aulny et
oasis38
Ce que vous dites me parle énormément, à quelques nuances près bien sûr, on est tous différents
Oui, l’EEd initiée par l’ischion, tout comme un départ au galop, c’est tout de même une autre sensation qu’une demande initié par la jambe….
Oliveira disait en d’autres termes qu’in fine, la main est une aide secondaire. On rappelle souvent aussi que la main part de l’épaule et la jambe de la hanche, que la position précède l’action, etc…. Autant d’indicateurs pour signifier que toutes les demandes se concentrent et s’initient de notre assiette et notre buste. Une équitation centrée si bien nommée et expliquée par Sally Swift notamment.
En centrant ainsi ses aides, on a un levier d’action tellement plus puissant à moindre effort. Du coup, je trouve que beaucoup d’expressions prennent leur sens : le souffle de la botte, la pensée seule suffit, le poids des rênes, … pour le commun des mortels dont je fais partie, que de travail pour y goûter quelques secondes… Mais quel bonheur !
totox
Les mots ont tellement de subjectivité et l’équitation tellement de nuances… Et pour simplifier l’affaire, tout se traduit en sensations. Toutes ces notions de légèreté, de contact, de tension, … c’est finalement très périlleux d’en débattre par écrit

!

Et puis, il y a aussi ce qu'on vise, le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir... Je reste toujours persuadée que les mêmes intervenants autour d'un table ou au bord d'une carrière pourraient échanger longtemps et sans tension sur la passion qui les anime, même avec des désaccords.
Au départ de son apprentissage, le cavalier doit s’utiliser entièrement : assiette, dos, jambe partant de la hanche, main partant de l’épaule, puis au fil de sa maturité, il va/il devrait concentrer et affiner ses aides pour devenir discret et précis. La force du cavalier, son équilibre, sa stabilité, sa maitrise, tout trouve naissance dans la qualité de son assiette et de son dos. Lorsqu'on est confronté à un cheval ayant une bouche et une encolure totalement fuyantes mais beaucoup de moyens de propulsion, ça devient une évidence.
Quant au cheval lui, il peut tout à fait être réceptif à des aides centrées et légères dès le débourrage, si le dresseur a suffisamment de tact, de talent et de maitrise de son art.