Repousser un projet bébé cause cheval

nilsanna a écrit le 05/11/2012 à 19h39: Sincèrement, c'est totalement différent du rejet de la mère, parce que l'enfant se sent rejeté dés la grossesse. Pour un bébé son repère à la naissance, c'est l'odeur de sa mère, son rythme cardiaque, sa voix, se faire rejeter par ce qui est ton seul repère c'est extrêmement dangereux pour un enfant.

D'accord pour l'aspect physique mais je trouve qu'il est bien dommage de penser qu'un enfant souffre moins du désamour de son père que de sa mère...

Je n'ai pas encore tout lu mais j'aime beaucoup ce poste !
Je me sens moins seul, je me pose aussi beaucoup de question sur et le jour ou je suis mère je fais comment !
Parce qu'il est hors de question que je ne puisse pas me dégager du temps pour ma passion !
Et je m'inquiète aussi du monde que je laisserai à mes enfants !

Je pense qu'il faut y réfléchir et se lancer un jour. Je serais mère un jour mais pour le moment je n'ai pas une vie stable et surtout je suis célibataire !
Et très angoissé par la grossesses et le fait d'être "fragile" pendant 9 mois. Et puis mon dos pour le moment le supporterais peut être pas...

Si on en a envie et que l'on est 2 personnes responsable et qui ont bien conscience du coup financier d'un enfant(j'en parle car mon ex était un peu près de sa bourse alors un enfant... il pense que un paquet de couche dure très longtemps...et je parle pas du reste), du temps que sa va prendre sur la vie du couple et le temps de loisirs de chacun alors il faut se lancer !
Parler entre vous 2, faites les magasins pour regarder, réfléchissez déjà en terme d'organisation pour avoir du temps chacun de libre en loisirs et du temps pour vous !
Le moment ne seras jamais bon, prené le temps de rêver votre vis avec un petit loup dans les pieds. Les enfants c'est du souci, des pleures mais aussi des joies.

Moi je pense qu'il faut écouter son coeur. Voila tout. Je sais ça fait très dessin animé mais c'est comme ça que je conçoit ma vie.
La toute de suite j'en veux absolutment pas des bambins, alors que j'ai des amis que oui (bien qu'hier j'ai rêvé que j'étais enceinte et que j'avais fait un déni de grossesse alors que je n'avais pas eu de relation depuis longtemps, un désir refoulé? mdr).
Chacun doit faire ce qui lui semble le mieux en pesant le pour et le contre, là tout de suite quand j'entend "ha mais moi je ne montais plus du tout" c'est un sacrifice qui me semble irréalisable pour une personne, si je dois arreter de monter c'est pour la jument et personne d'autre, ni meme pour mes études.

gobi a écrit le 05/11/2012 à 20h26: D'accord pour l'aspect physique mais je trouve qu'il est bien dommage de penser qu'un enfant souffre moins du désamour de son père que de sa mère...

c'est pas pareil. A un âge de "conscience" je pense que ça s'équivaut mais pas pour un bébé.

dyville a écrit le 05/11/2012 à 19h43: Et comment font les orphelins, les enfants abandonnés ? Ils se sentent rejetés et se suicident tous ? O.o

Je pense sincèrement (mais peut-être que je me trompe) qu'un enfant orphelin et/ou abandonné a souvent un "manque", un "trou" laissé par cet épisode. C'est vrai surtout dans nos sociétés où la cellule de base est la famille et encore plus pour les enfants qui n'ont pu reconstituer des rapports avec des adultes aimants et protecteurs autour d'eux. Ce n'est pas nécessairement une souffrance envahissante mais quelque chose qui constitue ton identité. Après il est pour moi différent de vivre avec un parent qui te rejette /de ne pas connaitre tes parents morts ou encore qui t'ont abandonnés(sans dire que l'un ou l'autre est pire ou "moins pire").
J'ai une minette dans ma classe que la maman a choisi d'avoir seule. Elle a trois ans maintenant et me parle de son père comme si elle le connaissait, comme s'il était réel...

nadinegari a écrit le 05/11/2012 à 20h13: Non, mais ils ont des angoisses et des questionnements spécifiques à leur situation. Parole d'enfant abandonnée par un père indigne. Avec l'âge, j'ai compris que j'avais passé toute ma vie à EXIGER des autres, même (et surtout!) inconsciemment, qu'ils me rassurent sur l'amour qu'ils me portaient/portent et la promesse qu'ils ne m'abandonneraient pas. Cela a aussi conditionné ma perception de la mort et du deuil. Je n'ai jamais admis la mort de mes proches, la considérant comme un abandon intolérable. Cela n'a pas fait de moi un être meilleur ou pire.. A dire vrai, il est impossible de savoir ce que j'aurais été sans cet abandon! Mais, nier le fait que cela a donné un pli, une orientation à ma perception du monde et des relations aux autres, ce serait mentir. J'ai juste maintenant compris que cet abandon avait construit ma vie, sans que je m'en rende compte. J'ai même passé quelques années à nier cet état de fait!

Je suis d'accord avec ce que tu dis plus haut au sujet de la liberté d'expression. Mais si la nature humaine avait fait de nous des gens intelligents et altruistes, il n'y aura pas de guerre sur cette terre.

Par contre pour ce que j'ai cité, comme on me l'a fait remarqué (Nilsanna je crois), le manque de père, ça ne compte pas...

nilsanna a écrit le 05/11/2012 à 18h21: Nadinegari

pareil... je l'aime moi Nadinegari ...

on lit de ces trucs ici ..

dyville a écrit le 05/11/2012 à 20h37: Par contre pour ce que j'ai cité, comme on me l'a fait remarqué (Nilsanna je crois), le manque de père, ça ne compte pas...

