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D'accord, merci pour l'explication :) car en lisant Pilgrim, j'avais justement l'impression que le tout positif évitait la frustration... alors qu'elle me semble essentielle dans le cursus de tout être vivant, et dans son évolution vers l'autonomie.
Mais voilà, il faut passer par là (et c'est là que pour moi, "frustration" = "contrainte", si on approfondit ce point de façon philosophique), et pour ça, il faut que Pilgrim accepte cette idée. |
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Non pas forcément... en fait, notre société ne voit les choses que d'une seule façon, il faut exercer quelque chose de désagréable pour contraindre et donc rencontrer la frustration.
Alors que pas forcément en fait, car quand on demande au cheval de se frustrer par son intelligence (c'est à dire réfléchir pour trouver une stratégie pour la frustration) et de se frustrer par son instinct de fuite (c'est à dire accepter la frustration sans en être l'acteur), ce sont deux choses bien différentes qui provoquent deux réactions bien différentes.
Ce n'est pas facile pour nous de faire une différence car on a pas l'habitude de stimuler l'intelligence mais davantage de stimuler la fuite ou la non fuite justement.
Finalement, quand on se dit que l'important avec l'équidé "insoumis" en face de nous, ce n'est pas forcément de l'approcher mais qu'il soit détendu en autre présence à n'importe quelle distance entre lui et nous, c'est le début d'une autre démarche. On pourra ensuite lui demander de faire face à la frustration en lui faisant comprendre que ce qu'on cherche c'est la détente puis la réduction de la distance même de quelques cms. C'est ainsi que ça vient.
C'est la rencontre avec la frustration au final mais étape par étape ;)
Pour un cheval à qui on peut toucher son nez, pouah là c'est le graal