Il faut que cela cesse ! Drive, Facebook et Cie :)

klavel

Bien sûr que la démarche de monter sur le dos du cheval est égoïste.
On peut le faire mal ou bien, lui faire tirer bénéfice de cette contrainte qu'on lui impose. On peut imposer une chose par la négociation en présentant des contreparties satisfaisantes.

J'observe autour de moi de chevaux âgés, parfois très âgés, certains que je vois évoluer depuis 10, 15 ou 20 ans. Certains montés, plus ou moins intensément, avec des débourrages plus ou moins précoces et quand je les observe tous, les plus défaits, abîmés, vaillants, je constate que les plus montés ne sont pas forcément les plus défaits... Alors certes, il y a la génétique, ... mais même.... les résultats ne sont pas forcément aussi "logiques" qu'on pourrait le penser. Les "pas montés" ne s'en sortent pas tous aussi bien que les "beaucoup montés mais bien". Les "peu montés sans trop rien travailler" ne s'en sortent pas forcément mieux non plus...

Pour moi, ce que j'en conclue c'est bien une question de qualité. Un cheval intelligemment gymnastiqué et dans un environnement bienveillant peut trouver grand bénéfice dans sa qualité de vie, bien au delà de l'activité qu'il aura fournit. Un cheval non gymnastiqué peut aussi se dégrader physiquement plus vite parce que son corps manque de tonicité, la mobilsation de ses articulations a été négligé...

Je ne dis pas que l'équitation c'est la vie. Je dis seulement que ce que l'on impose au cheval, activité ou non activité, peut lui être préjudiciable ou bénéfique. ça dépend toujours de la façon dont les choses sont menées.
l'équilibre, le dosage, toussa, toussa....

Nos chevaux domestiques dans de grands près en groupe marchent sur la moquette et n'ont pas grand effort à faire pour boire et manger. Cette oisiveté peut aussi être préjudiciable... Les choses ne sont pas si évidentes.

Pour pouvoir penser que la compensation, gite et couvert, suffisent a justifier leur utilisation,
de mon point de vue, il faudrait considérer les besoins primaires des animaux comme prioritaires, quel que soit l'animal

Je suis totalement d'accord avec Couagga, le chien est un animal de meute, il a donc besoin de congénères

Mais plus facile a gérer ses besoins, plus facile d'avoir 2 chiens que 2 chevaux, plus facile d'avoir 500 m2 de jardin que 2 hectares et je n'aborde pas le coût de la nourriture/soins...

Quant au fait, que soit disant, les animaux prennent du plaisir a faire ... la ! je crois que l'on veut se donner bonne conscience

On arrive a conditionner tout être vivant, le tout est de le faire dans un échange de bons procédés, sans dépasser les limites du supportable et le bénéfice doit compenser, si non l'animal démontre des signes de mal être

Chez les équidés, c'est compliqué, parce que il faut du temps pour savoir interpréter leur comportement et leur mal être, d'autre part il y a plein de cavaliers a qui ça n’intéresse absolument pas! parce que il faudrait remettre tout en question!

Le nombre de chevaux ponys autistes, et usés dans les clubs et autres structures, démontrent bien que l’équidé fait! et pas avec plaisir

Et dans la compétition d'autant plus que l'on veut un résultat au plus vite!

Et pas que a haut niveau mais c'est d'autant plus grave puisque ceux la! sont l'exemple pour des quantités de cavaliers

Pour toutes ces raisons les maltraitances sont si généralisées

couagga Quand je disais que le chien n'existe qu'avec l'homme, je parlais de la création de l'espèce chien qui s'est faite naturellement avec l'homme.

Mais bien entendu qu'elle a besoin de contact avec ses congénères et d'activités comme sentir (puisqu'il s'agit de son sens premier) et se rouler etc etc.

Et non, le chien n'est pas vraiment un animal de meute en fait. Il est social oui, mais il n'a pas spécifiquement sa meute à lui, il a été observé que chez les chiens «sauvages» -je parle bien de la même espèce que le chien domestique, pas de ses cousins coyotes par exemple, plutôt des mieux où il y a beaucoup de chiens errants, de générations de chiens de la rue - les chiens n'évoluent pas franchement en meute mais plutôt à 2 ou 3 et que leurs compagnons de route changeaient régulièrement.

Ils ne restent pas dans une même meute fixe et formée. Il faudrait que je retrouve l'article qui expliquait ça je n'ai plus la source.

Concernant la nature des activités proposées au chien, c'est sûr que quelque chose qui fait appelle à ses dispositions naturelles comme le pistage par exemple est bien plus adapté et sain pour le chien que courir après une balle et faire joujou avec des obstacles.

