Trotteur réformé : évolution de Terre

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Terre83

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Trotteur réformé : évolution de Terre
Posté le 03/09/2011 à 10h11

Bonjour CA!

A la base, j'avais créé ce poste pour avoir des infos sur l'équitation transmise par les écuyers de Saumur. Mon sujet de base était :

"Alors voila, j'aurais bientôt la chance de pouvoir prendre des cours avec un ancien écuyer de Saumur.
Qui a déjà eu cette occasion? Quelle équitation transmettent-ils?
Je suis preneuse de toute info"


En effet quand j'ai eu ma jument, j'ai eu l'occasion 2 ans après, en changeant de pension, de prendre des cours avec un ancien écuyer. Les premières pages répondent donc à cette question, puis dans la continuité, j'ai décidé de conserver ce poste pour partager mes cours et donc l'évolution de ma jument.

Donc petite présentation :

* Terre est une trotteuse réformée, qui est entrée dans ma vie en février 2010, à moins de 3 ans.
En fin d'année 2011, nous changeons de pension et commençons les cours avec ce moniteur. Terre a alors 4 ans et demi.

Terre ne connait à ce moment là que les choses très basiques : marcher, trotter vite, sur les épaules, en tirant (tête en l'air, presque à la verticale), tourner large, galoper à partir du trot de course dans un galop très rapide, sans équilibre ni souplesse, et en prenant la main.
Terre a des bases un peu plus correctes en longe, et sait évoluer, plus ou moins proprement aux 3 allures.

Elle a bien évidemment été vue par dentiste et ostéo à son arrivée, et est suivie annuellement.

Il y a trois ans, après un an de crises, Terre a perdu la vue de son œil gauche, suite à une uvéite.

Cliquez pour voir l'image   Cliquez pour voir l'image   

* Sinon de mon côté, avant l'achat de Terre, j'avais fait du club pendant 5-6ans, j'ai passé mon galop 3 et avait un "soit disant niveau galop 5". J'ai arrêté pendant 4 ans, avant de reprendre 2ans dans un autre club, où j'ai passé mon galop 4.
Deux après cette reprise, j'ai récupéré Terre et quitté ce club.

Petite anecdote "amusante" : à mes débuts avec mon moniteur, il estimait mon niveau à... un galop 2.. voila voila... lol)

Édité par terre83 le 22-04-2018 à 17h10

Doudou.nev

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Posté le 06/11/2011 à 10h51

c'est vraiment agréable de te lire ! :) On en veut encore ! :)

Qualicoeur

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Posté le 06/11/2011 à 14h00


terre83 a écrit le 06/11/2011 à 10h48:


Oula il m'avait tout l'air d'être sacrément inconscient ce bonhomme!

Pour le côté militaire, je suis assez d'accord, même si pourtant, avant de prendre des cours avec l'écuyer, c'est ce que je recherchais : enfin un enseignement rigoureux!

Personnellement je prends bien plus plaisir avec ma jument depuis que j'apprends à monter de cette façon. Ce n'est même pas un enseignement dur, mais vraiment "pointu" et exigeant et je pense cela indispensable dans toute progression.

Car quand je vois mes anciens clubs, certes toutes les filles s'amusaient lors de leur cours, mais justement trop d'amusement, pas assez de rigueur.. pas assez précis, pas de concentration... Je pense que si l'on veux vraiment progresser, on est pas la "pour rigoler".
Après je pense, tout dépends de ses objectifs et de ses préférences.

Moi mes séances, c'est loin d'être le bagne, j'attends chacun de mes cours avec grande impatience, c'est juste que du début à la fin, on est concentré et ça ne nous empêche pas d'être parfaitement détendu. Et je prends bien plus de plaisir ainsi, en voyant ma progression, celle de ma jument, en comprenant ce que je fais., en sachant que ce que nous apprenons, est juste! (et c'est extrêmement rassurant quand il s'agit comme dans mon cas de démarrer un jeune cheval)..
Et l'écuyer qui m'enseigne est une personne très agréable.

