lotiriel
Sans parler de ses maris, dont l'un a l'une des morts les plus idiotes des règnes des rois de France.
Turenne m'est venu en tête car j'adore ce personnage historique, j'avoue ^^ Mais les exemples du genre sont en effet nombreux: Anne-Marie Mancini, mariée aussi à 14ans pour que La Tour d'Auvergne "épouse" le cardinal Mazarin et soit en faveur à la cour, par exemple. Condé qui a épousé une nièce de Richelieu alors qu'il en aimait une autre, mais qui n'apportait rien à la famille (le sort des hommes étaient parfois aussi enviable que celui des femmes, au sujet du mariage arrangé), etc. Sans parler d'un Louis XVI qui ne voulait même pas être roi, à la base...
Je parle de l'Ancien Régime, mais même après la Révolution, même au début du XXème, ces futurs décidés par des parents ont perduré - du moins en Europe.
Littlevenus souligne en effet un point que j'avais zappé: dans d'autres pays, c'est encore "le Moyen-Âge" (période pourtant très lumineuse et qui a vu beaucoup d'évolutions!): maladies que nous n'avons plus ici, castes, mariages forcés, travail des mineurs...
Je suis une insatiable optimiste: il y a heureusement des Hommes qui se bougent pour que nos progrès puissent parvenir jusque dans les pays en sous-développement, ce qui ne pouvait se faire auparavant. Médecins Sans Frontière, associations, ONG, etc.
Je trouve toutefois difficile de dire qu'il ne faut pas se préoccuper du passé: le passé forge l'avenir. En effet, il ne faut pas y revenir pour de mauvaises raisons, mais parfois, il est bon de se rappeler de nos erreurs du passé pour ne pas les recommencer. Même si, lorsqu'on étudie un peu l'Histoire, on se rend compte que c'est un éternel recommencement.
Lorsque la science avance, peut-être l'exemple d'Einstein peut nous faire réfléchir, avant d'aller beaucoup trop loin, juste pour la gloire d'avoir fait une avancée scientifique.
Le résumé de ce topic: "Carpe Diem", mais le vrai, celui de Pascal. Non pas morale hédoniste ("Vis au jour le jour sans te préoccuper du reste"), mais "Profite du jour qui existe, sans te perdre dans des angoisses passées ou d'avenir, sans spéculer sur ce qui n'arrivera peut-être jamais, et sans rester cloîtré dans un passé qui n'existera plus." Pascal préconisait toutefois de ne pas non plus renier son passé, ni l'avenir.