klavel a écrit le 13/10/2014 à 21h32: |
|  | Celine66: wow! Je n'imaginais pas que c'était aussi carré! Enfin, c'est ( hélas) bien compréhensibles et tout à fait légitime parfois!
Fegu
Si vous êtes régulièrement suivi par un travailleur social tu dois aussi y voir un "avantage". En cas de problème tu auras quelqu'un vers qui te tourner! Quelqu'un qui saura te conseiller en restant neutre et qui saura aider ton fils plus tard s'il passe par un moment pas facile de son existence, comme une adolescence difficile ( tout n'est pas toujours rose!).
Courage ! |
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Je réagit là dessus. J'ai exercé ce métier à domicile dans ces mêmes situations durant 7 ans. Clairement, c'est plus du "controle" que de l'aide pure.
A savoir que si une mère me confiait des violence de la part de son mari (fait qui m'est déjà arrivé), je rédigeais mon rapport directement en arrivant au bureau et ça part illico au proc et au juge, l'enfant est retiré.
On ne peut pas dire "oui je vous écoute, je vous comprend c'est dur, bla bla bla" et risquer la mort d'un enfant. si on a connaissance de faits de violence en tant que travailleur social, la loi nous oblige à les signaler sous peine de poursuites.
Donc les conseils oui on en donne, mais dès qu'on a connaisances de faits, c'est écrit et transmis aux autorités, c'est la loi.
Pareil, si les gens refusent de nous ouvrir la porte (j'y ai eu droit souvent aux portes closes), ou sont fuyants, on le mentionne.
Il faut savoir que les travailleurs sociaux sont directement soumis aux autorités et que le juge des enfants nous demande des rapports réguliers. On écrit donc sur les "situations" des gens que l'on a en suivi, on décrit leurs attitudes, leurs vies, leurs dires, leurs relations... tout ce qui nous semble dangereux, ou pas.