De la cession à la jambe : intérêt et aides.

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Le_passager

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De la cession à la jambe : intérêt et aides.
Posté le 12/11/2016 à 16h47

Pour répondre à welsh1800 et corleone suite aux questionnements de Welsh parti sur ce sujet https://www.chevalannonce.com/forums-10710913-faire-une-bonne-detente?p=2 et éviter qu'il ne dérive trop, je me permet d'ouvrir ce sujet ici qui j’espère éclairera quelques uns d'entre vous sur cet exercice a priori simple et pourtant trop souvent mal exécuté.

Tout d'abord je tiens à préciser que je ne suis pas un grand fan de cette exercice dans le dressage des chevaux et j'expliquerai pourquoi.

Ceci étant comme tous les exercices d'assouplissements, il a un intérêt pour le cheval et surtout en pédagogie un intérêt pour le cavalier en apprentissage.

Encore faut-il bien comprendre pourquoi on le fait, quel en est l’intérêt mécanique pour le cheval et donc par conséquent quelles sont les aides à mettre en place pour que le cheval l’exécute correctement : ''Agir, laisser-faire.''.

Préambule :

Dans ce que je décrirai je partirai du postulat que le cheval travail piste main gauche donc :
- jambe et main intérieures à gauche
- jambe et main extérieures à droite
- diagonal gauche extérieur
- diagonal droit intérieur

Il est entendu que le cheval au trot à main gauche a :
- soit un léger pli à gauche,
- soit est parfaitement droit.

Je précise par ailleurs que les intérêts pédagogiques soulignés ci-dessous ne m'engagent que moi dans ma pratique de l'enseignement et que vous pourrez très bien entendre tout à fait autre chose.

Intérêt de la cession à la jambe :

Par ordre d'importance à mes yeux.

Cet exercice a principalement pour but pour le cheval :
- de renforcer et améliorer la coordination et l'obéissance aux jambes sous l'action de la jambe isolée,
- de renforcer chaque diagonal individuellement si besoin,
- renforcer l'acquisition du départ au galop sur les aides de l'incurvation,
- introduire les premières foulées d'appuyer.

Intérêts pédagogiques pour le cavalier :
- de le sensibiliser à la dissociation de ses aides,
- lui faire acquérir la notion de tension sans laquelle la mobilisation des hanches est impossible,
- renforcer son indépendance des aides en combinant cession-départ au galop sur la piste,
- s'initier à l'appuyer sur quelques foulées.

Les aides de la cession à la jambe :

En supposant partir piste main gauche sur un doubler dans la longueur :

1) Aides de l'incurvation pour amorcer le doubler :
- léger pli à gauche, légre rêne d'ouverture
- jambe intérieure à la sangle qui demande le pli
- rêne extérieure tendue pour contrôler le pli et l’épaule extérieure
- jambe extérieure reculée pour contrôler les hanches et renforcer l'incurvation

2) Marcher droit quelques foulées :
- soit en gardant un léger pli à l’intérieur sous l'action de la rêne intérieure (jeune cheval) (*)
- soit en mettant le cheval parfaitement droit (cheval plus avancé)(**)

Sur ces quelques foulées impérativement :
- les jambes sont revenues à une position neutre, au centre
- l'assiette est parfaitement au centre

3)Sortir les épaules pour entamer une à deux foulées comme pour faire une diagonale :
- sous l'action conjointe de la main intérieure et de la main extérieure marcher droit en faisant précéder les épaules aux hanches
- soit avec un léger pli intérieur, soit avec le cheval parfaitement droit (cf ci-dessus)

4)Action de la jambe isolée :

Nous y voilà enfin : le cheval est droit sur un bout de diagonal, les épaules précèdent les hanches.

Conjointement :
- agir avec la jambe isolée intérieure en arrière de la sangle ou au centre selon la sensibilité du cheval(donc gauche pour aller vers la droite rejoindre la piste à main gauche)
- freiner l’épaule extérieure avec la rêne extérieure tendue (plaquez là sur l'encolure si besoin pour vous aider)
- jambe intérieure venue à la sangle pour libérer le postérieur intérieur et contrôler l’épaule extérieure

Le poids du corps doit aller dans le sens du mouvement :
- afin de faciliter le travail du cheval et lui faire comprendre ce que vous attendez de lui
- pour libérer facilement le postérieur intérieur du diagonal mis à l'effort, diagonal droit et postérieur gauche donc.