Après je pense que chacun recherche quelque chose de différent à cheval


Je suis d'accord avec toi, ça fait 2ans que j'ai pas monté à cheval, mais moi aussi avant je m'ennuyais terriblement, pdt mes cours.
C'est pour ça d'ailleurs que je n'ai jamais repris en club et que je ne compte pas reprendre en club.
Je compte même monter seule, après m'avoir acheter un cheval, parce que je bosse bcp mieux seule, je suis concentré, je ne manque pas d'idée pour bosser, je me fais des scéances intense, et surtout je peux faire un planning approprié au cheval.
Pour moi mieux vaut bosser tout seul à sa façon que d'avoir un mauvais enseignement comme dans 99% des clubs. L'équitation n'est certes pas une sciences exacts, mais depuis quelques tps, comme je ne monte plus à cheval, je me suis plongé dans les livres, et notamment ceux des grands maîtres, et j'ai appris bcp, et je me suis rendue compte à quel point les cavaliers faisaient fausse route, et notamment les enseignants, qui nous apprenent vrmt n'importe quoi!
L'éleve prend l'habitude de bosser comme cela et après bonjour pour se déshabituer!
Pour moi le mieux c'est de faire quelques stages chez des grands cavaliers reconnus ou alors de monter tous les jours avec mais la c'est pas le même budget ;)

Terre83

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Posté le 06/11/2011 à 15h28


qualicoeur a écrit le 06/11/2011 à 14h00:


Je suis d'accord avec toi, ça fait 2ans que j'ai pas monté à cheval, mais moi aussi avant je m'ennuyais terriblement, pdt mes cours.
C'est pour ça d'ailleurs que je n'ai jamais repris en club et que je ne compte pas reprendre en club.
Je compte même monter seule, après m'avoir acheter un cheval, parce que je bosse bcp mieux seule, je suis concentré, je ne manque pas d'idée pour bosser, je me fais des scéances intense, et surtout je peux faire un planning approprié au cheval.
Pour moi mieux vaut bosser tout seul à sa façon que d'avoir un mauvais enseignement comme dans 99% des clubs. L'équitation n'est certes pas une sciences exacts, mais depuis quelques tps, comme je ne monte plus à cheval, je me suis plongé dans les livres, et notamment ceux des grands maîtres, et j'ai appris bcp, et je me suis rendue compte à quel point les cavaliers faisaient fausse route, et notamment les enseignants, qui nous apprenent vrmt n'importe quoi!
L'éleve prend l'habitude de bosser comme cela et après bonjour pour se déshabituer!
Pour moi le mieux c'est de faire quelques stages chez des grands cavaliers reconnus ou alors de monter tous les jours avec mais la c'est pas le même budget ;)


Tout à fait d'accord avec toi!

Malheureusement, tout le monde n'a pas la capacité d'évoluer seul dans le bon sens, même avec de bonnes lectures (moi la première).
Moi, tu me met seule dans une carrière, je n'arrive pas à faire une séance structurée, avec des idées d'exercices constructifs et appropriés et je prends bien vite de mauvaises habitudes.

Tu as la chance d'y parvenir

Qumal

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Posté le 06/11/2011 à 17h50

Ton post est super, c'est intéressant d'avoir ces comptes-rendus, ne t'arrête pas surtout (et n'hésite pas avec les pavés ).

Pour info, tu payes combien les cours ? MP si tu préfères.

Jesss

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Posté le 06/11/2011 à 18h28

C'est très intéressant de te lire. On sent que tu as trouvé l'homme de cheval qu'il vous fallait pour avancer toutes les 2.

J'ai la chance d'être dans un centre où un instructeur vient régulièrement et j'espère pouvoir dès janvier prendre des cours avec lui et mon rouquin.

J'aime la façon dont tu dépeint ton instructeur, j'aime ce genre de personne.

Terre83

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Posté le 07/11/2011 à 09h21


qumal a écrit le 06/11/2011 à 17h50:
Ton post est super, c'est intéressant d'avoir ces comptes-rendus, ne t'arrête pas surtout (et n'hésite pas avec les pavés ).

Pour info, tu payes combien les cours ? MP si tu préfères.


Merci et ne t'inquiète pas, chaque cours continuera de faire l'objet d'un joli pavé lol

MP envoyé


jesss a écrit le 06/11/2011 à 18h28:
C'est très intéressant de te lire. On sent que tu as trouvé l'homme de cheval qu'il vous fallait pour avancer toutes les 2.

J'ai la chance d'être dans un centre où un instructeur vient régulièrement et j'espère pouvoir dès janvier prendre des cours avec lui et mon rouquin.

J'aime la façon dont tu dépeint ton instructeur, j'aime ce genre de personne.


