|  |
En lieu de faire appel à la peur, ou je regarde et bouge dans une forme plus ou moins agressive vers le postérieur du cheval...et je le chasse pour occuper leur place (ça[!] c'est la façon des éthos-chuchos que je critiques pour leur approche agressive, qui cause pas mal du stress dans l'animal), je fait appel à la curiosité naturelle du animale!
Si vous regardez bien[!] je me ne déplace PAS vers le postérieur! Je me déplace arrière du cheval/occupe l'espace derrière lui... Observer bien...je suis ''dans son l’œil" droit (donc il me observe avec son œil droit) je me fait petit et commence de disparaitre derrière lui (a 1.36min je suis disparue de son champs de vision..et je peut voir déjà son postérieur gauche).
Si vous voulez, je joue une sorte de cache/cache avec lui et c'est sa curiosité naturelle qui fait le reste. Le cheval tourne simplement parce que il se demande ou je suis ...et il ne tourne pas parce que je l'agresse et je dit a lui "dégage" !
Comme je disais plus haut :Ce sont toujours le petits détails qui font les grandes différences. |
|
|
Merci de confirmer que vos gestes et intentions sont plutot agressifs (dans une relative mesure, bien sur, mais ça ne colle pas tout à fait avec votre discours théorique de recherche du bien-être)
Je n'ai pas du tout l'impression que le cheval ait vécu ça comme un jeu mais plutot comme la crainte de perdre ce pseudo prédateur qui s'agite beaucoup de son champs de vision. Il tourne donc pour vous surveiller, c'est le signe qu'il est sur le qui-vive, donc absolument pas en confiance. Et vos mouvements rapides le mettent en état d'alerte pour capter sa concentration, encore un signe d'inquiétude et non de curiosité...
Les chevaux au pré ne se font jamais face, ils sentent leur présence même dans leur dos, sans se surveiller du coin de l'oeil, parfois juste en entendant la mastication des copains et sont parfaitement sereins. par contre, effectivement, dès qu'un animal ou autre danger potentiel apparait au loin, ils se tournent tous dans la même direction face au danger, un peu comme ce cheval que vous mettez en alerte et qui voudrait bien fuir mais qui est obligé d'aller dans la seule direction qui lui est autorisée : vous ouvrez une porte et vous fermez les autres.
Pour moi ça reste de la soumission, puisque rappelons-le, il y a une longe qui vous lie de force, donc comme pour le join up, c'est un petit coup de stress et ensuite un confort quand tu fais ce que j'attends de toi, de toutes façons faudra bien t'y résigner, je te tiens, t'es coincé !
C'est incomparable avec une relation de complicité qu'on peut construire par renforcement positif : des moments de confort si le cheval vient voir de lui-même son cavalier, sans entraves, sans longe, sans l'emprisonner dans un rond de longe.
Quand je vais chercher mon cheval au pré, soit il vient à ma rencontre, soit j'y vais et je le ramène sans friandises, sans licol et sans longe, juste avec une main sous sa tête. Il peut refuser de me suivre à tout moment, il peut m'échapper juste en levant la tête et pourtant il me suit.
Pas besoin de conditionnement, juste prendre le temps et multiplier les situations pour que le cavalier soit associé à des moments agréables (nourriture, pansage, calins, flatteries au travail, travail ludique...)
Je crois que ça s'appelle l'amitié.