que pensez vous du filet, du licol ou rien ?

 Répondre au sujet
Page(s) : 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 ... 31
Auteur
30220 vues - 460 réponses - 0 j'aime - 1 abonné

Donna22

Initié
 

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 76
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 12/05/2010 à 21h23

je reprend le theme autrement,

je pense que le cheval a un meilleur comportement en licol, et surtout que les cavaliers non confirmé ne devrai pas utiliser de filet, car la moindre erreure de votre part, puni le cheval.

jusqu'a présent, je n'ai vu que des avantages au licol et il n'y a absolument rien de dangeureux !

les chevaux nous accepte, jamais l'homme ne pourras les empêcher d'être imprivisible, et c'est pas ton filet qui va le retenir !!!

Edité par donna22 le 17-05-2010 à 00h15


Sujet déplacé - 
Modérateur : bianca_jones

Jooker

Novice

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 37
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h02

Merci d'avoir répondu à ma question...
Pour reprendre sur les effets du mors un petit exemple tiré d'un livre :

La bouche du cheval est très sensible, et une pression sur la mandibule nue, derrière les canines et devant les molaires, est douloureux. De nos jours, on cherche de plus en plus à collaborer avec nos chevaux plutôt que de les subordonner totalement. On cherche même à les comprendre et à les chuchoter pour avoir leur avis sur le traitement qu’ils subissent. On recherche des selles sans arçon pour ne pas avoir des points de pression sur leur dos et on commence à comprendre les effets néfastes des fers à cheval. Il est alors extraordinaire qu’on utilise toujours l’instrument de torture qui est le mors dans la bouche du cheval. Sur ce point, nous continuons de communiquer avec le cheval par une méthode qui lui inflige beaucoup de douleur. Il est évident que le mors n’est pas du tout nécessaire pour communiquer avec le cheval, il n’est qu’un vestige hérité de coutumes anciennes, et ceci a été démontré par de nombreux entraîneurs de chevaux de pointe.

La conduite
Le cheval est un animal de fuite et il va courir pour échapper à la douleur, même l’anticipation de la douleur. Si la douleur persiste, ou même augmente quand le cavalier tire encore plus sur le mors, la douleur devient une panique qui à son tour fait que le cheval s’emballe. Le cheval est maintenant aveuglé de peur et n’a que la fuite en tête. En tant que cavalier on est dans une situation de danger grave.

Effets sur la bouche
Le mors repose sur la mandibule. Cette mandibule est recouverte de, et dépend pour son alimentation de son périoste, une couche tissulaire très fine qui accommode des vaisseaux sanguins et des nerfs. Il est ensuite couvert de la muqueuse buccale, un tissu très sensitif de 2 mm d’épaisseur. La pression exercée par le mors varie avec le type de mors et la force appliquée par le cavalier ou le meneur. Le mors comprime alors la muqueuse buccale et le périoste, ce qui oblitère les vaisseaux sanguins et donne des inflammations. Ces périostites entraînent à son tour des ossifications sur le bord supérieur de la mandibule. Le nerf mandibulaire sort de l’os à cet endroit. Il conduit les sensations de la mandibule, de la lèvre inférieure et de la joue.

Effets sur la tenue et la fonction locomotrice
On peut dire que le cheval avec mors est un « boiteux de bouche ». Il essaie d’éviter la douleur et adapte une position non physiologique de la tête, ainsi que des mouvements divers pour échapper aux douleurs. Il y a un rétrécissement par réflexe des voies respiratoires supérieures, ce qui diminue le transport d’oxygène dans les poumons, et par conséquence diminue l’oxygénation du sang. Le cheval se fatigue plus vite, et des accidents sont plus fréquents. Une performance maximale du corps n’est pas possible à cause d’un métabolisme réduit.

