Nous sommes toujours à l'étude de notre deuxième requête, à savoir la mise en place de l'obligation d'avoir un certificat de capacité, pour acquérir un équidé dans l'avenir (pour le particulier).
Déjà nous pensons qu'il ne faut pas d'effet rétroactif... Donc le certificat devra ou devrait pouvoir être donner "par acquis".
Par contre, nous sommes un peu coincés sur la gestion et la mise en place d'un tel projet.
Pour ce qui est (en exemple) de certificat de capacité à posséder un chien de premier catégorie, il y a un examen vétérinaire du comportement (de l'agressivité) et un passage chez un pro (suivant l'âge du chien) qui va voir ses réactions aux ordres donnés.
Le "certificat de capacité" (passeport) est remis lors de l'achat du chien (chez les pros) ou lors de la vaccination et de la pose de la puce. Ensuite, le "passeport" peut vous être retiré, si aux contrôles il s'avère que l'animal n'est gérable.
Pour le cheval cette fois, il serait souhaitable, que le certificat de capacité soit obtenu AVANT le premier achat possible d'un équidé.
Les difficultés sont :
- si un détenteur du "certificat" achète un cheval pour en faire cadeau (donc il présente son certificat, mais les papiers seront au nom d'un tiers) il faudra donc compter sur la coopération des "vendeurs" (particuliers ou professionnels)
- si une personne passe ce premier barrage, il faudrait cette fois, que les assurances acceptent de s'impliquer dans le projet et refuse d'assurer un cheval au nom de telle personne, si celle-ci ne peut présenter son certificat de capacité. (là c'est pas gagné). Mais aussi que les HN, ne valident pas la carte de propriétaire d'une personne qui n'aurait pas ce certificat. Donc là il faut aussi que les HN ou le SIRE soit de la partie. La base de donnée des personnes ayant obtenu (ou se voyant retirer pour "fautes") leur certificat pourrait d'ailleurs être gérer par le SIRE.
Reste maintenant à organiser le "passage" (l'examen) qui va permettre de contrôler les connaissances des futurs propriétaires.
- chez un vétérinaire par session (groupe) ou individuellement (donc un véto équin de préférences)
- ou alors devant un représentant de la DDSV (un peu comme on passe le code la route) dans une salle communale (facile à trouver partout en France) et par session uniquement (groupe)
============
Concernant les "acquis"
Nous excluons totalement le fait que le futur propriétaire doit être un cavalier ou un meneur, par contre il doit avoir un minimum de connaissance sur la manipulation à pied.
(personnellement je connais au moins trois personnes qui ne montent pas, ne font pas d'attelage, mais on des chevaux...)
- connaitre les besoins quotidiens
- connaitre les besoins moins courant (vermifuge, ferrage ou parage, vaccin)
- connaitre les lois et obligations pour la détention d'équidé
- connaitre les lois sur le transport d'animaux vivant
- connaitre les lois de protections animalières
- les conditions minimales (matériel, pré, abris) de vie du cheval dans un environnement qui lui convient
- savoir que le cheval est un animal grégaire et qu'il doit soit en avoir 2, soit placés son futur cheval dans un endroit ou il sera en contact avec au moins un autre équidé
(on ne demande pas qu'ils connaissent les lois par coeur, mais leur "implication" et leurs obligations)
Maintenant ce certificat on l'obtient "une fois", une fois qu'on l'a, on peut acquérir un ou plusieurs chevaux.
Reste, qu'il doit y avoir une ou plusieurs mesures, qui permettent de le retirer si le détenteur du certificat est en faute (mauvais traitement, non respect des conditions de vie et de détention ou violation répété des lois sur le transport et autres).
Je vous propose de nous aider à développer ce projet en donnant vos avis, idées, observations, afin que nous puissions en faire une idée qui tienne la route et proposer une pétition. C'est seulement si nous proposons un projet globale qui tien la route et que nous présentons plusieurs centaines de signature qui nous pourront obtenir que nos élus nous écoute et se penche sérieusement sur le sujet.
=========================
Et je vois venir la grande question (de nos élus et autres) :
Qui va financer tout ça
Alors là, c'est la bonne question.. Il ne faut pas plus, que le prix de ce "certificat de capacité" devienne un frein au développement du marché équin. Mais un "plus", quelque chose de positif.