zorro02 a écrit le 28/01/2010 à 15h56: |
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Samsam avait dit justement sur son post que nous sommes à côté du cheval : un cheval honoraire, et que montez sur le cheval, on cherche à être en isopraxie.
On ne cherche pas à être pareil à côté et sur le cheval. |
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Je ne comprend pas le fait de vouloir être différent suivant que l'on se trouve à côté ou dessus. Une personne qui ne se fait pas respecter à pied ne le sera pas plus en étant à cheval (je me trompe peut être). Ceux qui braille à pied avec leurs chevaux ne sont pas non plus des bon cavaliers. Enfin j'arrive toujours pas à comprendre ce besoin de méthodes en passe de devenir maladifs pour bon nombres d'équitants (enfin si je sais que c'est lié à la piètre qualité de l'enseignement en général). Mais je ne trouve strictement rien de doux dans ces méthodes.
Je me souviens avoir assister à une démonstration d'Andy Booth, il y a quelques années (au début de l'introduction de ces méthodes en France) avec un étalon des Haras Nationnaux à St Lo, où le cheval à fini tremper de sueur à cause du stress en vingt minutes et tout le monde s'extasiaient car il ne l'avais pas toucher (ça m'a fait penser à une souris bloquer par un chat).
A l'inverse j'ai vu dernièrement un cheval de 28 ans (dressé par une élève d'Oliveira) qui n'avait pas été monté depuis deux ans, sortir tout le répertoire (piaffer, passage, changement de pieds jusqu'au temps) en 15 mn sans transpirer et sans forcer dans la plus grande légèreté.
Entre les deux j'ai fait mon choix depuis longtemps.
Quand j'entend le même Andy Booth chez Henriquet, dire qu'il faut qu'il reprenne le "zhorse" deux mois avant le salon de Paris car la dernière fois il l'a mis par terre (il est normalement débourré), cela me fait sourire.