Je ne le nie pas et les chiens sont bien plus posés dans leur tête avec des activités qui font travailler leur sens premier que le reste.

Il n'y a qu'à voir le nombre de chiens complètement toqués de la balle par exemple... Pas terrible.

Mais ce que je veux dire par tout ça c'est que le chien est juste content de faire une activité avec son maître, de passer du temps avec lui et que son maître fasse quelque chose avec lui.

Bien sûr ça ne remplace pas les balades, les contacts avec les autres chiens, mais passer du temps avec son maître fait parti d'un des besoins du chien. Je parle pas juste de cohabiter dans la même maison sans se préoccuper du chien.

gaby790

J'avoue que l'espèce canine n'est pas celle que je connais le mieux. Néanmoins il me semble quand même que le chien est une espèce à part entière avec différentes races et cela avant même toute intervention humaine, donc avant la domestication. Il est une branche différente du loup ou du renard même s'ils ont des ancêtres communs, un peu comme le cheval, le zèbre et l'âne, tous Equus, qui ont un ancêtre commun mais sont bien des sous espèces différentes.
Canis lupus... en référence, je suppose à la branche de leur ancêtre commun.

Un animal définit comme social induit l'idée de relation de groupe nécessaire à son équilibre comportemental. Un groupe chez les espèces de canidés s'appelle une meute Chez les herbivores on parle de troupeau, de harde...
Le chien n'est pas un animal solitaire. Peut-être sa grégarité est-elle moins prononcée que chez le cheval, ce qui s'expliquerait assez logiquement par le statut de prédateur ou de proie mais il reste un animal de groupe, dans son cas, son groupe s'appelle meute. Je ne vois pas très bien où est le problème de dire qu'il a besoin d'une meute pour exercer sa sociabilité

Et par voie de conséquence, une meute de chiens c'est mieux qu'une meute d'humains si on cherche à coller aux besoins fondamentaux de l'espèce.

gaby790




normal c'est un animal hyper sociabilisé et conditionné depuis des milliers d'années, avec une proximité importante avec l'humain.
Mais il reste un chien avec un besoin fondamental pas toujours respecté de vivre à l'envi avec d'autres chiens pour discuter chien et faire des trucs de chiens entre chiens sans qu'un humain n'intervienne.

couagga pour moi la clef se trouve ici. Admettre que oui, monter à cheval ne nous est pas nécessaire à l'humain (même si c'est un très bon sport pour muscler son dos, apprendre à gérer ses émotions etc... On peut aussi faire du yoga) et donc prendre en compte la bestiole qu'on a en face : sa nature de cheval mais également sa nature en tant qu'individu qui a ses goûts, son histoire, ses besoins et son caractère.
Après il y a des gens qui sont propriétaires mais ne montent pas, par choix et valeurs, et font plutôt des grandes ballades à pied. Je trouve ça aussi intéressant comme "compromis" sachant que les chevaux ont un grand besoin de marcher chaque jours pour leur santé physique et mentale.

Pour l'aspect conditionnement je rejoins bacchetti, combien de chevaux ont été massacrés et font quand même, que ce soit par ignorance de leurs besoins soit car ils ont été brisé...?
On en voit dans beaucoup de clubs, des chevaux sans âmes ou qui expriment un profond mal-être sans être écouté. J'ai le souvenir d'un club, dans lequel je ne montais pas mais où j'avais été en concours une fois et où des connaissances montaient où les poneys (B à D) étaient complètement frappés : mordeurs, tapeurs, prompt à embarquer, ruer... Ça amusait les cavaliers pour qui ils avaient presque tous "du caractère" voir "du sang". Sauf que tous ces poneys passaient un temps infini au boxe sans sortir autrement que pour les reprises... Je doute que tout le cheptel était naturellement aussi caractériel. J'y vois surtout un sacré mal-être. A l'inverse, des chevaux vides d'âmes et de caractère qui prennent tout sans broncher...
Parfois je lis de-ci de-là qu'un cheval de haut-niveau a trop de sang et de caractère pour être brisé et n'être plus qu'un pantin. Qu'il enverrait chier le moindre cavalier trop dur dans sa main ou le petit amateur qui serait trop brouillon dans ses aides. Des chevaux "impossible à casser" quoi. Là aussi je crois qu'on se donne bonne figure en confondant des chevaux, aussi pétés de sang soient-ils, avec des fauves ou Spirit l'Étalon des Plaines.
Totilas (si seulement il était le seul...) est un triste exemple de cheval de très haut-niveau réputé pour son caractère, qui a été brisé. Et combien de chevaux "brillants" et multi-médaillés, à qui on affublerait volontiers un caractère de lion, sont sortis la bouche en sang des terrains sans avoir esquissé la moindre rébellion sur le rectangle ou le cross... Je pense notamment à Parzival à Rio. C'était pas un fauve sur le rectangle, il ne s'est pas cabré et retourné pour fuir la main façon "cheval sauvage"... mais il a fini en sang. Et ceux là, c'est ceux qu'on voit.

