En effet c'est quasiment complètement fini de dire que c'est juste l'instruction qui est obligatoire, hélas.
totox ta fille est née dans la bonne période de l'année haha au départ je ne voulais pas d'un enfant né en début d'année (on s'entend quand je dis que je ne voulais pas). Je suis moi même de décembre ben exactement comme mon fils du coup et j'ai toujours trouvé ça chouette de passer pour celle qui a sauté une classe plutôt que pour celle qui a redoublé

et maintenant comment j'ai grave retourné ma veste je suis dégoûtée. J'aurais aimé profiter de mon fils beaucoup plus? c'est ce qui se passera pour le deuxième mais ça ne me rendra pas ce temps avec mon premier.
loraline16 je ne comprends décidément pas ces maîtres et maîtresses qui " s'affolent " au bout de 30 secondes. En dehors du fait que l'école est encore un truc tout nouveau et qu'il leur faut le temps de s'habituer avant d'exprimer leur réelle personnalité (s'ils le font un jour, ou si on compte que la réelle personnalité c'est bien celle de la maison

), il nous faut aussi apprendre à connaître les enfants! Et puis voilà en PS on le sait, l'autonomie c'est pas encore tout à fait ça pour tout le monde pour X ou Y raison. Peut être qu'Abel s'est aussi rendu compte qu'en ne faisant pas tout seul, ça permettait qu'on s'occupe de lui, par exemple.
castorounette ouh la mais même en étant prof l'IEF me fait peur alors en ne l'étant pas j'imagine pas. Mais ceci dit c'est parce que maintenant j'ai l'expérience : garder 6 bébés en crèche toute la journée ? Easy! Garder mon fils ?

je le fais hein mais au détriment de beaucoup de choses? le rangement de ma maison, de ma voiture, mon style, le lavage/soin de mes cheveux, les 135 trucs entamés que je n'ai jamais eu le temps de finir lol
L'école a l'école bon déjà je reste une toute jeune prof avec peu d'expérience réellement en solo donc c'est pas non plus les doigts dans le nez pour moi, mais le fait d'avoir les locaux, le matériel etc.. ben déjà ça aide pas mal. Là à la maison, il va falloir penser tout ça pour proposer, si on fait l'IEF, un environnement propice aux apprentissages à mon fils. Même si pour moi un enfant apprend partout en toutes circonstances il est clair que c'est pas dans sa chaise haute entre la vaisselle et les pleurs du deuxième qu'on partira sur un bon moment d'apprentissages
C'est traitre d'être " grande " c'est vrai ça peut faire oublier l'âge des enfants alors que si jeunes, quelques mois font une énorme différence.
emy_k alors sans aucune animosité envers ceux qui le font, je ne souhaite pas mettre mon fils en école privée ou montessori. Déjà clairement en école montessori j'ai pas les moyens

et puis je suis enseignante dans le public moi. Même si je suis consciente de ses failles ou plutôt celles de son institution, j'ai tout de même relativement foi en l'école publique sinon je n'y travaillerais pas. Globalement je ne suis pas pour la privatisation des écoles. Après, une école privée sous contrat avec l'éducation nationale, pourquoi pas, si ça faisait une réelle différence. Pour tout dire j'ai contacté celle de ma ville pour voir (justement car je me demande si eux vont me dire que ça ne poserait aucun problème que je le garde tous les après midi par exemple ou par rapport à mon questionnement sur la continence, leur positionnement). Ce serait juste pour un an en revanche et je ne trouve pas ça terrible. J'aimerais qu'il aille dans son école de quartier avec des copains du coin et donc l'y faire revenir en PS ou même juste en CP, c'est lui imposer un changement qu'on pourrait éviter.
C'était pour répondre globalement sur la question du privé mais par contre je ne vois pas trop en quoi cela changerait quoi que ce soit par rapport aux angoisses que j'ai exprimées ? Parce qu'à la rigueur, en école montessori, peut être respectent ils les rythmes physiologiques (j'ai toujours surtout entendu parler de respecter le rythme au niveau des apprentissages et j'avoue n'avoir jamais creusé plus loin comme ce n'est vraiment pas quelque chose qui m'intéresse : beaucoup d'enseignants pratiquent, à plus ou moins grandes échelles, des pédagogies type montessori ou même freinet, qui induisent une plus grande liberté et favorisent l'autonomie mais comme c'est dans l'école publique tout le monde s'en fout parce qu'on part du principe qu'on sait pas ce qu'on fait lol).
Mais une école privée sous contrat par exemple, ce serait exactement la même chose que dans le public au niveau de mes craintes. Je veux dire, un enseignant qui balaie le chagrin d'un élève de revers de main à la récré (en admettant qu'il l'ait écouté ou ait essayé de le comprendre si c'est un enfant qui parle peu), il se trouve partout ! Même s'ils sont (parfois) moins nombreux dans le privé (pas trop en école hors contrat j'ai l'impression que pour le coup y a moins de monde et en même temps vu le prix

