Bonjour
Grande réflexion que j'ai ce soir ... Est-il réellement possible d'aimer sincèrement les chevaux et de les monter ? Par monter, je parle de travail (plat, obstacle ...).
Je suppose que la plupart d'entre vous - voire tous - va me répondre que oui, bien-sûr, mais il y a des incohérences dans cet amour alors ...
Exemple tout simple : séance de saut d'obstacle, le cheval refuse de sauter. On va donc le forcer à sauter, que ce soit par la douceur ou la force, on le fera sauter, alors que ce n'est pas ce que le cheval aimerait. Je ne critique pas non plus, moi-même en cso, quand je tombe sur un cheval qui s'arrête, je reviens sur l'obstacle avec la ferme intention de passer de l'autre côté. Mais au fond, est-ce aimer ce cheval que de l'obliger à faire quelque chose qui ne lui plaît pas ?
Parce que s'il ne sautait plus, ne dressait plus, ne travaillait plus, il ne s'en porterait pas plus mal.
Pensez-vous que ce soit leur rendre service que de monter les chevaux ? Ou est-ce plutôt un genre d'échange : je t'entretiens, te soigne, t'aime, et toi tu me laisses te monter ?
Très philosophique ce soir, je sais