Je ne veux pas d'enfants non plus. Je n'aime pas particulièrement les enfants. Depuis toujours.
Ca pleure, ça chouine, c'est sale, tu ne peux pas avoir de conversation sensée avec eux (le sketch des Robins des bois intitulé "faut-il parler à son enfant avant qu'il ait fait science po" me correspond parfaitement!).
Ca te pourrit la vie jusqu'au bout du bout, plus de vacances dans des pays exotiques, plus de vacances en dehors des vacances scolaires, plus de week end sur un coup de tête, plus de resto sur un coup de tête.
Et il s'agit de sacrifices, indéniablement. Tous mes amis parents me disent régulièrement que oui leur vie a changé, oui ils n'ont plus la même liberté, plus les mêmes loisirs, plus le même mode de vie. Celles qui m'ont dit "rien de changera on continuera nos soirées filles avec cocktails" sont aujourd'hui pleinement conscientes que c'est impossible. Elles viennent une fois sur trois et il faut prévoir deux semaines à l'avance question organisation.
Alors évidemment pour certaines, le jeu en vaut la chandelle. Mais pas pour moi. Mes priorités sont différentes. Je veux bosser comme je l'entends et au rythme ou je l'entends. Je veux sortir quand et comme je veux. Je veux décider de mes grasse mat. Je veux des vacances comme je l'entends et ou je l'entends. Je veux choisir mes contraintes et pas qu'elles me soient imposées par quelqu'un d'autre.
Est-ce égoïste? Sans doute, mais je m'en tamponne. C'est ma vie et mon corps, j'en fais ce que je veux.
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Mais vouloir des enfants - ou pas - çà ne se calcule même pas, c'est viscéral, instinctif, appelez çà comme vous voulez, mais voilà quoi, on en veut ou on en veut pas, point.
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Ce commentaire me fait totalement flipper parce qu'il part du présupposé qu'il y a un instinct de reproduction, quelque chose de biologique derrière tout cela, d'incontrôlable.
D'une il est scientifiquement prouvé que non. Il n'y a rien de biologique dans la volonté de reproduction des humains. Sinon, les femmes qui ne veulent pas d'enfants auraient un problème biologique identifiable et ce n'est pas le cas. Perso je suis en pleine forme, mes hormones vont bien.
De deux, cela part du principe que vouloir un enfant est un espèce de délire incontrôlable, genre un truc un peu hystérique en mode "je veux me reproduire" dit avec la bave aux lèvres. Angoisse. Ca donne un côté assez sociopathique au truc quand même et surtout hyper égoïste car ça ne relèverait que d'une envie/passion à assouvir et qu'on s'abandonne à nos passions sans chercher à les conceptualiser et à les analyser. Ca serait une vision de l'envie de faire un enfant assez flippante et je doute, ou en tout cas j'espère, que le désir d'enfant ne procède pas de ça.
De trois, le désire d'enfant évolue tout au long de la vie, comme le désire d'avoir des animaux, d'avoir une maison. A mes yeux c'est un projet de vie et évidemment nos projets de vie évolue au gré de nos changements de vie. Je ne suis pas sure qu'il y ait les tenants du "j'en veux plein" et les tenants de "j'en veux pas". Il y a juste des gens qui font des choix en fonction de données présentes, des choix conscients, des choix réfléchis, parce que nous sommes des êtres réfléchis. Ou a minima on doit tendre vers cela.
A 30 ans, et depuis mes 20 ans, je ne veux pas d'enfants. C'est un choix conscient et réfléchi. Je n'ai pas de "désir" d'enfant. Mais si demain les circonstances de ma vie devaient évoluer, je pourrais faire un choix conscient et réfléchi inverse. Mais ni mes hormones ni un quelconque désir incontrôlable ne me dicteront mes projets.