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Le ldr, tome 2
Posté le 12/07/2010 à 13h34
vallam
Posté le 12/07/2010 à 13h34
Concernant la musculation, le LDR muscle essentiellement les épaules. Je m'explique : le LDR amenant à des degrés (selon la hauteur choisie) divers un fort arrondi du dos, il étire principalement les muscles dorsaux et de croupe. Un muscle étiré ne se muscle pas ; seul un muscle en contraction peut se muscler. Du coup, en attitude LDR, sont contractés (et donc musclés) les muscles de la base de l'encolure, ceux des épaules (je vais y revenir) et ceux des flancs, ce qui donne des chevaux assymétriques dans leur développement (grosse avant-main contre une arrière-main de poulain ; gros ventre contre un cheval plus athlétique).
Concernant le développement des épaules, il vient du fait que l'avant-main, en position de LDR est plus lourde et est portée exclusivement par les épaules pour la simple et bonne raison que l'encolure est basse. Une encolure basse, quelle que soit l'impulsion et la qualité de l'encolure est portée par les épaules (la croupe, elle ne porte, en LDR, que la queue) or une encolure, cela fait facilement 100 kg... 100 kg que les épaules portent 50 minutes par jour (quel que soit le LDR), 6 jours par semaines, 4 semaines par mois. Ce fait explique aussi pourquoi un cheval en LDR verrouille ses épaules et adopte un mouvement mécanique des épaules (crawl) : physiquement, pour bouger, il n'a pas le choix, il doit raidir ses articulations. En 3 mois de LDR, votre cheval va être transformé de l'avant-main et du bide, mais pas musclé pour autant correctement ni harmonieusement : le dos ne reste qu'étiré et non musclé... Du coup, quand un cheval travaillé en LDR est repris dans une attitude "présentation", le dos se creuse. Et ça, on le voit chez tous ces "grands" : l'attitude sur le carré se fait dos creux, postérieurs en arrière, épaules verrouillées car après des années de LDR elles ne savent plus fonctionner autrement et postérieurs en retard dans leur mouvement.
Et on peut juger les "grands." Faut-il être écrivain pour dire ce qu'on a pensé du dernier Marc Lévy ? Dois-je être chanteuse pour juger un album de Jenyfer ? Dois-je être un peintre reconnu pour dire que je n'aime pas un Picasso ? Alors, si on attend que seuls les "grands" se jugent, Power&Paint tournerait encore à la longe dans son bel enrênement...