noanne a écrit le 07/06/2009 à 09h14: |
|  | Saberhagen pour en revenir à l'histoire du box vous ne faite pas la différence entre l'épanouissement et le conditionement.
Biensur qu'un cheval habitué au box durant de longues années peut ne pas vouloir être au pré.
L'exemple des bébés bulle est frappant pour expliquer cela:l'orsque l'enfant est enfin guerri et qu'il peut enfin sortir de sa bulle aprés y avoir passé parfois des années et bien il ne veut tout simplement pas,il est "mieux" dans sa bulle.
Et ce même si l'être humain pour des raisons physiques et psychiques na rien à faire dans une bulle de 10m2.
Et bien je vous assure que le cheval pour des raisons physiques et psychiques n'a rien à faire dans un box de 3m par 4 même si son comportement conditioné peut faire penser le contraire!
Sa nature même va à l'encontre de cela et il n'est jamais juste de vouloir aller contre la nature à un niveau exessif! |
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Ai-je dit le contraire ? Je suis la première à penser qu'un cheval a besoin de ses congénères pour être épanoui et je l'ai répété de nombreuses fois, si j'ai un jour l'expérience et les moyens nécessaires pour assumer un cheval, il vivra comme "cheval" et non comme "monture".
En prenant l'exemple de ce cheval qui rentre dans son box à toute vitesse, c'était pour expliquer qu'une éducation, qu'elle nous plaise ou non, est plus forte que l'instinct. Rien de plus ni de moins. Je n'ai jamais pris cet exemple pour prouver que le cheval aimait vivre cloîtré (on marche sur la tête, là). Pour m'en être occupée pendant 2 ans, je sais que ce cheval avait plusieurs comportements pathologiques sévères.
Le fait est que briser ses habitudes le rendait fou de peur. Le préparer hors du box, pour prendre un exemple précis, tenait de l'inconscience, car il devenait fou au moindre bruit un peu fort, au point de tirer au renard, mettre en danger les autres chevaux et se cabrer jusqu'à tomber à la renverse...
Et ça n'avait rien de glorieux à mes yeux que de le voir fou de panique alors qu'on le pansait tranquillement en préparant le harnachement et en tentant de dédramatiser la moindre situation qui le mettait dans cet état :/
Le fait est que même si j'ai détesté cette éducation qui consistait à le cloîtrer, j'ai dû m'y plier pour lui, pour qu'il ne se mette plus en danger.
noanne a écrit le 07/06/2009 à 09h14: |
|  | Pour ce qui est de l'échange de bon procédé,du cheval qui met du coeur à l'ouvrage pour avoir sa ration et la protection de l'homme je dis STOP:vous êtes en plein anthropomorphisme.
Attention de ne pas prêter au cheval des réflexions et raisonements typiquement humain!
Il existe de grandes différences entre l'homme et le cheval et ne pas tenter de les saisir conduit à de graves débordements!Ce n'est pas votre cas puisque vous avez étudiée le comportement équin mais alors j'ai du mal à comprendre comment vous pouvez tenir de tels propos! |
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Attention : le cheval est un animal-proie qui n'a pas ce sens de réflexion, mais en revanche il a un minimum de cervelle pour tenir debout. J'ai expliqué avec des mots humains les intérêts du cheval.
Alors non, il ne raisonne pas précisément en "il me protège et me nourrit, donc je vais être généreux".
Cependant, il reconnaît les mains qui le pansent et qui le nourrissent. Et ils ont un tel pouvoir d'adaptation qu'une fois pleinement formé (mentalement et physiquement) vers l'âge de 8/10 ans, un cheval ayant toujours côtoyé l'homme et qui a toujours été respecté dans ses soins et ses besoins sera un cheval qui se donnera naturellement à son cavalier (au contraire d'un cheval laissé au semi-abandon).
Non, ils ne réfléchissent pas, et je m'excuse très sincèrement d'avoir mis des paroles humaines pour tenter d'expliquer un raisonnement primaire que tout mammifère évolué peut établir. Mais les chevaux, on ne le dira jamais assez, sont des buvards à émotions qui s'adaptent à nous bien plus qu'on ne le croit (on a beau dire que c'est à nous de nous adapter, la vie que nous leur offrons les force aussi à s'adapter à nous).
Je n'ai pas pour habitude de mettre le cheval sur un piédestal, et je tiens plutôt le discours contraire en laissant cet animal à sa place d'animal, avec le respect qu'il est en droit de recevoir et les besoins qui lui sont dûs.
Et j'ai l'impression que j'ai du mal à m'exprimer