Rênes allemandes, description biomécanique

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Kit-kat

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Rênes allemandes, description biomécanique
Posté le 29/08/2009 à 08h44

J'annonce la couleur pour ceux qui ne la connaitraient pas encore: je suis anti-enrênement à 2.500%. Nous sommes quelques uns comme ça sur ce forum.
J'ai eu recours aux enrênements, comme tout le monde, martingale (fixe ou non) et gogue commandé en ce qui me concerne, dans le cadre de l'enseignement qui m'était prodigué. Résultats non satisfaisants et rencontres bénéfiques m'ont fait abandonner les ficelles.

Il y a eu déjà des dizaines de sujets sur les RA. Dans ces sujets, les anti-RA ont démontré par A+B l'impact négatif des rênes allemandes et autres ficelles de cuir, schémas à l'appui, commentés sous l'angle BIOMECANIQUE.
En retour, les pro-RA se contentent de "il faut en mettre, ça marche, moi j'en mets et mon cheval est bien placé, il a les oreilles droites et son dos remonte".

Quelqu'un sur ce forum pourrait-il nous donner une explication BIOMECANIQUE de leur impact positif sur le cheval et faire une description précise du fonctionnement des RA en tant qu'outil de musculation?

Edité par kit-kat le 29-08-2009 à 08h47

Po33

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Posté le 02/09/2009 à 13h27

je suis completement d accor avec toi !

Jador

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Posté le 02/09/2009 à 13h39

Et bien voilà !!! Contente de vous voir ici Messieurs...on vous attendait plus tôt, mais contente quand même ! (mieux vaut tard que jamais !)

La discussion COMMENCE à devenir intéressante et enrichissante...on commence à obtenir des réponses !

Olivier2

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Posté le 02/09/2009 à 13h47

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Edité par olivier2 le 03-09-2009 à 07h52



Samsam

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Posté le 02/09/2009 à 13h51


approximatif a écrit le 02/09/2009 à 12h36:

Les rennes allemandes n'ont pas été inventées pour bloquer quoi que ce soit que je sache puisqu'il est recommandé de sen servir le moins souvent possible.
avant de huilé ses muscles le bodibuilder a soulevé des tonnes de fonte pour les avoir ces muscles et la définition de l'atlhète est perçue de façon differente suivant sa disciplne.


Ce n'est pas parce qu'on ne les utilise pas ou peu que l'action d'une triangulation sur deux points fixes n'a pas pour résultat de limiter très fortement ou totalement les mouvements naturels et physiologiques.

D'autant plus que le troisième point de contact réside dans la très délicate partie de la bouche du cheval.

Ne pas tomber dans la coercition est alors tout simplement une gageure !

Olivier2

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Posté le 02/09/2009 à 13h52

et pour revenir au sujet des renes rameneuses , avec une reflexion et un point de vue de dresseur , et non de naturaliste ...

les renes coulissantes ont été inventées par Newcastle pour flechir le cheval lateralement (forcer le pli de la teste et du col) ,

mais jamais / jamais flechir le cheval sur lui meme , ni lui tirer les cervicales vers le bas ..

Newcastle était probablement plus brutal dans ses moyens que bien des cavaliers de savoir qui lui ont succédé , mais il n'était pas idiot , d'ailleurs il n'utilisait qu'une seule rene latérale qu'il attachait à l'arc du banquet de sa selle , à hauteur de la tete , et jamais plus bas

il a été le précurseur dans la recherche de la flexion laterale du cheval et ses successeurs ont prospéré sur ses travaux , mais comme tous les cavaliers de savoir qui prospèrent sur des idées justes , ils prospérent avec une économie de moyens , donc on peut aujourd'hui flechir lateralement le cheval , sans le secours de la rêne rameneuse

par contre attacher des renes rameneuses par paire à la sangle , est une dérive , qui prospère sur l'ignorance et l'impéritie des cavaliers , comme disait Bourgelat .

Samsam

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Posté le 02/09/2009 à 14h02


olivier2 a écrit le 02/09/2009 à 13h52:
et pour revenir au sujet des renes rameneuses , avec une reflexion et un point de vue de dresseur , et non de naturaliste ...

les renes coulissantes ont été inventées par Newcastle pour flechir le cheval lateralement (forcer le pli de la teste et du col) ,

mais jamais / jamais flechir le cheval sur lui meme , ni lui tirer les cervicales vers le bas ..

