Petite info pour une meilleure réflexion et comprehension/ remise en question des idées toutes faites :
citation :
Face à une confusion manifeste entre produits bio, bio locaux ou seulement locaux, Bio de Provence, Fédération régionale d’Agriculture Biologique de Paca souhaite rappeler quelques principes afin de lever ces ambiguïtés :
- Un aliment produit localement n’est pas nécessairement un produit sain. La relocalisation de notre alimentation ne saurait suffire à résoudre le problème, car le local n’est pas un signe de qualité.
C'est pas moi qui le dit
Perso si j'achète local c'est pour l'impact carbone , pas parce que ya que vers chez moi qu'on sait produire sain et bonne qualité
Et si j'achète pas bio c'est aussi en partie à cause de l'impact carbone
Et, pour revenir sur quelques autre choses dites au fil des pages:
les "incidents" sur les produits alimentaires ne sont pas réservés aux industriels .
- A Marseille 30% des menus des cantines sont bio , et ils ont eu des chenilles dans les barquettes de brocolis .
Plein de bonnes intentions le circuit court (donc producteurs locaux) est privilégié pour l'approvisionnement en bio et en conventionnel de ses mêmes cantines(et c'est une trés bonne démarche en soit ) , et pourtant ils ont eut droit aux vers et aux mites dans le riz camarguais ...
- J'habite proche de l'Espagne et les éleveurs qui passaient (passent ?)la frontière pour aller chercher les produits interdits en France , c'était bien des petits producteurs pas les industriels ...
- Les veaux piqués aux hormones dans les années 80 c'est pas non plus à l'usine . .
- Et la vache folle , si en GB les températures de stérilisation des abats n'avaient pas étées abaissées , personne n'aurait jamais été contaminé !(pas que je cautionne les farines animales pour alimenter les bovins, mais encore une fois les farines animales à bases de carcasses non consommables c'était pour l'apport de protéines à bas prix, car les protéines végétales sont plus chères.) Les producteurs achetaient un aliment moins cher et autorisé , tout le monde y trouvait son compte ...
Il y a sans doute plein d'autres exemples
L'appat du gain n'est pas réservé aux "grosses boites" et au risque de me répétrer je maintiens qu'il est bien plus facile de contrôler les matières 1eres utilisées par un industriel que celles de tous les petits qui vendent en direct , sans aucun cahier des charges à respecter .
Je vis dans une région où les AOP, IGP , Label et autres certifications sont vraiment trés présentes et valorisent les productions animales et végétales , je suis certaines que la plupart des lecteurs ici n'ont pas idée du l'ampleur des obligations/containtes sur les pratiques de production que ça impose ! Tout ça pour garantir la qualité .
Alors oui ça me fait réagir quand je lis des messages qui se réduisent à de vieux préjugés !
Sans parler de l'aspect administratif de la démarche qui demande beaucoup de temps et nécessite d'avoir en plus des comptances d'agriculteur et de gestionnaire (car une exploitation est une entreprise ) une connaissance réglementaire qu'il faut sans cesse actualiser ...
Alors ceux qui croient encore que le sac d'orge ne dépend que de la pluie, du soleil et de l'oeil bienveillant du paysan va falloir reactualiser un peu ...