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Loup, ours, retour des prédateurs et chevaux
Posté le 15/04/2023 à 15h43
tonya J'ai vraiment du mal à croire que l'Europe ou l'Etat ou je ne sais qui aurait contribué à faire réintroduire le loup en gardant le fait totalement secret.
Il suffit de voir les opérations de communication dès qu'une espèce est réintroduite : bouquetins, gypaètes et autres rapaces, ours des Pyrénées aussi ... Les méthodes d'affichage sont un peu contradictoires avec le fait de cacher des loups ou des vipères.
Je pense qu'on a surtout subit d'une part une méconnaissance et un jemenfoutisme de la part de certaines autorités, couplé à un manque d'anticipation (mais ce n'est pas une première on pourrait citer une tonne d'autres exemples de manque d'anticipation dans notre pays). Car comme ça a été mentionné plus haut, beaucoup de personnes ont cru et croient encore que le loup va rester cantonné aux zones de montagne, et vu de Paris ou de n'importe quelle préfecture de région, un agriculteur qui se fait taper des vaches ou des moutons au fin fond d'une vallée ce n'est pas jugé important, ou en tout cas pas une priorité absolue. Et du coup comme réponse on apporte des aides financières et quelques tirs pour calmer les esprit par ci par là, qui vont tempérer la question du loup mais ne vont pas résoudre le fond des problèmes rencontrés par les agriculteurs concernés.
Alors que le loup pourrait être une super porte d'entrée pour prendre en compte l'ensemble des problèmes agricoles et essayer d'y apporter des réponses, ça croise énormément de problématiques : pratiques agricoles, survie des exploitations, contexte économique, déprise agricole, maintien des paysages et de la biodiversité, réflexions sur les races utilisées pour en trouver de plus adaptées aux problèmes rencontrés, partage de l'espace rural entre différentes activités, alimentation locale, saine et en circuit court ...