Concrètement donc : on pèse un peu plus sur la fesse extérieure et l’étrier exterieur. Un peu ! On se jete pas sur l’extérieur. On reste assis au centre mais en mettant un petit plus de son poids sur l’étrier droit. Et si votre jeune cheval peine, ne pas hésiter à peser un peu plus vers l'avant pour libérer un peu plus le posterieur.

Explications mécaniques :

Tout l’intérêt de cet exercice est donc à main gauche de faire travailler un peu plus le diagonal droit sous l'action de la jambe isolée gauche.
Rappel : diagonal droit --> antérieur droit, postérieur gauche

Est-il utile de rappeler que le moteur du cheval se trouve derrière ?

Les aides mises en place sont donc là pour favoriser le mouvement du cheval vers la droite et donc principalement l'action du postérieur gauche.

Voilà pourquoi quand on bidouille avec des aides de l'incurvation pour pousser les épaules du cheval en tenant les hanches on ne fait pas de la cession à la jambe ... on bricole pour obtenir un mouvement qui n'est plus juste ... ou qui en a juste l'air.

Au sujet du pli (*)(**) :

Puisque l'intérêt de la cession à la jambe est de mettre un des deux diagonales à l'effort, il faut aussi pouvoir lui faciliter le mouvement.

Dans notre exemple de cession à la jambe gauche pour aller à droite c'est le diagonal droit qui est sollicité.

Avoir le pli légèrement à gauche libérera donc du poids de l’épaule droite aidant ainsi le jeune cheval à exécuter ce mouvement là où un cheval plus avancé pourra parfaitement l’exécuter en restant droit.

Inversez ce pli et vous comprendrez pourquoi un appuyer est plus difficile à exécuter pour le cheval.

Ceci dit, cet exercice étant contraignant pour le cheval comme tout exercice d'assouplissement on peut très bien initier le cheval qui connait bien la cession à la jambe à un début d'appuyer : sur une cession à la jambe, quand vous sentez le cheval se durcir dans sa bouche et son encolure, inversez le pli en continuant votre mouvement vers la droite sans rien changer à vos aides en dehors du pli demandé et contrôlé par vos mains.

Vous êtes dans le début de l'appuyer. Renforcez l'action de votre jambe extérieure pour demander ce pli et celle de votre isolée dans l’idée de renforcer cette incurvation et vous commencez à être en plein dedans.

Ce n'est pas encore de l'appuyer ... mais c'est une bonne initiation.

Votre cheval se durcira sur vos aides intérieures car c'est contraignant, inversez le pli et revenez à une cession à la jambe.

Les limites de la cession à la jambe :

Maintenant pourquoi je n'aime pas cet exercice plus que ça dans l'apprentissage du jeune cheval.

L'utilisation des aides peut prêter à confusion pour le cheval : on lui demande d'être droit voire d'avoir un léger pli intérieur, alors que les aides mises en places avec les jambes sont plutôt celles d'une incurvation à droite.

Je n'aime pas cette confusion dans l'apprentissage de mes chevaux et je préfère au début des codes clairs sur les aides de l'incurvation : épaules en dedans, contre épaules en dedans, renvers et travers, et même appuyers sont pour moi beaucoup plus clairs.
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Édité par le_passager le 12-11-2016 à 17h02

Couagga

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Posté le 16/11/2016 à 14h33


stphe a écrit le 16/11/2016 à 13h00:
@couagga
Je ne partage pas ton analyse de PB. Si le cheval droitier charge son antérieur droit c'est parce qu'il décharge du poids de son postérieur gauche (au tout début et avant le travail de re equilibre). Du coup, on ne peut pas dire qu'un cheval droitier a le diagonal droit fort.


Euh...je dis la même chose
mais peut-être pas très clairement on dirait


stphe a écrit le 16/11/2016 à 13h00:
@couagga

Si ta jument est gauchère il est normal qu'elle ait du mal avec son postérieur droit qui ne veut pas aller sous la masse!


Je connais bien la locomotion de ma jument et comme je l'ai mentionné, elle a un problème d’ordre physiologique avec son postérieur droit, entre autres. Qui de l’œuf ou la poule, cette question ne trouvera probablement pas de réponse mais ce n’est pas très grave. Cela fait plus de 2 ans que je travaille avec PB. Ma jument est gauchère, son épaule gauche est son épaule forte et directrice mais pas son diagonal gauche, ni le droit d’ailleurs.