Oui c'est tout à fait ça, j'ai enfin trouvé l'instructeur que j'attendais depuis que j'ai ma jument

Et je serais très curieuse de voir ce que donnent les cours avec ton instructeur, j'espère que ce ne sera que du bon!

Edité par terre83 le 07-11-2011 à 09h23



Vieuxtruc

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Posté le 07/11/2011 à 11h20

Les écuyers de Saumur qui ont portés la tunique Noire qu'ils soient de l'ancienne école puisque j'y ai fait mes débuts (Avant l'entrée de civils en 1972) ou d'une école plus récente ont été formés pour instruire. Le rôle des écuyers n'ayant jamais été d'être le conservatoire de l'école de Française, qu'ils doivent posséder à fond, mais de faire progresser l'enseignement de l'équitation en général pour le plus grand bien être du cheval et la compréhension du cavalier. Le problème de la ''rigueur '' n'est directement inspiré que par l'obtention du meilleur être possible du cheval. Aucun ne dira que tel ou tel travail CSO CCE ou Dress. ne l'intéresse pas. Toute fois et cela le plus important il considérera pour les raisons précitées que tel cheval ou tel cavalier n'a (pour le moment pas la capacité de réaliser tel ou tel mouvement. Les lignes de progressions se font donc en tenant compte des paramètres physiques et psychologique des 2 intervenants (cheval et cavalier) Le but suprême de tout enseignant étant de former un couple uni qui fonctionne. Cela devrait être le cas pour tous les enseignants, mais malheureusement les contingences financières fixées par les CE et le système de formation actuel ne permets pratiquement plus d'arriver à cet idéal. L'enseignement est trop souvent basé sur des expériences individuelles (souvent empiriques)) qui sont enseignées comme des lois définies. Ceci nuit à l'équitation et permets beaucoup de dérives. (à mon avis 75% au moins).

Qualicoeur

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Posté le 07/11/2011 à 19h05


vieuxtruc a écrit le 07/11/2011 à 11h20:
Les écuyers de Saumur qui ont portés la tunique Noire qu'ils soient de l'ancienne école puisque j'y ai fait mes débuts (Avant l'entrée de civils en 1972) ou d'une école plus récente ont été formés pour instruire. Le rôle des écuyers n'ayant jamais été d'être le conservatoire de l'école de Française, qu'ils doivent posséder à fond, mais de faire progresser l'enseignement de l'équitation en général pour le plus grand bien être du cheval et la compréhension du cavalier. Le problème de la ''rigueur '' n'est directement inspiré que par l'obtention du meilleur être possible du cheval. Aucun ne dira que tel ou tel travail CSO CCE ou Dress. ne l'intéresse pas. Toute fois et cela le plus important il considérera pour les raisons précitées que tel cheval ou tel cavalier n'a (pour le moment pas la capacité de réaliser tel ou tel mouvement. Les lignes de progressions se font donc en tenant compte des paramètres physiques et psychologique des 2 intervenants (cheval et cavalier) Le but suprême de tout enseignant étant de former un couple uni qui fonctionne. Cela devrait être le cas pour tous les enseignants, mais malheureusement les contingences financières fixées par les CE et le système de formation actuel ne permets pratiquement plus d'arriver à cet idéal. L'enseignement est trop souvent basé sur des expériences individuelles (souvent empiriques)) qui sont enseignées comme des lois définies. Ceci nuit à l'équitation et permets beaucoup de dérives. (à mon avis 75% au moins).

Tu peux le dire 99% des enseignants sont mauvais, quand on entend sur les terrains de concours: "tire et donne des coups de talons devant l'obstacles" quand on entend " arrête de bidouiller dans sa bouche" et j'en passe.
Je suis dégouté de l'enseignement...

