yettda
c'est à moi que vous vous adressez, je pense
Je ne crois pas avoir dit que je ne croyais pas en les capacités des enfants, par contre je reconnais que mon propos était très brouillon et je vais recommencer.
Je ne crois pas que les
très jeunes enfants puissent apprendre la finesse. Un très jeune enfant n’est pas suffisamment construit physiquement et mentalement pour pouvoir appréhender ou même réaliser ce concept.
De plus, il est souvent dépassé par la taille du poney.
Enfin, intéresser un très jeune enfant à l’équitation nécessite souvent des jeux, qui sont rarement axés sur la finesse. Ne me tombez pas dessus, avez-vous déjà vu un concours de pony games avec des enfants de sept ans ? C’est à pleurer. Lorsque les concurrents sont plus âgés, c’est déjà beaucoup mieux.
D’ailleurs, je trouve que le concept de baby poney n’a pas de sens. Le concept de baby quelque chose non plus d’ailleurs, autant la gym, la piscine ou le poney.
Si on respecte les capacités des enfants de moins de six ans, ce n’est guère plus qu’une garderie, et si on veut leur faire faire du « vrai » sport c’est une hérésie pour leur physique.
Je suis sidérée de voir les répercussions du sport sur les enfants (autant les bébés que les autres plus âgés, et même les adolescents), et leurs parents s’en foutent ou y voient leur intérêt. Je dis ça parce qu’il suffit de chercher un quart de demi minute pour comprendre que cela va poser problème, et on voit toujours autant de gamins faire trois à quatre heures de sport intensif par semaine. Même les poulains on les traite mieux. Mais ce n’est pas le sujet.
Je pense que lorsque l’on atteint des âges plus « respectables », adolescent à partir de dix ou douze ans, la différence s’estompe et on est plus dans la distinction débutants/non débutants, et cela n’a plus rien à voir avec enfants/adultes.
Et là, je pense qu’un débutant intéressé à apprendre « la finesse » (quoique ce concept veuille dire hein, car bon, si on se base sur ceux qui gagnent les JO de dressage, la finesse, on en reparle) doit chercher tout seul, car ce n’est pas enseigné.
Or pour moi, un adulte est plus à même de rechercher la finesse, et partant de l’obtenir : je n’ai que rarement rencontré un enfant avec une prise de conscience que les besoins et aspirations d’un autre humain doive parfois passer avant les siens, et encore moins lorsque ce n’est pas un humain. (C’est parfaitement normal d’ailleurs, et apprendre cela c’est le principe de l’éducation. N’empêche que cela s’apprend)
Je trouve d’ailleurs qu’une partie de la conversation corrobore mon discours : les parents décrivent dans ce post tout ce que
eux ont décidé pour que l’enfant apprenne correctement. Quand je rencontrerais une enfant de douze ans qui s’inscrit d’elle-même en cours de dressage pur parce qu’elle trouve qu’elle gêne son poney, je veux bien changer d’avis.