Invictus

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Posté le 16/11/2016 à 14h35

Petite aparté qui n'apporte rien au débat, quoique...

Un moyen facile visuel de savoir si un cheval est gaucher ou droitier, il faut regarder de quel côté tombe la crinière. Le côté hors crin est le côté "fort", les muscles de l'encolure poussant la crinière de l'autre côté. Le côté crin est le côté "faible".

Quand vous changez le pli de votre cheval vous pouvez voir le ligament nuqual passer de droite à gauche ou inversement un peu comme un élastique qui passe la ligne médiane de l'encolure.

Le côté crin est plus facile à incurver, car le cheval étire plus facilement le côté hors crin et raccourcit plus facilement le côté crin.
Le côté hors crin est plus difficile à incurver car le cheval a plus de mal a étirer le côté crin et à raccourcir le côté hors crin.

Couagga

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De la cession à la jambe : intérêt et aides.
Posté le 16/11/2016 à 14h43

invictus

je ne saurais quelle est le degré de fiabilité du truc de la crinière même si ça correspond effectivement dans le cas de la jument.

Pour le reste je n'ai qu'un seul mot : AMEN

Invictus

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Posté le 16/11/2016 à 14h50

couagga

Je ne saurais que dire que sur tous les chevaux que j'ai eu au travail c'était exact.
C'est M. Mouré qui m'en avait parlé à l'époque et c'est vrai que physiquement parlant, l'explication se tient.
Mais j'ai déjà vu des chevaux avec la crinière parfaitement des 2 côtés et je ne saurais pas dire pour eux car je n'en ai jamais monté .

Mais je sais que Tarski, le cheval de JP Siat par exemple avait la crinière des 2 côtés.

Couagga

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Posté le 16/11/2016 à 14h53

stphe

Droitier ou gaucher c'est bien l'épaule qui le détermine pas le postérieur.

Petite piqure de rappel dixit PB lui-même

http://www.cheval-savoir.com/747-dressage-cheval-comprendre-dissymetrie

Stphe

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Posté le 16/11/2016 à 15h04

couagga Tu dis texto : dans le cas d'un cheval droitier c'est le diagonal droit qui est fort (dans ta réponse à rambodertz?). Je dis ok pour l'épaule mais pas ok pour le postérieur. Et je n'ai accès qu'au début de l'article mis en lien mais pour moi on peut autant voir la dyssimétrie depuis les épaules que derrière car comme le schéma l'indique si une épaule est plus chargée forcément le postérieur est déchargée d'autant...
Effectivement chaque cheval a ses particularités : le mien est droitier et pourtant il tombe toujours sur l'épaule intérieure quelque soit la main et du coup mon problème est vraiment lié au postérieur gauche qui ne vient pas sous lui...
invictus jusqu'à 4ans mon cheval avait la crinière à droite puis de 4 à 8ans à gauche et maintenant à droite (depuis qqes mois) : que dois-je en conclure?? Cela a peut-être un lien avec le fait qu'il n'ait pas une dyssimétrie franchement marquée!

Édité par stphe le 16-11-2016 à 15h09



Couagga

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De la cession à la jambe : intérêt et aides.
Posté le 16/11/2016 à 15h45


stphe a écrit le 16/11/2016 à 15h04:
@couagga Tu dis texto : dans le cas d'un cheval droitier c'est le diagonal droit qui est fort (dans ta réponse à rambodertz?).


Non, je dis cela TEXTO :


Citation :
Dans l’analyse il faut distinguer 2 choses :

1/ quelle est l’épaule forte ?
Ceci t’indique si le cheval est droitier ou gaucher mais ne préjuge pas obligatoirement de son postérieur le plus fort. En général, il est logique d’avoir un diagonal fort (tu trouves l'épaule, tu trouves le diag !)
…MAIS ….. Avant d'en déduire cela juste sur l'analyse de l'épaule, il faut se poser une 2d question

2/ Quel est le postérieur le plus fort ?
Si la logique veut que l’épaule forte indique le diagonal fort, il se peut tout à fait que pour X raisons, le cheval est plutôt un latéral fort et un latéral faible. Ce qui complique un peu la compréhension de la locomotion et rend plus difficile l’exécution des exercices dans la recherche de symétrie. On doit alors prendre en compte cela. Ça ne change pas trop les exercices de corrections à mon sens, ce que ça change surtout c’est la progression qui va être plus lente et délicate.