Terre83

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Posté le 07/11/2011 à 23h01


vieuxtruc a écrit le 07/11/2011 à 11h20:
Les écuyers de Saumur qui ont portés la tunique Noire qu'ils soient de l'ancienne école puisque j'y ai fait mes débuts (Avant l'entrée de civils en 1972) ou d'une école plus récente ont été formés pour instruire. Le rôle des écuyers n'ayant jamais été d'être le conservatoire de l'école de Française, qu'ils doivent posséder à fond, mais de faire progresser l'enseignement de l'équitation en général pour le plus grand bien être du cheval et la compréhension du cavalier. Le problème de la ''rigueur '' n'est directement inspiré que par l'obtention du meilleur être possible du cheval. Aucun ne dira que tel ou tel travail CSO CCE ou Dress. ne l'intéresse pas. Toute fois et cela le plus important il considérera pour les raisons précitées que tel cheval ou tel cavalier n'a (pour le moment pas la capacité de réaliser tel ou tel mouvement. Les lignes de progressions se font donc en tenant compte des paramètres physiques et psychologique des 2 intervenants (cheval et cavalier) Le but suprême de tout enseignant étant de former un couple uni qui fonctionne. Cela devrait être le cas pour tous les enseignants, mais malheureusement les contingences financières fixées par les CE et le système de formation actuel ne permets pratiquement plus d'arriver à cet idéal. L'enseignement est trop souvent basé sur des expériences individuelles (souvent empiriques)) qui sont enseignées comme des lois définies. Ceci nuit à l'équitation et permets beaucoup de dérives. (à mon avis 75% au moins).


Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites, et dans vos propos, je retrouve tout à fait l'enseignant et l'enseignement auquel j'ai droit actuellement

Terre83

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Posté le 07/11/2011 à 23h01


vieuxtruc a écrit le 07/11/2011 à 11h20:
Les écuyers de Saumur qui ont portés la tunique Noire qu'ils soient de l'ancienne école puisque j'y ai fait mes débuts (Avant l'entrée de civils en 1972) ou d'une école plus récente ont été formés pour instruire. Le rôle des écuyers n'ayant jamais été d'être le conservatoire de l'école de Française, qu'ils doivent posséder à fond, mais de faire progresser l'enseignement de l'équitation en général pour le plus grand bien être du cheval et la compréhension du cavalier. Le problème de la ''rigueur '' n'est directement inspiré que par l'obtention du meilleur être possible du cheval. Aucun ne dira que tel ou tel travail CSO CCE ou Dress. ne l'intéresse pas. Toute fois et cela le plus important il considérera pour les raisons précitées que tel cheval ou tel cavalier n'a (pour le moment pas la capacité de réaliser tel ou tel mouvement. Les lignes de progressions se font donc en tenant compte des paramètres physiques et psychologique des 2 intervenants (cheval et cavalier) Le but suprême de tout enseignant étant de former un couple uni qui fonctionne. Cela devrait être le cas pour tous les enseignants, mais malheureusement les contingences financières fixées par les CE et le système de formation actuel ne permets pratiquement plus d'arriver à cet idéal. L'enseignement est trop souvent basé sur des expériences individuelles (souvent empiriques)) qui sont enseignées comme des lois définies. Ceci nuit à l'équitation et permets beaucoup de dérives. (à mon avis 75% au moins).


Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites, et dans vos propos, je retrouve tout à fait l'enseignant et l'enseignement auquel j'ai droit actuellement

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Posté le 12/11/2011 à 21h00


Tiens nous au courant de tes futurs cours

Tangram

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Posté le 12/11/2011 à 22h49

Souvent je vous trouve très injuste avec les anciens militaires. Il faut reconnaître que tout ce qui touche à l'armée est aujourd'hui suspect. Je me replace dans le cadre de ce qu'étaient les régiments de cavalerie lors de la conscription. Des jeunes gens qui n'avaient rien demandés à personne étaient obligés d'effectuer leur service militaire. Quelquefois, sans que jamais ils n 'aient vu un cheval ils ont été affectés à des régiments de cavalerie. Un escadron était toujours composé d'une centaine de personnes. Il fallait donc apprendre, autant que faire se peut, à monter à des personnes qui n'avaient au mieux que de très rares notions. En plus de l'équitation leur formation devait aussi en faire des combattants capables de défendre leur pays (Pour eux c'était quand même souvent apprendre à sauver sa peau). Afin que chacun ne fasse ce qui lui plaît les mouvements et leur vitesse d'exécution ont été codifiés. Le montoir à gauche par exemple lui ne relevait que du sens pratique puisque on portait des sabres il était impossible de monter à droite. Aussi lorsque les chevaux étaient réunis cela aurait fait une belle pagaille si chacun faisait selon sa volonté, la pagaille étant souvent déjà assez grande lorsque chacun faisait ce qu'il pouvait. Donc les méthodes, qui ont évoluées avec le temps, ont été mises en place. Le respect du cheval ressortait des règlements puisque par exemple les chevaux étaient nourris à 5 heures du matin, mais n'étaient pas monté avant 7 heures afin de favoriser la digestion et ainsi de réduire de façon significative les ennuis biliaires. Aujourd'hui au nom de la liberté je vois des chevaux nourris à 8 heures et montés à 8 heures 45 etc... Il faut quelquefois aussi se dire que le cheval animal grégaire aime une certaine ritualisation qui le met en sécurité. Tout ceci était enseigné parce que recherché par les écuyers afin de nuire le moins possible aux chevaux. Ceci demande une bonne maîtrise de soi et une autodiscipline évidente. Si je veux dresser, le premier à dresser est moi même.

