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Le post des supers mamans de ca...
Posté le 27/12/2022 à 10h22
_elven
Posté le 27/12/2022 à 10h22
Le sujet du départ portait sur la difficulté de certains de nos conjoints à vivre et intégrer le chamboulement que représente l'arrivée de bébé dans leur vie. Pourquoi les hommes n'auraient pas eux aussi le droit de ressentir cette même difficulté ? Car oui, chez les hommes comme chez les femmes, la DPP existe. C'est juste une réalité.
J'ai l'impression que dans certains des messages, on minimise le ressenti de nos conjoints sous prétexte qu'ils sont des hommes, et que de ce fait ils n'ont pas le droit de se plaindre car en général ils en font moins que la maman.
Or, ce postulat me dérange. Je considère qu'à partir du moment, où on a choisi de faire un enfant avec son conjoint c'est qu'on a considéré qu'hormis l'amour qu"on lui porte, qu'il avait également les qualités nécessaires pour élever nos enfants. Et donc, que la répartition des tâches soient inégales ou non, on est supposé avancer ensemble et donc prêter attention au ressenti de l'autre, même si au départ celui-ci ne nous semble pas justifié. Je trouve personnellement hyper dur de réduire les difficultés rencontrées par certains de nos conjoints vis à vis de la paternité par un "oui mais enfin c'est bon Bernard, tu fais qu'1/4 des tâches et t'as pas été enceinte ni accouché donc en gros, garde ton mal être pour toi".
Forcément, ce sujet me touche beaucoup puisque j'y suis directement confrontée tous les jours au mal être de mon conjoint. Que la société par les discours ci-dessus nous rabâchent sans cesse que les femmes sont des superwomans et que les hommes n'en font en général pas le quart. Et à cause de ces discours (certes basés sur une réalité hein), on en vient à oublier que l'autre (notre conjoint) a autant de droit que nous de ressentir un mal être et que non, ce n'est pas parce que nos conjoints se plaignent de ne plus avoir de temps, que ce sont forcément des "gros gros co*ns (pour reprendre ton expression kasugaii ). Ils sont juste humains et ont le droit de flancher, ont le droit de mettre des mots sur ce qui ne va pas. Et c'est aussi de notre devoir en tant que conjoint de les soutenir et de trouver comment aller mieux ensemble (et oui, ça c'est pas facile, de trouver le bon dosage pour que tout le monde y trouve son compte et ne soit pas lésé).