lanamour Je te réponds en couleur dans ton message pour ne rien oublier
Bah je vais être honnête Leolette mais Jeanne elle a pleuré de 19h à 22h les deux premiers mois, tous les soirs. Je ne sais pas si c'est normal ou pas, mais c'est une réalité. Elle était en pleine forme. Je suis passée sur un lait AR elle avait 3 semaines maximum je dirais, ça a réduit les geysers mais rien changé aux pleurs le soir. Ce qui a réduit les pleurs c'est la maturation de son système digestif vers ses 3 mois et je peux dire qu'à 4 mois on avait quasi plus de pleurs du soir, sauf journée un peu dense.
Oui, ici je suis d'accord. Mais quand je vois Adèle qui n'a quasi pas eu de pleurs du soirs et Mannaïg avec qui ça a été un enfer pour nous avec un combo bébé qui ne dort pas plus de 45mn de suite parce qu'elle veut dormir sur le ventre et que ce n'est pas recommandé, c'est par là que j'entends que nous c'était symptomatique d'un souci. Les coliques oui mais pas que [dans notre cas].
Et pourtant Adèle a eu des coliques +++ qui nous ont conduit aux urgences parce qu'on pensait qu'elle c'était fracturé qqch.
Et même pour les coliques il existe des choses (julep gommeux etc.) qui fonctionnent plutôt bien pour les bébés chez qui c'est trop douloureux.
Dire que tes deux filles ont des freins (on a tous des freins donc tu parles de freins restrictifs) et faire le lien avec le foirage de tes allaitements, c'est statistiquement improbable. Et surtout pour les freins de levres supérieure. Ca n'impacte pas sa prise de biberon, vraiment. Jeanne elle prenait aussi mal certains biberons, en fonction de leur forme, les premiers mois. Il a fallu que je m'adapte en permanence en changeant de marque régulièrement. Pour le fait d'avaler de l'air en même temps c'est malheureusement le cas de tous les bébés, et c'est pour ça que les industriels ont inventé mille machins pour éviter qu'ils prennent de l'air en buvant un biberon.
Ici je ne suis absolument pas d'accord. Le frein de langue de Mannaïg était tellement restrictif que in utero elle ne bougeait pas sa langue. Une fois née elle ne sortait pas sa langue de son emplacement dans sa bouche, il a fallut qu'on lui fasse une rééducation de la langue pour qu'elle apprenne à la mobiliser --> foirage de mon allaitement car avant qu'on tombe sur qqun qui mette le doigt dessus j'ai galéré à pleurer de douleur pendant que je lui donnais le sein + courbe de poids --.
Pour Adèle, un bébé allaité doit prendre le sein avec les lèvres retroussées. Sauf qu'Adèle est incapable de retrousser sa lèvre. Pour le biberon le fait d'avoir les lèvres retroussées est moindre mais c'est une réalité pour une prise optimale.
Maintenant la moindre difficulté d'allaitement n'est pas due à un frein, on est bien d'accord là-dessus. Je dis juste que pour nous ça a posé problème.
Pour ce qui est de l'accompagnement, je te rejoins. Une nuance en revanche.
Quand on va voir le médecin avec ce qu'on pense être un pb, on voudrait qu'il nous trouve 1/ une explication 2/ une solution. Et c'est là où on tombe dans l'écueil des fakemed avec des freins à couper et des KISS. Après, on a peut être juste besoin d'une écoute et d'un soutien, mais un médecin il reçoit un patient toutes les 15 minutes, donc il n'a pas le temps pour prendre en charge la parentalité dans son sens psy. A part dire, "je vous comprends, je vous assure que ça va passer" je vois difficilement ce qu'il peut faire d'autre. Il manque sans doute une autre forme d'accompagnement.
Et pourtant, un médecin généraliste un pédiatre devrait avoir cette approche. Certains l'ont et bien heureusement. La faute au déficit de médecins, au fait de vouloir avoir toujours plus de patients/rentrée d'argent etc.
Je connais une généraliste chez mes parents qui prend un patient toutes les 30mn justement pour avoir le temps avec chacun. C'est un choix de sa part.
En fait l'aide que tu évoques la première année elle n'est pas médicale, c'est vraiment un accompagnement à la parentalité. Et donc ne pas médicaliser ce qui relève de la difficulté de la parentalité qu'on a toute vécu.
Là oui, c'est exactement ça, un accompagnement à la parentalité.
Edit : peut-être aussi que j'ai cette approche là de ne pas laisser planer le doute parce que j'ai mon frère, le plus grand qui est décédé parce que justement tout le monde disait à ma mère qu'elle ne s'inquiétait pour rien et qu'un enfant qui a mal à la tête c'est fréquent et qu'il a déjà des soucis de santé alors bon, un, simple mal de tête...Quand ils ont diagnostiqué une méningite à pneumocoque il était trop tard...