erell29 a écrit le 13/05/2010 à 00h19: |
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Je sais pas, je suis en cours de lecture
Bon en clair, si, je peux déjà dire quelques trucs.
En gros, la nana qui l'a écrite a étudié les effets du mors sur la tête et la bouche du cheval. Ce qu'elle dit, c'est qu'un mors bien adapté à la bouche du cheval, dans un matériau étudié spécialement pour, n'est pas nocif. Ce qui risque d'être nocif, c'est la main du cavalier au bout. Mais tant que la main agit correctement et que les effets du mors sont dosés et répartis, ça ne pose pas de soucis.
Evidemment le plus dur c'est de savoir agir correctement, et c'est là qu'à mon avis le débat est biaisé. En mors comme en licol, si on sait pas se servir de ses mains... On risquera tout autant de faire mal au cheval.
En licol, je songe notamment au fait que par rapport au mors on agit beaucoup plus sur la nuque, or la nuque est un endroit extrêmement sensible. Les filets sont de plus en plus étudiés (passages d'oreilles, muserolle intégrés, têtières reculées voire dédoublées), mais les licols, c'est juste un fil à couper le beurre posé sur la nuque. Donc la pression ne se fait pas sur la bouche, la langue ou que sais-je, mais sur le chanfrein et donc la nuque, endroits tout aussi sensibles et délicats.
L'un et l'autre ne sont donc à mon avis guère comparables, mais bel et bien complémentaires.
Donc au lieu de faire son Don Quichotte à s'attaquer à de tels moulins à vent, questionnez ce qu'on vous a appris, soyez sûrs de bien utiliser vos mains et votre corps tout entier. Il est là, le vrai problème.