Effets sur la fonction respiratoire
Le cheval avec mors essaie de se débarrasser de ce corps étranger et il produit de la salive par réflexe. Sa respiration est handicapée à cause du conflit des réflexes « avaler » et « respirer », puisque le larynx est à moitié fermé. L’air utilisé est retenu dans les poumons, et la rétention de CO2 donne une acidification du sang avec des conséquences métaboliques correspondantes. Le pharynx représente le passage entre la cavité buccale et l’œsophage mais l’endroit est aussi à considérer comme la division en voie respiratoire et voie digestive. A ce niveau il y a des réflexes qui ferment la voie digestive ou la voie respiratoire dépendant de la fonction demandée. S’il y a de la nourriture (ou autre chose comme un mors) dans la bouche, le réflexe d’avaler se prépare et la respiration est interrompue dans les voies respiratoires profondes. Si par contre l’animal est en mouvement et a besoin de beaucoup d’oxygène, la salivation et le réflexe d’avaler sont arrêtées et les voies respiratoires sont libres et élargies. La nature n’a pas prévu de manger en simultané avec des mouvements rapides. Si l’animal a quelque chose dans la bouche, sa physiologie le veut au calme sans aucune raison de courir, avec une respiration petite et calme, et avec la production de salive pour une digestion optimale. C’est de tromper les nerfs et les réflexes d’un animal que de lui mettre quelque chose dans la bouche et de lui demander de faire en même temps des mouvements.

Effets sur les dents et le système digestif
Le cheval essaie d’éviter la douleur causée par le mors. Il utilise ses muscles pour tirer la mâchoire inférieure vers l’arrière. Les dernières molaires inférieures sont alors moins usées et ils endommagent la muqueuse de la mâchoire supérieure. C’est à la fois la conséquence d’une mastication tête haute et un retirement de la mâchoire inférieure vers l’arrière pour éviter la pression douloureuse du mors. Les dents doivent alors être revues et limées fréquemment, mais comme elles ont une croissance limitée, il se peut que le cheval n’ait plus de molaires et qu’il ne peut plus se nourrir avec sa nourriture de base, à savoir l’herbe et le foin. Si les animaux ne paîtront pas ils n’usent pas leurs incisives, elles deviendront trop longues donnant moins de friction et moins de résistance pour les molaires, qui elles poussent plus vite. La mâchoire est pressée vers le dehors, l’articulation des mâchoires commence à faire mal et le processus de mastication normal n’est guère plus possible. On peut facilement prévenir les problèmes dentaires des chevaux en les donnant à manger au ras du sol, en les faisant paître et les monter sans mors. Les animaux vivant libres dans la nature n’ont pas de tels problèmes, c’est-à-dire que c’est les humains qui leurs causent ces supplices non nécessaires.


Erell29

Membre ELITE Argent
  

Trust : 254  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8838
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h04

Quel livre Joker ?

Epona56

Membre d'honneur
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2521
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h04

Peut on savoir l'auteur du dit livre?

Lalibellule

Membre d'honneur
  

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2330
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h04

Et quelles sont tes sources s'il te plait joker ?...

Epona56

Membre d'honneur
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2521
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h04

synchro les filles!

Erell29

Membre ELITE Argent
  

Trust : 254  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8838
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h05

Lalibellule

Membre d'honneur
  

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 2330
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h06

Ah oui, bien synchro là...

Razorblade

Membre VIP
 

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 4062
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h06


missaze a écrit le 13/05/2010 à 00h01:


Ben je pense qu'une fois qu'il a déjà apprit a avoir la main fixe(en licol pour ce cas), c'est déjà un très gros bon point.

Puis en filet, le fait d'avoir la main fixe évitera les coups de rênes tirait un peu dans tout les sens.. même si ce n'est pas parfait..avec encore un peu de boulot, le cavalier apprendra a doser ses mains petit a petit..fin j'pense.

Bon dans tout les cas, moi j'suis quazi débutante, je monte en filet, je n'ai pas les mains fixes, et je ne pense pas faire du mal a ma jument pour autant.
Mais c'est vrai que le fait de mettre un licol sous le filet peut être super intéressant pour éviter de faire mal a la bouche de son cheval inutilement...
(encore une fois, je suis cavalière d'extérieur, donc je parle, lors de balade).. c'est clair que faire du dressage en licol, c'st moyen au niveau de la précision...


Ah oui là dessus je suis d'accord, je voulais juste préciser que ça ne résoudra pas tout les défauts des débutants vis-à-vis du mors

Missaze

Compte supprimé


0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h07


razorblade a écrit le 13/05/2010 à 00h06:


Ah oui là dessus je suis d'accord, je voulais juste préciser que ça ne résoudra pas tout les défauts des débutants vis-à-vis du mors


C'est certains oui...