Je dis donc que l’épaule forte ne préjuge pas que le diagonal est fort.
Diagonal fort = celui qui pousse le plus. ce qui ne signifie pas non plus que c'est le postérieur qui à la plus de dextérité !

On sait très bien que la charge est naturellement sur + les épaules du cheval que sur son arrière main.
Tu sembles partir de la décharge du postérieur pour identifier l’épaule forte. Or, je dis moi que procéder à l’analyse en partant du postérieur pour déterminer qu’elle est l’épaule forte peut être sujet à erreur. Il ne me semble pas avoir été bien plus loin que ça.
Il faut distinguer les 2 (quelle épaule, quel postérieur) et en partant d’abord de l’analyse de l’épaule.


Dans ton cas par exemple, la dissymétrie semble être « simple » et peu prononcée.
Dans une dissymétrie plus prononcée et compliquée par des particularités aux niveaux des faiblesses des postérieurs (comme le cas de ramboderetz avec le problème de bassin de son cheval, ou de ma jument avec son problème au postérieur et antérieur droit), l’analyse est plus délicate.

Avant de mettre les postérieurs au taff, il faut remettre le cheval dans son axe. L’équilibre latéral (répartition de la charge droite/gauche) avant l’équilibre longitudinal (répartition de la charge devant/derrière), sinon on pousse de travers. Pour reprendre l’image du caddie, on voit bien ce que ça peut donner entre les voitures sur le parking pour circuler à toute vitesse si le caddie roule de traviole ! Donc d’abord on met le caddie droit et après on fonce !

Bien sûr, on peut procéder dans l’autre sens. Je n'ai pas de problème avec ça si on le fait bien. Après c’est probablement un choix perso, en fonction de comment on se sent le mieux pour construire son travail et surtout du cheval qu’on a. Moi je suis finalement plus à l’aise en remettant d’abord droit, après avoir essayé pas mal de choses, et du moins en ce qui concerne la jument actuelle à qui ça convient bien mieux.

Invictus

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Posté le 16/11/2016 à 15h47

stphe
je te répondrais que le truc de la crinière fonctionne avant la mise au travail. quand on travaille un cheval, souvent en voulant corriger une dissymétrie on travaille plus le côté faible et parfois, du coup on se retrouve avec un cheval qui a une dissymétrie qui s'inverse. mais ça peut aussi être là musculature qui évolue.

Le cheval de mon mari avait la crinière à gauche à 4 ans.
il a eu des soucis "dentaires qui faisaient qu'il pivotant la nuque monté du coup la moitié supérieure de la crinière partait à droite et la moitié inférieure à gauche.

Aujourd'hui il ne pivote plus la nuque vu le boulot dentisterie qui a été fait et sa crinière est revenue clairement à gauche.

Ramboderetz

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Posté le 16/11/2016 à 18h41

Mon cheval avait la crinière à gauche quand je l'ai acheté.
Maintenant, il y en a un peu à droite, certains jours presque pareil, mais faut dire que je ne m'en suis pas occupée et qu'il est coiffé n'importe comment

aulny
Qu'est ce que c'est que le massage sportif ?
En terme de coût, ça va j'ai l'habitude lol... en l'achetant, je savais qu'il y avait du pain sur la planche !
Donc j'ai déjà fait un certain nombre de soins depuis le début

couagga
Moi aussi je pense que remettre droit est la priorité. J'avais acheté le livre de PB en m'apercevant que la jument que j'avais utilisait bien moins son postérieur gauche que le droit. Ca tombait bien, cette jument était le schéma type de ce qui est présenté dans le livre. Alors ça a été facile et ça a changé beaucoup de chose dans le travail !

Et pour en revenir aux problèmes de dissymétrie de mon cheval, peut être qu'à l'origine le postérieur qui aurait du être fort était le droit. Mais vu la configuration, c'est le gauche qui pousse. Mais en terme d'amplitude, le droit en a plus que le gauche (mais vu qu'il est "dehors", sa force est mal dirigée)

Édité par ramboderetz le 16-11-2016 à 18h55



Oasis38

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Posté le 16/11/2016 à 18h53

despina j'ai trouvé mieux que mes aides à moi, les aides d'une juge internationale 5 étoiles!!! (celui qui conteste ces aides est donc quelqu'un dans le faux, au moins on est sûr d'avoir juste!)