Newcastle était probablement plus brutal dans ses moyens que bien des cavaliers de savoir qui lui ont succédé , mais il n'était pas idiot , d'ailleurs il n'utilisait qu'une seule rene latérale qu'il attachait à l'arc du banquet de sa selle , à hauteur de la tete , et jamais plus bas

il a été le précurseur dans la recherche de la flexion laterale du cheval et ses successeurs ont prospéré sur ses travaux , mais comme tous les cavaliers de savoir qui prospèrent sur des idées justes , ils prospérent avec une économie de moyens , donc on peut aujourd'hui flechir lateralement le cheval , sans le secours de la rêne rameneuse

par contre attacher des renes rameneuses par paire à la sangle , est une dérive , qui prospère sur l'ignorance et l'impéritie des cavaliers , comme disait Bourgelat .



Merci pour ce rappel de l'origine anglaise dans Rènes dites "Allemandes".

On attribut à Newcastle mais rien n'est moins certains !

En tout les cas merci.

Olivier2

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Posté le 02/09/2009 à 14h04

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Edité par olivier2 le 03-09-2009 à 07h55



Gwenfs

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Posté le 02/09/2009 à 16h10


olivier2 a écrit le 02/09/2009 à 13h47:
[quote=gwenfs j=02/09/2009 h=12h57]
Comme il y a des confusions et des références désuètes.
Un petit rappel

Le souplesse : c'est la capacité à, une articulation à fonctionner dans la plus grande amplitude possible. La limite physio étant les butées osseuses.
Qu'est ce qu'on étire dans un travail d'assouplissement ? en 1 les fibres musculaires et leurs prolongements que sont leurs tendons. (effectivement on assouplie pas ses ligaments sauf de façon accidentelle)
Le renforcement musculaire c'est la recherche de l'augmentation et de la taille des fibres et myofibrille musculaires et ce dans leur plus grande amplitude. La vitesse de contraction par les synapses étant elle quasi innée. Elle se fait en charge ou en décharge ou en équilibre.
Donc : souplesse = recherche de l'amplitude
Musculation = recherche de la force dans son amplitude.

comme la problematique de l'equitation , c'est que les articulations du cheval sont ' dans le pli naturel " empechées de trouver leur amplitude normale , il est vain de vouloir developper la force alors que vous n'avez pas l'amplitude 'normale " .

désuètes n'est pas vraiment le bon mot ..


Mais sur ce point, justement, lié à la problématique des enrênements, je suis parfaitement d'accord.
Parce que de quoi parles t'on ?, c'est de l'usage à mauvais escient ou par méconnaissance de ceux ci.
J'ai trop vu de cas où pour l'anniversaire de la petite, on offre un gogue parce que toutes les autres en ont.
Dans ma manière d'expliquer les choses je raisonne en tant qu'enseignant en APS que j'ai été pendant 23 ans.
Donc avant de faire fonctionner un être vivant je me suis posé la question (ou plutôt les) comment ça fonctionne, comment ça se déplace et qu'est ce que je vais lui faire faire. Tout sauf du naturalisme.

Donc à mon gout, mettre des enrênements dans la restitution d'un geste global est une incongruité.
par contre dans l'apprentissage, pédagogique, physique, je veux bien convenir que de façon passagère ils puissent contribuer à aider et se donner les moyens de gagner du temps (ou penser qu'on gagne du temps) mais même là, j'ai des doutes.
Dès lors qu'on accroche quelque chose à un endroit qui correspond au harnachement plutôt qu'à l'architecture du cheval est à mon sens, contraire à l'effet souhaité.

Quand je parles de méthodes désuètes, je ne dis pas obsolètes.
certes au moment de l'écriture de "L'école de Cavalerie" il n'y avait pas la vidéo ou l'équimétrix. Mais le sens de l'observation, l'empirisme, l'expérience et aussi un facteur chance a été le moteur d'une méthodologie pas si éloigné de la vérité. Et le fait de bien connaître comment cela fonctionne à l'intérieur comme à l'extérieur permet d'évaluer la validité d'une règle établie 300 plus tôt. c'est tout sauf du naturalisme. Ça s'appelle : les critères d'amélioration de la performance. Je sais ça ne fait trop Versailles.

Edité par gwenfs le 02-09-2009 à 18h15



Cherrycam

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Posté le 02/09/2009 à 17h44

Tout à fait d'accord avec toi !