Elfik

Membre ELITE Argent

Trust : 22  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7573
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h08


jooker a écrit le 13/05/2010 à 00h02:
Merci d'avoir répondu à ma question...
Pour reprendre sur les effets du mors un petit exemple tiré d'un livre :

La bouche du cheval est très sensible, et une pression sur la mandibule nue, derrière les canines et devant les molaires, est douloureux. De nos jours, on cherche de plus en plus à collaborer avec nos chevaux plutôt que de les subordonner totalement. On cherche même à les comprendre et à les chuchoter pour avoir leur avis sur le traitement qu’ils subissent. On recherche des selles sans arçon pour ne pas avoir des points de pression sur leur dos et on commence à comprendre les effets néfastes des fers à cheval. Il est alors extraordinaire qu’on utilise toujours l’instrument de torture qui est le mors dans la bouche du cheval. Sur ce point, nous continuons de communiquer avec le cheval par une méthode qui lui inflige beaucoup de douleur. Il est évident que le mors n’est pas du tout nécessaire pour communiquer avec le cheval, il n’est qu’un vestige hérité de coutumes anciennes, et ceci a été démontré par de nombreux entraîneurs de chevaux de pointe.

La conduite
Le cheval est un animal de fuite et il va courir pour échapper à la douleur, même l’anticipation de la douleur. Si la douleur persiste, ou même augmente quand le cavalier tire encore plus sur le mors, la douleur devient une panique qui à son tour fait que le cheval s’emballe. Le cheval est maintenant aveuglé de peur et n’a que la fuite en tête. En tant que cavalier on est dans une situation de danger grave.

Effets sur la bouche
Le mors repose sur la mandibule. Cette mandibule est recouverte de, et dépend pour son alimentation de son périoste, une couche tissulaire très fine qui accommode des vaisseaux sanguins et des nerfs. Il est ensuite couvert de la muqueuse buccale, un tissu très sensitif de 2 mm d’épaisseur. La pression exercée par le mors varie avec le type de mors et la force appliquée par le cavalier ou le meneur. Le mors comprime alors la muqueuse buccale et le périoste, ce qui oblitère les vaisseaux sanguins et donne des inflammations. Ces périostites entraînent à son tour des ossifications sur le bord supérieur de la mandibule. Le nerf mandibulaire sort de l’os à cet endroit. Il conduit les sensations de la mandibule, de la lèvre inférieure et de la joue.

Effets sur la tenue et la fonction locomotrice
On peut dire que le cheval avec mors est un « boiteux de bouche ». Il essaie d’éviter la douleur et adapte une position non physiologique de la tête, ainsi que des mouvements divers pour échapper aux douleurs. Il y a un rétrécissement par réflexe des voies respiratoires supérieures, ce qui diminue le transport d’oxygène dans les poumons, et par conséquence diminue l’oxygénation du sang. Le cheval se fatigue plus vite, et des accidents sont plus fréquents. Une performance maximale du corps n’est pas possible à cause d’un métabolisme réduit.

Effets sur la fonction respiratoire
Le cheval avec mors essaie de se débarrasser de ce corps étranger et il produit de la salive par réflexe. Sa respiration est handicapée à cause du conflit des réflexes « avaler » et « respirer », puisque le larynx est à moitié fermé. L’air utilisé est retenu dans les poumons, et la rétention de CO2 donne une acidification du sang avec des conséquences métaboliques correspondantes. Le pharynx représente le passage entre la cavité buccale et l’œsophage mais l’endroit est aussi à considérer comme la division en voie respiratoire et voie digestive. A ce niveau il y a des réflexes qui ferment la voie digestive ou la voie respiratoire dépendant de la fonction demandée. S’il y a de la nourriture (ou autre chose comme un mors) dans la bouche, le réflexe d’avaler se prépare et la respiration est interrompue dans les voies respiratoires profondes. Si par contre l’animal est en mouvement et a besoin de beaucoup d’oxygène, la salivation et le réflexe d’avaler sont arrêtées et les voies respiratoires sont libres et élargies. La nature n’a pas prévu de manger en simultané avec des mouvements rapides. Si l’animal a quelque chose dans la bouche, sa physiologie le veut au calme sans aucune raison de courir, avec une respiration petite et calme, et avec la production de salive pour une digestion optimale. C’est de tromper les nerfs et les réflexes d’un animal que de lui mettre quelque chose dans la bouche et de lui demander de faire en même temps des mouvements.

