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le mot d'appui est en effet un mot qui peut revetir des sens différents
et on peut se retrouver dans un même texte , à lire le mot appui pour
d'un coté " l'appui sur la main " (une tension moelleuse et constante ) et le mot appui pour " le cheval qui s'appuie sur le mors " , ce qui désigne alors souvent un appui trop fort
(et alors le cheval en effet soit pese soit tire à la main) .
ceux qui ont pratiqué " l'appui sur la main" dans la flexion de l'epine dorsale et le mouvement en avant , ont rarement des doutes et des interrogations sur son exactitude ,
mais je comprends votre remarque .. |
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Ce que vous appelez "l'appui sur la main" je l'interprête par "contact"avec la bouche du cheval par le cavalier..sans AUCUN APPUI de la part du cheval !!
Vous êtes d'accord, je pense, qu'à tout moment le cavalier doit chercher la légèreté en provoquant la "décontraction" du cheval par la mobilité de sa machoire en jouant des doigts sur les rênes...c'est une vérité qu'on ne peut contester..
Il est donc important que le cheval ne "s'appui" pas sur la main car alors il ne peut s'agir que d'une tension qui devient immanquablement une "traction" plus ou moins forte de sa part (a moins d'avoir un cheval extrèmement bien mis)...
On peut comprendre qu'il est impossible pour un cheval de réguler "la tension" que provoque son "appui"...
D'ou l'intérêt de lui avoir permis, des le début de son dressage, A SE TENIR SEUL le plus souvent possible...
Quand a "l'épine dorsale" que je traduis, je crois, par le dos du cheval, on sait maintenant de manière irréfutable qu'elle NE PEUT PAS SE PLIER ni longituditalement..ni latéralement (ou de manière infime, a peine 2/3 cms sur toute sa longueur)
Il m'est donc permis de penser que "l'appui sur la main" dans le mouvement en avant que vous évoquez ne se transforme en "mise sur les épaules"...