Puisqu'elle vient d'arriver je crée son post.
Je ne promets pas de venir l'alimenter très régulièrement.
Petite présentation équestre de mon côté : je suis née avec le virus des chevaux, je ne sais pas où je l'ai attrapé, peut-être en allant à la maternelle il y avait un pré avec deux chevaux à côté, j'étais fascinée et très attirée par eux.
J'ai pu commencer à monter à 10 ans grâce à un poney club associatif. A l'époque les poneys clubs étaient rares (bah oui, j'ai bien passé le demi siècle
) et les centre équestres trop chers pour que ma mère puisse m'y inscrire. Dans ce poney club je n'ai pas appris l'équitation, mais j'ai appris à me débrouiller à poney, d'abord à cru, (acquisition d'assiette) et j'ai appris à m'occuper des poneys / chevaux : faire les boxs, distribuer la nourriture, faire des petits soins, sortir, rentrer les chevaux et à la fin j'apprenais aux plus jeunes à monter, à cru, à leur tour.
A la fin de mes études premiers centre équestre, avec dans ma tête, un peu oubliée, la promesse que je m'étais faite enfant, avant même le poney club : un jour j'aurai mon cheval
Et cela c'est fait, un poney DSA (mon avatar) acheté à 5 ans, mort à 24 ans. Je n'ai jamais pris de cours avec lui (erreur
) mais j'ai fait de l'extérieur dans tous les sens, un peu de TREC au début et même 9 jours de rando en solo, juste lui et moi. Un superbe souvenir.
Après sa mort j'ai tout arrêté. Je n'avais plus le temps de vraiment m'occuper d'un cheval, je ne voulais pas retourner en club. J'étais persuadée que j'allais m'ennuyer en manège.
La vie change et quelques 6 ans plus tard la drogue me manque. Je fait quelques essais de centres plutôt orienté balades, mais l'éloignement et les horaires ne me conviennent pas. Je finis par m'inscrire au club à 3 km de chez moi. L'enseignant est juste génial. J'adorre.
De fil en aiguille je trouve une personne pour faire des balades le samedi. Mais c'est loin, les horaires sont figés, le covid passe par là. Stop.
Alors, pourquoi ne pas reprendre un cheval. Je prospecte les pensions alentours. Dans mon club, trop cher et pas assez de sorties en groupe mon goût (surtout pour les chevaux de proprios). Lors d'une de ces visites on me parle d'une proprio qui cherche une DP sur un petit cheval assez polyvalent. Top, juste ce que je cherche. Nous faisons affaire, nous nous entendons bien. Mais dès le début j'annonce la couleur : un jour j'aurai mon cheval (tiens ça me rappelle quelque chose
)
Au final, je n'accroche pas complètement à ce petit DP super gentil. Je fait et refait mon budget et à partir d'Avril de cette année j'annonce la couleur à la propriétaire : je cherche mon cheval. Elle est déçue, et moi je suis suis déçue de la décevoir
, mais c'est maintenant qu'il faut que je le fasse.
La recherche ne donne pas pléthore de choix dans mes critères : un budget, une taille (autour d'1,50, pas plus d'1,55 et même là souvent je trouve trop gand), sors seul en extérieur. Et après si possible : pas gris, pas jument, hongre, bai et plutôt entre 5 et 8 ans.
Je vois une annonce sur le site de l'association cheval Camargue d'une jument de 4 ans, assez au début de ma recherche. J'appelle l'éleveur. La visite de peut pas se faire tout de suite "vous savez c'est un jeune cheval"...je le sens assez réticent.
Je cherche ailleurs, mais au fur et à mesure, je regarde les photos et vidéo d'Indra et je ne peux m'empêcher de me dire que je vais me retrouver avec une jument camargue....
.Comme quoi, parfois il faut parfois insister....et il est souvent difficile de jauger la limite 
. Au moins celles-ci ne sont pas douloureuses.
. Quel bonheur.
. Quand je vais la chercher au pré elle sait qu'elle a souvent droit à une petite rondelle de carotte ou autre....du coup tout autre cheval à côté doit être éloigné : c'est MON humaine qui vient me donner MA carotte, pas touche 
. J'ai voulu lui laisser le temps d'observer les ânes....elle a pris du temps, pas sûre qu'elle n'en demande pas autant la prochaine fois 
. Je lui transmettrai...même si je pense qu'elle s'en moque éperdument 