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Posté le 12/11/2011 à 22h51

Excusez moi j'ai passé sous le pseudo de ma fille. Je suis vieuxtruc

Terre83

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Posté le 17/11/2011 à 08h51


tangram a écrit le 12/11/2011 à 22h49:
Souvent je vous trouve très injuste avec les anciens militaires. Il faut reconnaître que tout ce qui touche à l'armée est aujourd'hui suspect. Je me replace dans le cadre de ce qu'étaient les régiments de cavalerie lors de la conscription. Des jeunes gens qui n'avaient rien demandés à personne étaient obligés d'effectuer leur service militaire. Quelquefois, sans que jamais ils n 'aient vu un cheval ils ont été affectés à des régiments de cavalerie. Un escadron était toujours composé d'une centaine de personnes. Il fallait donc apprendre, autant que faire se peut, à monter à des personnes qui n'avaient au mieux que de très rares notions. En plus de l'équitation leur formation devait aussi en faire des combattants capables de défendre leur pays (Pour eux c'était quand même souvent apprendre à sauver sa peau). Afin que chacun ne fasse ce qui lui plaît les mouvements et leur vitesse d'exécution ont été codifiés. Le montoir à gauche par exemple lui ne relevait que du sens pratique puisque on portait des sabres il était impossible de monter à droite. Aussi lorsque les chevaux étaient réunis cela aurait fait une belle pagaille si chacun faisait selon sa volonté, la pagaille étant souvent déjà assez grande lorsque chacun faisait ce qu'il pouvait. Donc les méthodes, qui ont évoluées avec le temps, ont été mises en place. Le respect du cheval ressortait des règlements puisque par exemple les chevaux étaient nourris à 5 heures du matin, mais n'étaient pas monté avant 7 heures afin de favoriser la digestion et ainsi de réduire de façon significative les ennuis biliaires. Aujourd'hui au nom de la liberté je vois des chevaux nourris à 8 heures et montés à 8 heures 45 etc... Il faut quelquefois aussi se dire que le cheval animal grégaire aime une certaine ritualisation qui le met en sécurité. Tout ceci était enseigné parce que recherché par les écuyers afin de nuire le moins possible aux chevaux. Ceci demande une bonne maîtrise de soi et une autodiscipline évidente. Si je veux dresser, le premier à dresser est moi même.


Très intéressant, je ne savais pas tout ceci!
Je pense que cette dureté à l'égard de l'enseignement militaire est du à sa méconnaissance (ou à de mauvaises expériences avec pour certains).
Pour ma part, je suis conquise par cette équitation, et suis persuadée que c'est l'une des meilleurs façon de progresser. Car l’enseignement actuel, comme j'avais entendu dans un reportage, à évolué pour toucher un public plus large, et mieux répondre aux attendes des "clients" c'est à dire que c'est devenu une équitation beaucoup plus "tranquille", dans le but de "passer du bon temps" à cheval tout en progressant.

Édité par terre83 le 22-08-2017 à 13h58



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Posté le 17/11/2011 à 09h18

L’équitation militaire avait ses bons cotés (rigueur, précision, méthode...) mais elle s'adressait, comme vous dites, à des troupes.
Heureusement maintenant on enseigne différemment (et NON 99% des enseignants ne sont pas nuls!) et on laisse surtout l'élève s'exprimer.
Quant au cheval, il est maintenant plus considéré et moins utilisé comme un outil de guerre. On ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de paddocks au Breil ou à l'Ecole Nationale d'Equitation et que les chevaux prennent des vacances.
Et les anciennes stalles des écuries de Saumur (magnifiques d'ailleurs) n'étaient pas un modèle de confort pour le cheval.
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