j.92 a écrit le 08/06/2015 à 02h36:
@eija29 ce serait intéressant de temps en temps que vous faisiez un tour sur les posts "on juge votre position" pour conseiller et expliquer !

(Ce n'est qu'une suggestion hein

)
Sinon je suis un boulet, vos explication ne me suffisent pas à comprendre comment "soutenir/impulser avec l'assiette/"pousser" sans basculer le bassin en rétroversion... ce serait possible avec un vocabulaire plus imagé ?

et cela vaut-il à l'obstacle aussi, par exemple passez le bassin LÉGÈREMENT en rétroversion à l'abord ne permet-il pas d'être un chouilla plus entreprenant, de ne pas passer devant son cheval et d'être mieux ancré dans sa selle en cas de refus/file/dérobade ? Encore pardon si c'est absurde
Merci à vous et bonne nuit :)
Pour mieux comprendre il faut sentir, et là se posent le limites du forum...
Je rebondis sur le terme pousser, auquel tu as pris soin de mettre des guillemets. Un cavalier qui pousse va s'agiter, se contracter, et donc gêner la locomotion de son cheval: imagines toi marcher avec un enfant qui gigote sur ton dos, la comparaison a ses limites mais résume bien la gêne occasionnée sur on propre équilibre.
L'assiette du cavalier doit accompagner le mouvement du cheval, ni plus, ni moins. Dans le travail ou on va commencer à chercher la montée du garrot par abaissement des hanches, et non l'inverse, le cavalier doit être lui même dans cette position rassemblée. Le dos du cavalier, comme celui du cheval, doit être tendu.
"Les muscles du mouvement, les biceps, les quadriceps, les adducteurs… sont
ceux qui nous servent à marcher, courir, lever un bras, une jambe, soulever des
charges, utiliser nos éperons… Ces grands muscles situés superficiellement juste
sous notre peau sont puissants, mais ne sont pas très endurants puisqu’ils sont
censés n’être utilisés que ponctuellement.
Les muscles de soutien sont à l’inverse, peu puissants mais extrêmement endurants.
Ils sont situés plus profondément dans notre corps, principalement autour de
nos articulations et le long de notre colonne vertébrale. On les appelle aussi les
muscles de la posture car ils soutiennent la charpente de notre corps. Comme
nous l’avons évoqué précédemment, ces muscles sont utiles pour maintenir notre
verticalité et lutter contre la pesanteur."
"A cheval, et plus particulièrement à l'abord des obstacles, nous fonctionnons souvent
de la même façon. Le manque de soutien de notre dos et nos mauvaises habitudes
nous incitent à utiliser en priorité nos muscles superficiels. Nous accrocher
aux rênes, mettre trop de pression avec nos jambes, visser les genoux dans la
selle, contracter nos épaules… C’est-à-dire agir en force là où nous devrions au
contraire mettre de la décontraction et du relâchement. Cette sollicitation excessive
des muscles du mouvement se fait forcément au détriment des muscles de soutien.
Le cavalier lâche son dos et devient incapable de rester stable pour faire un usage
correct de ses aides et maintenir son cheval dans les conditions favorables à un
bon abord. C’est toute la différence avec le cavalier expérimenté qui lui, est capable de
rester dans la juste tonicité pour contrôler son cheval presque exclusivement par
l’action des muscles de son dos.
Il est certain que contrairement aux muscles du mouvement, la plupart du temps
mis en tension instinctivement, activer nos muscles profonds suppose une démarche
volontaire et consciente. Pour se tenir droit, il faut déjà le vouloir. C’est là
qu’intervient l’aspect mental de l’équilibre (...)"
extrait du livre, les secrets de l'abord parfait, chapitre la Methode Alexander, Veronique bARTIN
Est-ce plus clair?