Je suis tombée par hasard sur cet article:
https://cavalieremaispasque.wordpress.com/2013/03/17/la-salivation-chez-le-cheval/
L'auteure y explique que le cheval ne doit logiquement pas baver lorsqu'il a le mors dans la bouche, et que la bave est uniquement un signe de contraction.
Citation :
Nous pensons que le mors est une gêne, lorsque nous même (sans anthropomorphisme) nous avons quelques choses dans la bouche qui nous gêne pour déglutir, nous salivons abondamment…(nous essayons de l’y enlever) le mors empêche la déglutition normale, elle bloque la langue, obstrue la respiration, de (vraies études) démontrent également que déglutir, puis respirer est impossible. De plus, la muserolle y est également pour quelque chose, puisque l’on demande au cheval de fermer sa bouche, et donc de bloquer concrètement le mors (qui de plus, amplifie fortement l’action négative du mors!). Imaginez vous cinq minutes en ayant une barre plaquée contre votre langue, avec l’interdiction d’ouvrir la bouche et qu’en plus on la tripote.
Si le reste de l'article est intéressant, je l'ai trouvé assez manichéen et avec de nombreux sous-entendus: "La monte avec le mors, c'est le mal absolu, les muserolles sont toutes le diable et les cavaliers au cheval qui bave sont des cavaliers incompétents".
L'anthropomorphisme me gêne également, car bien que je le fasse de temps en temps, je pense que le physique du cheval et son système de déglutition est différent du notre, non? Il faut que je rouvre mon bouquin d'hippologie pour voir si je trouve un truc.
Notamment un point qui me laisse perplexe.
Citation :
«Mon cheval salive sans mors dans la bouche, pourquoi?»
Comme je le dis, le mors engendre des maux, et des habitudes psychologique et physiques. Comme nous, il peut mettre du temps avant de se remettre d’un chamboulement psychologique. Un cheval qui a été monté en mors ou en bride durant un certain nombre d’années, qui a eu pour habitude de saliver, va toujours avoir ce reflex; il va oublier de déglutir (et/ou se retenir) par habitude.
Je trouve que la déduction est un peu facile, et très pro-sans mors. On va aller dire que le mors ne provoque que des maux et détruit le cheval psychologiquement.
Du coup je ne sais pas trop comment comprendre son article: la salive est-elle un véritable mauvais signe, ou l'auteure exagère-t-elle un peu, dans sa vision parfaite du sans-mors.