques" viennent de ce que le cavalier n'a pas enseigné au cheval ce qu'il attendait de lui. Si on demande au cheval de partir au galop, sans lui apprendre comment on veut qu'il le fasse, il va le faire à son idée, c'est à dire généralement, à l'économie, ou sur le pied qu'il préfère. Pour lui apprendre, on le met dans les circonstances qui favorisent ce qu'on veut qu'il fasse. Par exemple, on va lui demander le départ après un demi-tour sur les hanches. On ne l'a pas modifié physiquement, on l'a éclairé, parce qu'il sait le faire depuis qu'il est poulain. Les chevaux savent tout faire, et plus encore.

Vous me rappelez furieusement Georges Marchais, qui, lors des interviews, suivait obstinément son idée, et faisait des réponses sans aucun rapport avec la question des journalistes. Et lorsque ceux ci le lui faisait remarquer, il répondait avec un aplomb incroyable : vous posez votre question, et bien, moi, c’est ma réponse !

Si je m’intéresse plus spécialement a l’éducation du cheval de CSO, ce n’est pas pour autant que j’utilise ces techniques pour d’autres disciplines. Chaque cheval a besoin d’un apprentissage spécifique en fonction de son utilisation future. Il ne s’agit pas de remplacer l’un par l’autre, mais d’adapter le dressage au but poursuivi. Et la formation du cavalier qui va avec!

cesar95

Et vous, vous me faites penser à un perroquet, qui répète toutes les idées de Jean d'Orgeix. Ayez au moins l'honnêteté de le citer, parce que vous n'avez aucune idée originale.

Votre question n'a aucun rapport avez mes propos, alors je l'ignore.

Où dans votre message commençant par "Il est vrai que la plupart des chevaux sont capables d’exécuter..." mentionnez-vous le saut d'obstacle ? alors que vous ne parlez que du saut d'obstacle, pardon, vous répétez les idées de JDO sur le saut d'obstacle. Donc oui, vous présentez des idées qui s'appliquent au CSO comme généralisable à toute l'équitation.

Un autre exemple. Maintenant, ce sont les dresseurs qui devraient adopter la position des cavaliers de CSO ! Bon courage pour les convaincre.

C'était dû à l'influence de Caprilli, qui a révolutionné le saut d'obstacle.

Vous trouvez que les cavaliers représentés sur les gravures du livre de La Guérinière ressemblent à des cavaliers de saut d'obstacle ? La Guérinière n'était pas un classique ?

bucky14
Pour le coup, vous me rappelez vraiment Georges Marchais. En moins drôle et en plus bête

Bonne soirée

cesar95
Votre insulte est un aveu.

Je comprends ce que tu veux dire, tous les chevaux peuvent faire ce qu'on leur demande, mais toi tu dis que ce n'est qu'un pbe de compréhension s'ils ne le font pas aors que pour moi (et celà n'engage que moi et mon exp personnelle) il y a aussi des difficultés physiques à prendre en compte.
Quand j'arrive en haut de chez moi et que ma jument préfère faire demi tour que descendre la pente je ne vois pas où est l'imcompréhension, il y a juste un pbe de musculature et d'assouplissement qui peuvent se régler par le travail sur le plat.

Quand a ta vidéo je ne ferais pas de commentaires car je ne connais pas les techniques militaires sur l'éducation des chevaux

quixote

Si elle refuse de marcher sur une bâche posée au sol, ou de sauter un fossé, ce n'est pas à cause d'un problème physique, alors pourquoi serait-ce le cas pour une pente ? Pour moi ce n'est pas évident.

Sur la vidéo, on voit clairement au moins un cheval qui hésite, mais le cavalier le pousse, et le cheval descend sans problème.

bucky14 c'est ton avis et c'est mon expérience

quixote
Il s'agit aussi de mon expérience.
Dans mon écurie, on a une carrière d'obstacles et de franchissements pour la formation des ATE, dont une pente assez raide. J'ai un jeune que j'ai mis sur tous les franchissements et les petits obstacles avant même de le débourrer. Au début, il accélérait dans la pente, mais il a vite compris que je voulais qu'il reste au pas. Il accélérait parce qu'évidement cela lui demandait moins d'effort que de se freiner. L'effort que le cheval est prêt à faire est une question d'attitude, et cette attitude peut se travailler, en particulier à pied.

Pendant que j'y suis, je conseillerais de faire attention avec le franchissement des fossés, parce qu'il m'a fait une grosse frayeur en tombant presque dans un fossé avec ses postérieurs, alors que je peux facilement l'enjamber sans sauter. Il faut en incliner les pentes.

Sa mère, mise devant le même fossé, s'était littéralement couchée sur ses postérieurs avant de sauter !

Alors quand on me parle de chevaux qui ne seraient pas assez souples...

Le mieux serait de faire soi-même l'exercice : sans aucune préparation quelconque, et à pieds, passez sur une bâche posée au sol, puis descendez un fossé tels les chevaux sur la vidéo.
Puis voyez où se trouvent vos difficultés, vos éventuelles douleurs physiques.

corleone
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