Début de la dissertation
I. Nature et captivité
A. Cycle naturel et captivité
Lorsque le cheval vit libre, son cycle circadien est conditionné par des éléments naturels. La lumière joue un rôle très important : l'heure du lever et du coucher du soleil ainsi que la quantité de lumière absorbée chaque jour induisent des changements de rythme qui permettent au cheval d'adapter son métabolisme aux saisons. Les facteurs climatiques sont également déterminants. Quand un cheval vit en captivité, son cycle circadien est perturbé par l'homme : distribution de la nourriture, répartition des heures de travail et de repos, intensité de l'activité, éclairage artificiel, etc. Mais on va pas non plus se voiler la face, dès que l’on interagit avec le cheval a des heures différentes, le cycle du ceval est perturbé. On peut néanmoins diminués cela, avec un cheval au pré avec congénère, loin des perturbations des écuries.
B. Environnement naturel et captivité
Le cheval est un herbivore non ruminant. Cela implique un rendement digestif faible et l'obligation de pâturer longtemps afin de trouver l'énergie nécessaire à sa vie. Il passe ainsi environ 15 heures par jour pour les juments et 13 h par jour pour les mâles à manger tout en se déplaçant au pas ralenti (à comparer aux 8h de pâture des herbivores ruminants). Cela implique une alimentation en continue et de l’espace, ce qui n’est pas possible en box. La deuxième activité en durée est le repos (5 à 7 heures par jour) un peu plus chez les mâles. Le repos peut aussi bien avoir lieu aux heures chaudes que la nuit. Ils consacrent environ deux heures par jour à se déplacer dans la grande majorité des cas au pas, 1-2 heures par jour en vigilance (chacun à son tour, plus pour les mâles) et le reste est dévolu aux activités diverses telles que se rouler, boire et interactions sociales. Le cheval est actif autant de jour que de nuit. Sa vision nocturne est d'ailleurs meilleure que celle de l'homme. On peut ainsi comprendre que le cheval dans son box nourri aux concentrés s'ennuie au point parfois de développer des comportements indésirables.
Un cheval qui vit dehors s'adapte aux variations de température. La vie au box est contraire à sa constitution et génère de nombreux problèmes circulatoires, digestifs et articulaires. Le cheval, qui a un système respiratoire hypersensible, réagit vivement à la présence des gaz nocifs qui se développent dans un lieu confiné. Chez les chevaux en captivité, les troubles respiratoires représentent plus de 20 % des maladies observées. La plupart du temps, ces troubles pourraient être évités par un hébergement plus adapté. Même si les écuries sont saines, il est facilement imaginable les problèmes liés au environnement clos ou semi clos.
II. Impact de l’homme
A. Le cheval, un animal d’habitude
En général, le cheval domestique, apprivoisé, recherche la présence de l’homme, il le connaît comme source de nourriture, de confort et même de rapports sociaux, à travers le pansage ou d’autres activités. Une habitude s’installe, ce qui est rassurant pour le cheval, ce n’est pas non plus irréversible. Si on vous demande pendant 5 ans de manger des brocolis à chaque repas et qu’un jour on vous demande de manger du steak, forcement vous allez avoir du mal, pour autant, le changement va s’installer avec le temps. De plus, on ne peut pas dire qu’un cheval de box n’aime pas le pré, il n’est simplement pas habituer, pas en confiance, avec un peu d’envie, on peut changer cette tendance.