Olivier2

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Posté le 02/09/2009 à 18h14

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Edité par olivier2 le 03-09-2009 à 07h51



Gwenfs

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Posté le 02/09/2009 à 18h35

Un peu long à lire et je ne vois pas trop le rapport avec ce que je viens d'écrire.

Même en citant Hunersdorf (pour l'abandon de la force et de la rectitude germanique, ce que la fédé actuelle en matière de dressage pourrait reprendre des idées) et Plinzer pour ses références à la Guérinière, on reste dans le formatage des écuyers antérieur à l'avènement de l'équitation de sport qui arrivera 20 ans plus tard et donc un peu prisonnier d'un dogme.

J'ai autant de réticences que vous sur les enrêments et artifices. Sauf que je les analyse avec des outils modernes et en aucun cas en opposition avec la vision de ces écuyers.

Et donc, pour mon analyse perso, effectivement il y a des multitudes de chevaux différents de races différentes avec des qualités différentes multipliées par autant de pratiques différentes et le dressage classique ne peut être à lui seul la réponse.et, à ce titre il ne peut y avoir une seule façon de les aborder. Et ce que vous définissez comme la nature du cheval à recevoir son cavalier, je le définit par le rapprochement des 2 centres de gravité.
Même si je dois corriger que le cheval ne reçoit pas la charge en son milieu et ne soutient pas avec son caractère mais avec beaucoup d'autres choses. j'ajoute que je suis un peu hermétique quant à la psychologie pour expliquer la locomotion.

Il y a du progrès, nous voilà rendu au 19 e certes en Allemagne du temps des empereurs. incorrigible.

Edité par gwenfs le 02-09-2009 à 18h38



Olivier2

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Posté le 02/09/2009 à 18h44

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Edité par olivier2 le 03-09-2009 à 07h57



Gwenfs

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Posté le 02/09/2009 à 19h00


olivier2 a écrit le 02/09/2009 à 18h44:
alors c'est que l'equitation vous échappe ...

court mais bref. Il ne suffit pas de pomper pompeusement dans les manuscrits pour ne pas dire les papyrus. Je passe plus de temps à user mes selles que ma chaise de bureau. Mais certes une équitation qui sent un peu la vache ou la poudre de canon.
Surtout qu'en finex, j'exprimais la même chose mais de façon moderne.
Mais je vois qu'à vous regarder écrire vous êtes incapables de regarder ce que les autres écrivent. C'est pas du nombrilisme aristocratique et hiératique ? O 2 mais on s'était habitué.

Edité par gwenfs le 02-09-2009 à 19h02



Olivier2

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Posté le 02/09/2009 à 19h13

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Edité par olivier2 le 03-09-2009 à 07h56



Gwenfs

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Posté le 02/09/2009 à 23h33


olivier2 a écrit le 02/09/2009 à 19h13:
pour avoir en effet la concordance des centres de gravité , il faut d'abord que le cheval vous livre son centre de gravité ... et non pas le point de mutualisation des contractions et autres résistances de force , cher à Baucher ... et retour à la case départ de ce que je vous ai dit ...

là je suis catégorique, qu'il le veuille ou pas, son centre de gravité il l'a, ou alors il échappe à la gravité terrestre. Allons un peu de sérieux. Par contre est ce que le cavalier est à même et en toutes circonstances de le ressentir, là rien n'est moins sur. La jeunesse du cheval, (par son manque d'équilibre) les transitions d'allures. Avec la pauvre expérience que j'ai, je pense que ce sont ces moments éphémères ou il semble que tout est à l'harmonie. Une forme d'isopraxie ?

On s'accroche, on s'égratigne quasi à chaque fois, et je ne pense pas que l'on soit si éloigné que ça. mais C'est vrai que j'ai une approche plutôt différente. Peut être plus souvent en selle et moins le nez dans des bouquins ???

Ps : pour illustré mon ressenti, il y a un instructeur de la région qui avait écrit un bouquin sur les résistances, pleines de références et de bibliographie. (j'ai d'ailleurs fait un stage chez lui) et bien incapable d'expliquer comment fonctionnait un cheval d'un point de vue anatomique. Parce que cette phrase "le point de mutualisation des contractions et autres résistances de force" lui ressemblait beaucoup.

Edité par gwenfs le 02-09-2009 à 23h38



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