oui je lui ai dit qu'il valait mieux apprendre d'abord sur la mémère... car elle a un petit trot confortable, même assis.
A un moment j'étais passée devant lui au trot (car la fifille se fait régulièrement distancer) et mon mari a donné un peu de jambes à Velours qui a naturellement pris le trot...
J'ai entendu derrière moi "WOOOOOooooooh" j'ai arrêté la fifille et me suis retournée, mon mari a goûté à quelques foulées du trot inconfortable de Velours, assis en plus (même moi j'essaie pas ...)
Il m'a dit : "ben en fait à chaque fois que mes fesses retouchaient la selle elles étaient renvoyées en l'air !"
C'est ça, t'as tout compris...
mais bon c'était quand même une balade super agréable et oui, il a aimé !
Voilà quelques photos en plus :
la pause broute broute :
Ensuite
samedi 11 le MF est passé, il devait être là à 9h30 donc j'avais programmé une balade avec une cavalière voisine qui nous a rejoints avec son cheval (le pie bai de la dernière fois). Sauf qu'il est arrivé à 10h45...
On a commencé avec Daïkhan qui a été in-fer-nal dès qu'il a vu le pie bai, un "nouveau" cheval. C'est pourtant un hongre, qui a été d'une patience exemplaire (il a quand même attendu presque 1 heure avec sa cavalière...)
Et alors que notre comtoise était dans le pré juste à côté, Daïkhan lui a à peine jeté un regard...
Bref il a essayé de latter le MF, il prend de la force le coco... il faudrait que je trouve le temps de le manipuler plus souvent voire tous les jours maintenant, ce qui me paraît mission impossible... il faut donc à nouveau que j'envisage d'autres alternatives
Et quand je l'ai ramené au pré, on est passé à côté du pie bai, il voulait lui sauter dessus
j'ai dû intervenir fermement, il était presque sur mes pieds.
Bref...
Sinon après balade avec Velours et le pie bai, on a fait qu'un petit tour du coup, ça s'est bien passé, même si je sentais que quelque chose n'allait pas pour Velours, j'ai compris le lendemain,
dimanche 12, quand j'ai voulu partir en balade avec lui.
J'avais prévu une belle boucle de 10 km au moins...
Dès le départ c'est comme si je montais un papy bourré d'arthrose
A un moment le chemin traverse une route assez fréquentée. Velours s'est arrêté en plein milieu et ne voulait plus bouger !
j'ai insisté et il s'est engagé sur le chemin mais...
C'est comme s'il boitait, mais pas en rythme, j'arrivais pas à déterminer de quel pied. Je suis descendue, l'ai regardé marcher, essayé de le faire trotter, rien à faire ! Déjà pour avancer c'était dur... En fait il marchait sur des oeufs.
J'ai été longue à la détente... il avait mal au pieds. pas devant, vu qu'il a les hipposandales, mais les postérieurs qui viennent d'être parés... c'est pas ça. Je suis bonne pour m'équiper d'une autre paire quoi... c'est pour ça qu'il bloquait sur la route, elle est goudronnée donc moins inconfortable que ce chemin caillasseux où il ne voulait pas s'engager !
Du coup j'ai pris un autre chemin dans les bois tapissé de feuilles, il avançait beaucoup mieux, et pis au bout d'un moment il n'en voulait plus.
Ben j'ai laissé tomber, suis descendue et on est rentrés à pattes ! Même là je voyais que c'était pas confort pour lui... dès qu'on s'arrêtait, il reposait un de ses postérieurs.
Donc balade gâchée, mais point positif pour finir :
Il y a quelques jours je l'avais fait rentrer dans le ruisseau de leur pré, au bout d'un quart d'heure de patience et d'insistance, il avait finalement réussi et du coup je l'avais arrosé, il adore ça quand il fait chaud.
Et là j'ai voulu re-tenter pour voir... Il a bien retenu la leçon, il est rentré direct derrière moi, a bien bu, bien trempé les pieds (à l'eau fraîche ça peut pas faire de mal vu qu'ils sont sensibles), je l'ai bien rincé aussi, super
Du coup Daïkhan est venu, nous observait, il est descendu jusqu'au bord de l'eau
Bon faut dire que l'accès est pas idéal : en pente et assez étroit ils n'y vont vraiment que quand ils ont soif. Les désensibiliser au gué peut leur (et me) rendre service, même pour plus tard en extérieur.
Petites photos de Velours qui patauge (son kiff c'est de ronger les pierres qui affleurent):
tiens mais il y a de l'herbe sur l'autre rive
C'est pas si mal ici...