Effets sur les dents et le système digestif
Le cheval essaie d’éviter la douleur causée par le mors. Il utilise ses muscles pour tirer la mâchoire inférieure vers l’arrière. Les dernières molaires inférieures sont alors moins usées et ils endommagent la muqueuse de la mâchoire supérieure. C’est à la fois la conséquence d’une mastication tête haute et un retirement de la mâchoire inférieure vers l’arrière pour éviter la pression douloureuse du mors. Les dents doivent alors être revues et limées fréquemment, mais comme elles ont une croissance limitée, il se peut que le cheval n’ait plus de molaires et qu’il ne peut plus se nourrir avec sa nourriture de base, à savoir l’herbe et le foin. Si les animaux ne paîtront pas ils n’usent pas leurs incisives, elles deviendront trop longues donnant moins de friction et moins de résistance pour les molaires, qui elles poussent plus vite. La mâchoire est pressée vers le dehors, l’articulation des mâchoires commence à faire mal et le processus de mastication normal n’est guère plus possible. On peut facilement prévenir les problèmes dentaires des chevaux en les donnant à manger au ras du sol, en les faisant paître et les monter sans mors. Les animaux vivant libres dans la nature n’ont pas de tels problèmes, c’est-à-dire que c’est les humains qui leurs causent ces supplices non nécessaires.




On est tous d'accord avec ça, mon vieux (encore que, bon, les Pieta ça va deux minutes).

Mais dans ces cas-là, dirige ton combat pas contre des petits cavaliers de forums amateurs, mais contre la fédération et le système d'éducation des cavaliers mis en place, qui est complètement mal fait. Il faut prendre le mal à la racine, quand on y va avec les grands mots...

Jooker

Novice

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 37
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h14

L'article traduit :
Le cheval sans mors par Dr. Méd. Kai Stensrod
Et bibliographie :
Cook, W. Robert et Strasser, Hiltrud : Metal in the mouth. The abusive effect of bitted bridles.

J'était tomber dessus sur un autre forum où je suis depuis plus d'un an et qui m'a fait totalement changer de point de vue.

Elfik

Membre ELITE Argent

Trust : 22  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7573
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h18


jooker a écrit le 13/05/2010 à 00h14:
L'article traduit :
Le cheval sans mors par Dr. Méd. Kai Stensrod
Et bibliographie :
Cook, W. Robert et Strasser, Hiltrud : Metal in the mouth. The abusive effect of bitted bridles.

J'était tomber dessus sur un autre forum où je suis depuis plus d'un an et qui m'a fait totalement changer de point de vue.


Je suis présentement en train de lire une thèse vétérinaire sur le sujet.

Erell29

Membre ELITE Argent
  

Trust : 254  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8838
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h19

Intéressant !

Enfin pour moi, cela reste du bon sens de monter sans mors à partir du moment où l'on s'est détaché de toutes techniques (ou désir de techniques) et que l'on ne cherche que le confort du cheval...

Erell29

Membre ELITE Argent
  

Trust : 254  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 8838
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h19


elfik a écrit le 13/05/2010 à 00h18:


Je suis présentement en train de lire une thèse vétérinaire sur le sujet.


Que dit elle ?

Jooker

Novice

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 37
0 j'aime    
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
Posté le 13/05/2010 à 00h21


erell29 a écrit le 13/05/2010 à 00h19:

Enfin pour moi, cela reste du bon sens de monter sans mors à partir du moment où l'on s'est détaché de toutes techniques (ou désir de techniques) et que l'on ne cherche que le confort du cheval...


Je suis tout à fait d'accord...
Page(s) : 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 ... 31
que pensez vous du filet, du licol ou rien ?
 Répondre au sujet