| | [quote=gwenfs j=02/09/2009 h=12h57]
Comme il y a des confusions et des références désuètes.
Un petit rappel
Le souplesse : c'est la capacité à, une articulation à fonctionner dans la plus grande amplitude possible. La limite physio étant les butées osseuses.
Qu'est ce qu'on étire dans un travail d'assouplissement ? en 1 les fibres musculaires et leurs prolongements que sont leurs tendons. (effectivement on assouplie pas ses ligaments sauf de façon accidentelle)
Le renforcement musculaire c'est la recherche de l'augmentation et de la taille des fibres et myofibrille musculaires et ce dans leur plus grande amplitude. La vitesse de contraction par les synapses étant elle quasi innée. Elle se fait en charge ou en décharge ou en équilibre.
Donc : souplesse = recherche de l'amplitude
Musculation = recherche de la force dans son amplitude.
comme la problematique de l'equitation , c'est que les articulations du cheval sont ' dans le pli naturel " empechées de trouver leur amplitude normale , il est vain de vouloir developper la force alors que vous n'avez pas l'amplitude 'normale " .
désuètes n'est pas vraiment le bon mot .. |
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Mais sur ce point, justement, lié à la problématique des enrênements, je suis parfaitement d'accord.
Parce que de quoi parles t'on ?, c'est de l'usage à mauvais escient ou par méconnaissance de ceux ci.
J'ai trop vu de cas où pour l'anniversaire de la petite, on offre un gogue parce que toutes les autres en ont.
Dans ma manière d'expliquer les choses je raisonne en tant qu'enseignant en APS que j'ai été pendant 23 ans.
Donc avant de faire fonctionner un être vivant je me suis posé la question (ou plutôt les) comment ça fonctionne, comment ça se déplace et qu'est ce que je vais lui faire faire. Tout sauf du naturalisme.
Donc à mon gout, mettre des enrênements dans la restitution d'un geste global est une incongruité.
par contre dans l'apprentissage, pédagogique, physique, je veux bien convenir que de façon passagère ils puissent contribuer à aider et se donner les moyens de gagner du temps (ou penser qu'on gagne du temps) mais même là, j'ai des doutes.
Dès lors qu'on accroche quelque chose à un endroit qui correspond au harnachement plutôt qu'à l'architecture du cheval est à mon sens, contraire à l'effet souhaité.
Quand je parles de méthodes désuètes, je ne dis pas obsolètes.
certes au moment de l'écriture de "L'école de Cavalerie" il n'y avait pas la vidéo ou l'équimétrix. Mais le sens de l'observation, l'empirisme, l'expérience et aussi un facteur chance a été le moteur d'une méthodologie pas si éloigné de la vérité. Et le fait de bien connaître comment cela fonctionne à l'intérieur comme à l'extérieur permet d'évaluer la validité d'une règle établie 300 plus tôt. c'est tout sauf du naturalisme. Ça s'appelle : les critères d'amélioration de la performance. Je sais ça ne fait trop Versailles.