Bonjour,
Tout d'abord, désolée si je ne suis pas dans le bon sujet.
Voilà mon soucis.
J'ai 19 ans et je suis avec mon copain depuis le 1er septembre. Jusque-là, on est sur la même longueur d'onde, d'accords sur beaucoup de choses, en bref, on est presque pareils mais en se « complétant », bien qu'il y ait déjà eu quelques tensions/disputes et qu'on apprenne toujours à se connaître. Ca fait 4 ans qu'on se connaît, mais depuis le mois de mai qu'on se parle (il m'aidait pour mes cours et une relation ambiguë d'amis s'était liée). Parfois collègue et collègue pompier de mon beau-frère, et ancien « collègue saisonnier » de ma sœur, je sais donc que je peux avoir confiance en lui (malgré quelques détails relatés par ma sœur et mon beau-frère qui ont essayés de créer des tensions dans mon couple et avec ma mère)…
Ne prenant pas de contraception et ne supportant pas (des deux côtés) les préservatifs, notre « méthode » était le retrait.
Nous n'utilisions donc pas « réellement » de moyens contraceptifs. Pourtant, c'est pas faute d'avoir essayés différents préservatifs, avec ou sans latex, bios ou non, mais si l'un supporte tel préservatif, l'autre, non.
Je ne prends pas la pilule (plusieurs problèmes de santé : kyste hypophysaire, extrêmement migraineuse en l'attente d'un traitement d'ici un an, problèmes sanguins et de phlébites dans ma famille).
En bref, les rapports étaient donc rarement protégés (retrait ou plus rarement, préservatif, mais à la fin du rapport).
Depuis 2 ou 3 semaines, je présente différents symptômes : je suis très nauséeuse, je m'écroule littéralement de fatigue, j'ai de grosses crampes dans le bas ventre, j'ai pris un kilo cette semaine (alors qu'en 2 ans, j'ai perdu 11 kilos, dont 6 depuis juin et ce, sans raison puisque je n'arrivais pas à prendre jusque-là), je me mets à manger un peu n'importe comment et bien plus (estomac d'oiseau comme on dit, mais je pouvais aussi manger énormément sans prendre 1 gramme, mais au contraire, continuer à perdre). Même mon copain est impressionné de tous ça car je lui refilais tous mes restes alors que maintenant, c'est parfois moi qui redemande de la nourriture. Et surtout, je suis écœurée de tout ou presque. Je peux très bien souhaiter un plat, le dévorer et en être écœurée. Tout comme il faut éviter de ma parler de nourriture ou d'odeurs. Odorat légèrement plus développé, d'ailleurs... Puis il y a 2 jours, nous avons étés à la piscine et il m'a dit avoir remarqué que mon ventre était un peu comme gonflé. J'ai donc regardé et il est vrai que mon bas ventre est arrondi (j'ai toujours eu du ventre, mais le bas n'a jamais été arrondi…). Sans compter que j'ai eu un retard de règle de plus d'une journée. Alors que sur les 9 ans de cycle, il est régulier depuis 7 ans.
Ma famille, la sienne et nous-même étions dans le doute d'une possible grossesse. J'ai donc été faire une pds hier matin et nous avons eu le résultat hier après-midi. Test négatif. Première réaction : « Ouf ! ». Mais en même temps, la déception et la tristesse ont fait part. Cet accident, nous nous y étions préparés au cas où. Mais de savoir que cet accident n'est pas, nous a foutu un choc. On l'acceptait, on le voulait, même. On s'était fait à l'idée et il ne nous a pas fallu longtemps. Pas un caprice, mais mis devant le fait accompli. Et nous avions décidés d'assumer.
Cependant, hier, nous avons eu un rapport. Seulement, le préservatif a craqué et le sperme est donc entré dans mon vagin. Ca m'a rendu littéralement « folle » de tristesse, d'incompréhension, de doutes, de terreur. Ajouté à ça, cette réponse négative.
J'acceptais la premier accident, on s'y était préparés, mais pas celui-ci. Celui-ci, je n'en voulais pas, mais en même temps, je ne voulais pas décider.
En fait, le destin aurait joué, ok, mais pas là.
J'étais effondrée. En rentrant chez moi, j'ai réfléchi sur la route. Je me suis dis, finalement, ce n'est peut-être pas autant la fin du monde. J'acceptais et j'étais préparée au premier accident, à ce que le test soit positif, et lui aussi. Même si ça ne fait pas longtemps que nous sommes ensembles, même si on ne se connaît pas quasiment « par coeur », etc, on a quand même des projets, on voit l'avenir à deux, on pense au même avenir, à la vie qu'on souhaite. C'est niais, mais c'est ce à quoi j'ai pensé pour le premier accident, si jamais le test était positif.
Maintenant, pour ce deuxième accident, je me dis, s'il est là, peut être que je l'accepterais, que je le voudrais. Mais vu que je suis au courant, même si je veux que le destin choisisse, je pense qu'inconsciemment j'ai besoin d'avoir un contrôle dessus, sur cette possible future grossesse...
Je voulais avoir votre avis, sur ça. Sur ce que j'ai pu penser, à tel point j'ai détesté ce deuxième accident. Je l'ai tant détesté parce qu'on s'en est aperçus de celui-ci, on l'a vu et vécu « réellement ».
Que pensez-vous de nos réactions décrites. Qu'on aurait accepté ce futur enfant, mais qu'on a eu du mal avec ce deuxième accident.
De plus, je suis censée commencer la pilule le 29 novembre. Pensez-vous que je dois quand même la commencer et faire un test après mes règles, attendre et commencer la pilule après mes règles, mais avant les suivantes (un ou deux jours après mes règles) ou qu'il est possible de faire un test pendant mes règles, si je les ai.
En résumé, est-ce que je peux commencer la pilule et quand puis-je faire le test (sachant que n'étant pas encore sous pilule, c'est le premier jour du retard) ? Parce que j'aurais souhaité l'effectuer vendredi prochain (8 jours après le rapport à risque), avant mes règles et donc la pilule.
Précision pour la pilule, c'est Desogestrel mylan dérivé de Clareal.
Merci d'avance de « m'aider » à faire mon choix, me conseiller, ne pouvant pas en parler à ma famille. Ils sont pour les enfants jeunes, mais il y a quelques tensions depuis ma mise en couple... Je suis étudiante par correspondance, je passe le bac en fin d'année et ai prévu deux années de BTS ensuite. Pour autant, ce n'est pas impossible, mais compliqué. Cette année, je dois faire 22 semaines de stage avant le 30 avril, donc je sais que ces trois années (si test positif et enfant gardé), seront un marathon…
Peut-on aussi dire que ma tristesse était le « deuil » d'une grossesse préparée psychologiquement, mais qui s'avère ne pas être physique ?
J'ai eu cette impression d'avoir délibérément remplacé ce premier accident par le deuxième. Enfin, c'est bizarre et je n'arrive pas à juger mes réactions et celle de mon copain….
Désolée du roman