Bof, pas pour moi.
La compétition c'est battre le voisin en y mettant tous les moyens laissés ouverts par les régles.
Et prendre des raccourcis (soucis du résultat) et mettre sa santé en danger (même sans animal) c'est en soi une base (vous voulez voir l'état corporel des judoka de compet, gymnastes ou autres à haut niveau passé les 30 ans oû le corps masque les bobo long termes ?)

klavel

Bien sûr qu'il n'est pas nécessaire de monter.
Perso, promener son cheval en main dans le bois ne me semble pas nécessaire non plus. A la base le cheval préfère rester proche de son groupe, partir promener dans les bois en laisse avec un humain n'a rien de naturel, pas plus que sauter des obstacles en fait.
Tout ce qu'on décide de faire avec son cheval doit être bien fait pour ne pas lui porter préjudice. Et ne rien faire avec lui impose aussi certaines obligations du fait de sa domestication qui le rend dépendant de nous, bien plus que ne l'est un chien ou un chat.

On en revient encore à cette question : ai-je un cheval parce que j'aime avoir des activités équestres avec lui (inclus le travail à pied) ou ai-je un cheval parce que j'aime les chevaux et accessoirement je partage des activités avec lui mais si je ne le faisais pas j'aurais quand même un cheval et j'en serais comblée.

Après le fait est que dans notre monde un animal qui sert « à rien » c’est une espèce en voie de disparition.

Je ne me souviens plus des chiffres ni de la source mais il me semble que la moitié de la population animale globale ce sont des espèces domestiques et donc utiles (à minima pour tenir compagnie).

Il suffit de voir la manière dont sont gérées les populations de chevaux sauvages.

Donc perso j’assume totalement d’avoir un cheval aussi pour mon plaisir. En échange j’essaye de le respecter au mieux.
Mais je suis à peu près sûre que même les gens qui ont peint Lascaux ou Chauvet, si ils avaient pu, ils auraient tenté un galop dans la steppe

cherchour




J'ai un gros doute la-dessus

couagga le chien, tous les chiens (domestiques) sont des descendants du loup. Il y a d'autres espèces de canidés sauvages, mais qui n'ont pas été domestiquées

C'est la domestication du loup qui a crée le chien, qui est un poil différent génétiquement, mais ils peuvent s'hybrider.

couagga

Les animaux sauvages correspondent à 4% de la population mammifère de la planète, le reste, c'est les humains (36%) et les animaux qu'on enferme et exploite pour les manger (60%).
70% des oiseaux sont des animaux exploités pour être tués.

paulimer

donc il s'agit uniquement des mammifères alors. Là ça me parait plus réaliste.

couagga je trouve tout de même limité de penser que toute activité avec l'humain est compromis pour le cheval qui pourrait très bien s'en passer.

J'ai une jument qui est très aiguisée mentalement: même en troupeau avec des copains (avec qui elle est bien intégrée) elle est contente de sortir du pré pour se dégourdir les jambes et être un peu stimulée (balade en main par exemple mais elle viendra tout aussi bien le lendemain si je l'ai montée). Si je la laisse plusieurs semaines au pré sans rien faire elle s'ennuie à la fin.

Sachant que ma jument n'est pas du tout attirée par la nourriture donc quand elle vient me voir c'est bien car je lui apporte du confort (sortie stimulante, gratouilles ou massage qu'elle ne peut pas avoir avec des chevaux, temps de repos...).

Mon poulain est pareil : toujours à venir me voir quand je viens au pré (même si j'arrive avec clairement le licol et même s'il vient de faire un parage un peu long pour lui), il adore faire des sorties avec maman et moi. Pourquoi ? Parce que je lui apporte quelque chose qui lui plaît : du confort et de la stimulation.

La seule chose : respecter leurs limites et toujours montrer que l'on est à l'écoute de leurs envies/humeurs/ressenti/craintes. Et dans ce cas là tout le monde est sûr de passer un bon moment quelque soit la journée qui se dessine.