"Ce que le juge veut voir dans ce mouvement, c’est, après un doubler parfaitement droit, le cheval se ployer a gauche (pour le demi tour à gauche), le postérieur extérieur (droit) s’avancer et passer devant le postérieur gauche, décrivant ainsi un petit cercle (environ 1 mètre de diamètre). Les épaules, pour leur part, décriront un cercle plus grand. Il faut impérativement veiller à ce que les épaules devancent toujours les hanches, à contrôler la taille du cercle décrit par les postérieurs (ni trop grand ni trop petit) ainsi que le rythme et l’activité du pas. En ce qui concerne l’attitude générale du cheval, outre la légère flexion qui doit être maintenue, il ne faut pas laisser le cheval baisser son encolure ce qu’il tentera souvent de faire pour éviter de mettre plus de poids sur les hanches."

Audekr

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Posté le 16/11/2016 à 19h27

Mon cheval et moi, nous débutons les appuyers : je veux dire par là que lui comme moi n'avions jamais pratiqué cet exercice auparavant ni avec un autre cavalier pour lui ni avec un autre cheval pour moi. Notre instructeur nous a demandé de commencer comme une cession à la jambe mais dans le sens d'un appuyer ou si vous préférez comme un appuyer mais sans demander de pli pour le moment. Qu'en pensez-vous ?
Sachant que même si je ne lui demande pas de manière spécifique, mon cheval a quand même un léger pli (peut-être le poids de mon corps, le regard etc ?). D'avance merci beaucoup

Ramboderetz

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Posté le 16/11/2016 à 19h58

audekr
Il y a sur ce post des personnes bien plus compétentes que moi, surtout que depuis quelques années je suis plutôt dans les "bases" que dans le travail de dressage à proprement parlé, mais la méthode me parait étrange quand même...
Avec l'appuyer il y'a une incurvation, alors ça me parait difficile de partir d'une cession.
Avec ma jument j'avais quand même commencé les appuyers au pas, et pour moi le plus simple était de partir d'une demi volte, le terrain étant bien préparé par l'incurvation sur la volte.

Aulny

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Posté le 16/11/2016 à 20h44

ramboderetz
J'ai écris un article très récapitulatif du massage sportif équin (ici) puisque j'y suis formée.
En gros, c'est de la kinésithérapie pour chevaux. A l'aide de massages, nous travaillons muscles, tendons, articulations, ligaments.
Dans ton cas, cela pourrait être particulièrement bénéfique pour harmoniser la musculation, augmenter la souplesse et réduire les contractures qui sont d'autant plus créées par un bassin dissymétrique.

Oasis38

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Posté le 16/11/2016 à 21h02

audekr commences d'une épaule en dedans, y'a que ça de vrai pour leur apprendre ;)

Couagga

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Posté le 16/11/2016 à 22h18


ramboderetz a écrit le 16/11/2016 à 18h41:




Et pour en revenir aux problèmes de dissymétrie de mon cheval, peut être qu'à l'origine le postérieur qui aurait du être fort était le droit. Mais vu la configuration, c'est le gauche qui pousse. Mais en terme d'amplitude, le droit en a plus que le gauche (mais vu qu'il est "dehors", sa force est mal dirigée)


Tu sais donc les éléments à travailler :

- Rétablir une prise en charge latérale plus équilibrée entre les 2 épaules (basculer du poids de droite à gauche, cf correction à la PB)
- Ramener le postérieur droit dessous en le gymnastiquant spécifiquement pour le renforcer (par un choix judicieux d'exercices sur 2 pistes et des cessions)
- Développer l'amplitude du postérieur gauche (même punition que pour le postérieur droit mais l'attention ne portera pas sur les mêmes efforts...Sinon c'est trop facile )
- Reporter progressivement la masse sur l'arrière-main (tout le travail qui précède te facilitera la tâche pour rassembler un peu et assoir..sans même prétendre au passage/piaffer, juste monter un peu le garrot, avancer les postérieurs sous la masse)

Faciiiiiile
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