couagga a écrit le 17/01/2019 à 16h08:
Pour moi un enseignant qui formate à son image n'est pas le meilleur enseignant même s'il peut être bon et passionnant. Et j'ai bien peur que cet écuyer formate ses élèves, avec son école et son label créé par lui-même... les retours que j'en ai eu me le laisse penser du moins
Tu as parfaitement cerné Philippe Karl...
Guimsly n'est pas la seule à avoir cette expérience avec lui.
PK fait du commerce de "sa"méthode, tout ce qui diverge lui est inacceptable. Il s'agit aussi d'un polémiste équestre, son conflit, qui a directement suivi une collaboration (ils ont mené des séminaires ensemble!!!!) avec Heuschmann est bien connu et a débuté lorsque GH a concédé que le LDR pouvait être parcimonieusement utilisé par des cavaliers aptes à le maîtriser, sans dommage pour le cheval. Le positionnement de PK a n'a alors plus que consisté à défaire les argumentaires de GH, avec une forme de mépris marqué, qui à titre personnel me rappelle la démarche d'un chercheur rencontré dans mon ancien métier, qui utilisait les congrès pour démolir des collègues perçus comme concurrent, en leur présence dans l'auditoire, avec un humour cynique visant à récupérer l'adhésion du public et à bâtir une situation de "seul contre tous".
PK se garde souvent de rappeler aussi que si son rapport à la compétition est ajd si mauvais, c'est que son passage à la compétition ne s'est pas soldé par ce qu'il aurait aimé.
Puis mon instructrice ayant été en formation à Saumur à l'époque où il y était encore et enseignait les LR aux élèves instructeurs, je serais aussi en mesure d'évoquer les chevaux dont il pétait la tronche à l'abri des regards dans le manège.
Pour le reste je trouve dommage que les "maîtres" (un terme qui personnellement me gêne) dont les écrits sont largement disponibles et consultables, soient invoqués parfois pour justifier des pratiques de particuliers absolument pas armés techniquement pour obtenir l'effet décrit. Par contre bien évidemment on le retrouve avec d'autres équitations, mais ^peut-être pas autant revendiqué oralement. Personnellement je trouve la bibliographie des écuyers et celle de Oliveira particulièrement difficile à comprendre et à appliquer par un amateur non encadré, je trouve aussi que cet ensemble de pratique nécessite, selon l'objectif, d'être complété (comme tout) et ceci n'est pas suffisamment entendu par les cavaliers ni même accepté. Alors qu'on le sait, c'est le croisement des pratiques qui donne à avancer. En cela beaucoup de cavaliers se réclamant de quelque école seraient surpris de la synthèse qu'effectuent beaucoup de cavaliers de haut niveau, pourtant tant décriés.