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Equitation de la légèreté : + et -
Posté le 17/01/2019 à 15h23
couagga
Posté le 17/01/2019 à 15h23
Pour moi la notion de légèreté ne relève pas d’une méthode mais bien d’une philosophie équestre.
J’ai bien peur que le mot ne soit détourné et récupéré à des fins de marque commerciale, tout comme ce fut e le cas du mot « éthologie », puis que l’on mette derrière lui tout et son contraire et qu’on s’éloigne une fois de plus de la réalité de son sens.
La légèreté figure dans toute la littérature équestre depuis des siècles. Cette notion implique un juste dosage des aides et des actions, de l’écoute, de l’adaptation, l’exclusion de la coercition, la recherche de la discrétion, un seuil d’écoute des aides fin de la part du cheval. Ça commence dès les premiers contacts entre la personne et le poulain, tant dans la pratique de l’équitation que dans l’éducation ou toutes les manipulations et interactions avec le cheval.
La légèreté ne se passe ni de contact, ni de tension, ni d’impulsion, ni d’ajustement des rênes, ni même de l’emploi des jambes, des éperons, de la bride, du stick… Mais leur usage, s’il en est, doit être effectué avec précision et dans les règles de l’art, en respectant le principe d’un juste dosage. Monter rênes flottantes n’est par exemple pas un critère de légèreté. La légèreté est en fait à mes yeux, l’inverse de l’excès. Que ce soit l’excès de pression ou l’excès d’absence d’actions.
L’aboutissement ultime de la légèreté en équitation c’est la descente des aides dans un exercice.
Le côté positif c’est le respect du cheval. Le côté négatif c’est la difficulté à trouver la juste mesure. On associe souvent la légèreté a du laxisme, de la sous impulsion ou l’absence de tension du dos alors qu’il ne s’agit dans ces exemples que d’erreurs de pratique.
Et au passage si, si : cession de mâchoire et cession de nuque. la première devant toujours précéder la seconde. la flexion de nuque c'est le pli, donc un articulation latérale. la cession de nuque c'est l'articulation longitudinale.