@corleone Je vais te répondre puisque c'est moi qui tenait ce blog.
Si tu arpentes le reste du Blog; effectivement tu y trouveras des articles qui prennent une position fixe sur la monte sans mors. Je ne cache absolument pas que dans ma vision, la monte en mors est une abbération et qu'effectivement, je tente d'expliquer ma position et les maux psychologiques (resignations) et physiques qu'engendrent son utilisation :)
J'y inclue l'avis d'un cavalier de Basse et Haute école,qui montait en bride quotidiennement, qui depuis... est passé sans mors !
Donc oui; pour moi c'est logique, un cheval qui bave n'est pas synonyme de décontraction... pour moi, ça reste vraiment des arguments assez tordus pour prouver l'efficacité et là bienveillance que peut avoir le mors. O_o
Je ne vous attendais plus. Je ne savais pas quand vous vous manifesteriez. Enfin, hélas, vous êtes là!
Vous avez quand même raison, sur 1 point: vous parlez de VOTRE vision. Et c'est très bien! Bravo!
Je vais vous parler de la mienne. Je considère que la monte sans mors est une pratique équestre tout à fait respectable et j'encourage toutes les personnes décidant d'y venir à le faire!
Mais s'il vous plaît, ne culpabilisez pas ceux qui montent avec: je considère que de tels arguments reflètent seulement une incompétence à monter avec! Rien de moins. Ceux qui trouvent que le mors est un instrument de résignation sont juste incapables de s'en servir. Il ne savent pas. Point. Alors, au lieu d'apprendre, il préfèrent monter sans. Ils soignent ainsi leur conscience: " je ne fais rien, je ne me trompe pas, je fais bien, les autres sont des irresponsables, tortionnaires, ext..."
Comme je l'ai déjà écrit ailleurs, le mors est un outil, comme l'archet fait chanter le violon, l'apprenti n'en sortira rien, voir abîmera le violon. le virtuose obtiendra la quintessence. Enfin, en apprenant à l'apprenti à s'en servir, il deviendra compétant. Mais il faut travailler, encore et encore, faire ses gammes, se remettre en question!! Pas facile! Les plus courageux, prêts au dur labeur obtiendront des résultats. Les moins vaillants se tournerons vers la flûte à bec ou le Pipo. Sauront ils en jouer correctement, aussi? Çà?....
Pour ce qui est de parler de cavalier de basse école: pour moi, ça n'a aucun sens. La basse école, c'est l'équitation de base. Et beaucoup de travail est nécessaire pour arriver aussi à là quintessence. Et qu'un cavalier de haute école passe au sans mors est légitime: c'est son choix. De là à en faire un argument pour justifier le sans mors, quand même, c'est limite, je trouve.
Pour ce qui est du cheval qui bave, personne pendant la discussion n'a posé d'opinion aussi tranchée que la votre. Même les plus compétents se posent la question, partagent, discutent et argumentent de leurs expériences. Je les aime bien.
Vous parlez " d'efficacité et de bienveillance du mors".... Le mors n'est qu'un outil, un moyen de communication, une aide. Comme une fourchette, un couteau, un stylo, une raquette de tennis, ext.... Il ne peut être bienveillant!!!! Ni efficace!!! C'est la main qui l'utilise qui lui donne son sens et sa justesse. Parler d'efficacité et de bienveillance du mors, c'est tordu, mais c'est vous qui l'avez fait. Personne d'autre dans la discussion. Ou alors soyez plus précise. Si vous pouvez.
Voilà. C'est pas Corleone, qui répond, mais bon...