) ça reste " violent " pour un petit qui a été élevé seul et pour qui on a toujours été présent.
J'ai fait ma scolarité dans le privé sous contrat de la maternelle à la troisième et je n'ai pas le sentiment d'avoir été choyée. En revanche, j'ai raté l'occasion de connaître plus de gens de mon âge, j'ai eu un enseignement moins varié (coucou tous les trucs que je n'avais jamais vus/faits, coucou les sports jamais pratiques avant la seconde une fois dans le public!) et moins élaboré avec des enseignants qui s'étaient terres dans cette école tranquille et qui ne se renouvelaient jamais ni ne se donnaient la peine de nous faire faire des choses intéressantes. Ajoute à cela que du coup tout élève pas trop scolaire était clairement rapidement un mauvais élève et gardait cette étiquette toute sa scolarité.
Et je ne parle même pas de l'aspect religieux de la plupart des écoles privées sous contrat qui sont souvent des écoles catholiques et personnellement ça me dérange également d'y inscrire mon fils. Et puis franchement rien ne me garantit qu'ils seront réellement plus compréhensifs sur la question de la continence, ni sur la garde les après midis car ça reste l'éducation nationale et en théorie mon fils devrait être présent toute la journée à partir de la période 2.
Néanmoins tu vois je garde l'esprit ouvert puisque j'aimerais quand même m'entretenir avec la direction de cette école privée sous contrat, ne serait ce que pour savoir vraiment de quoi il en retourne pour prendre des décisions concernant la scolarisation de mon fils. Je ne m'embêterai pas à prendre rdv en école montessori parce que de toute façon c'est hors budget

mais pour le coup j'imagine que ça présente quelques différences meme si ça n'enlèverait pas mes craintes quant à sa sécurité affective. Ni la question du rythme (on parle d'un petit bonhomme que je garde donc même le matin il se lève quand il est prêt et pas à une heure précise- je ne dis pas que c'est mal de lever son enfant quand on va le faire garder lol mais respecter 100% le rythme de mon fils est une des raisons pour lesquelles je voulais le garder moi, à la maison).
La réalité du privé c'est que c'est avant tout, dans une très grande proportion, une sélection du public, un système d'évitement de la carte scolaire, et une marque de richesse, et souvent c'est même sur fond de racisme ordinaire (j'oubliais aussi l'idée que le niveau y est meilleur alors que c'est juste le résultat d'une sélection aussi, par l'école cette fois ci!); et moi clairement c'est pas le public qui me pose problème à l'école (attention je sais que dans le privé avec ou sans contrat on trouve des gens qui se plient en 1000 pour avoir les moyens de cette école car ils trouvent vraiment que c'est mieux pour X ou Y raison mais soyons lucides et honnêtes : sociologiquement, c'est clairement une minorité, et ça même si la plupart des parents eux mêmes n'en ont absolument pas conscience. Ma soeur a fait l'entre deux-Que bcp de gens de la classe moyenne font : choisir le secteur de sa maison en fonction de l'école de quartier.)