Ah, non, certainement pas, ce n'est absolument pas ce que j'ai dit! Bien sûre que le manque de père ça compte! J'ai juste dit que c'était différent pour un bébé.

Mimidada, je ne vais pas te donner d'avis, parce que c'est trop intime l'envie ou non d'enfant. Je vais juste te dire comment je l'ai vécu.

Je n'ai jamais voulu avoir d'enfant. Les enfants qui font du bruit dans les resto, au supermarché m'insupportent. Je suis très independante, j'ai fais des sacrifices pour "réussir", pour avoir la vie professionnel que je souhaitais et le confort matériel associé. Notamment pour pouvoir assouvir ma passion et avoir mon cheval. L'avis des autres sur le potentiel "égoïsme" de ne pas vouloir d'enfant, ne m'a jamais blessée. J'étais sûre de ce que je voulais et de ce que je ne voulais pas. Et puis égoiste par rapport à qui? D'un enfant qui n'existe pas? C'est une remarque idiote. J'étais contente pour les gens autour de moi qui avait des enfants, mais cela ne me donnait pas envie.

Je suis avec mon conjoint depuis 5 ans. On s'aime d'un amour inconditionnel, il est mes racines qui me retiennent pendant les tempêtes, et mes branches, ils m'aident à m'élever, à aller encore plus loin. Nous avons beaucoup de respect l'un pour l'autre et lui non plus ne voulait pas d'enfant. Nous voulions du temps pour nous, pas envie de se partager. Nous voulions du temps pour nos passions, nos sorties et nos voyages en sac à dos à l'autre bout du monde.
Mais au bout de 4 ans, nous avons eu besoin de plus. Cet amour est tellement grand, avoir un enfant c'est quelque part lui donner un sens. Ca s'est imposé à nous comme une évidence. Je suis tombée enceinte très vite alors que j'étais en recherche d'un cheval. Je me disais que j'allais encore monter, mais en réalité, j'avais peur pour mon ange. Alors j'ai décidé d'arrêter le temps de ma grossesse. Je passais mon temps à regarder les annonces pour les chevaux, à la limite de l'obsession. Aujourd'hui, à presque 7 mois de grossesse, si je regarde une fois par semaine, c'est déjà beaucoup,lol. J'ai failli mourrir à cause de la grossesse, j'ai surmonter des choses dont je ne me serais jamais cru capable. Ce que je veux dire, c'est que le fait de devenir mère, te fait considérer la vie autrement. Ce qui était primordiale pour toi, peut passer en second plan.
Néanmoins, je ne mets pas ma passion de côté, et je compte bien m'acheter un cheval, avec en plus l'appui de mon conjoint. Oui, j'aurais moins de temps c'est indéniable, mais ce que je vois aujourd'hui ce ne sont pas les contraintes. Je vois aujourd'hui qu'en plus de ma passion qui m'apporte un équilibre, la vie m'apporte d'autres bonheurs que l'on ne peut pas imaginer.

Avoir un enfant, dans mon cas, est un cheminement. Je crois profondément à cette phrase : on ne nait pas mère, on le devient.

kasugaii a écrit le 05/11/2012 à 21h31: Ce que je veux dire, c'est que le fait de devenir mère, te fait considérer la vie autrement. Ce qui était primordiale pour toi, peut passer en second plan. Avoir un enfant, dans mon cas, est un cheminement. Je crois profondément à cette phrase : on ne nait pas mère, on le devient.

c'est exactement ça!

nilsanna a écrit le 05/11/2012 à 20h52: Ah, non, certainement pas, ce n'est absolument pas ce que j'ai dit! Bien sûre que le manque de père ça compte! J'ai juste dit que c'était différent pour un bébé.

Je viens pas chercher la bagarre et j'y connais rien en psycho infantile mais comment le manque d'une mère quand on est bébé peut provoquer un manque dans la vie alors qu'on ne se souvient de rien avec d'avoir quelques années ?

alma a écrit le 05/11/2012 à 20h50: pareil... je l'aime moi Nadinegari ... on lit de ces trucs ici ..

+1
elle a retranscrit mes pensées


Après le désir d'enfant est là ou pas
à toi de voir et l'organisation peut se faire sans problème

Exactement on devient mere quand l'enfant est là

dyville a écrit le 05/11/2012 à 22h05: Je viens pas chercher la bagarre et j'y connais rien en psycho infantile mais comment le manque d'une mère quand on est bébé peut provoquer un manque dans la vie alors qu'on ne se souvient de rien avec d'avoir quelques années ?

parce que c'esst inné

comment tu expliques que les mamans aux grossesses "de reve" (pas de stresse, détendue, heureuse" aient des bébés plutot calme puis des enfants relativement facile et heureux de vivre
alors qu'une mere qui mene une grossesse stressante accouche d'un bébé anxieux

mais parce que c'est inné !!!!
au meme titre que ton cheval ressent ton humeur, le bébé ressent un probleme !!

dyville a écrit le 05/11/2012 à 22h05: Je viens pas chercher la bagarre et j'y connais rien en psycho infantile mais comment le manque d'une mère quand on est bébé peut provoquer un manque dans la vie alors qu'on ne se souvient de rien avec d'avoir quelques années ?

ça, c''est le psy qui pourra "peut-être" l'expliquer à l'enfant (devenu adulte) privé d'amour .. maternel ou paternel ...

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