Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?

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Beerus

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 02/12/2019 à 21h53

Bonjour à tous.
Ce post n’a aucune vocation polémique. Ce n’est pas un défouloir ni une tribune politique. Je ne suis pas pour le bourrage de crâne et je ne suis certainement pas dans l’optique d’imposer mes idées, de ce fait j’aimerai que tous ceux qui participeront le fassent dans le même état d’esprit. Je précise également que ce post n’a rien a voir avec le véganisme (à ma connaissance en tout cas, je ne suis pas vegan, je ne m’y intéresse pas particulièrement).

Depuis quelques temps et sans que je sache pourquoi, ma vision du cheval et plus particulièrement de l’équitation a changé. J'apprécie esthétiquement de voir des photos de chevaux au travail, en concours, en promenade… mais en comparaison d’il y a quelques mois, tout ceci ne m’attire plus. Pire, je me rends compte, quand je pense à tout ce qu’un cheval au travail implique, que cela me rebute.
Attention, je n’ai rien contre ceux qui s’y font plaisir, je suis moi-même les posts de CA sur le saut d’obstacle ou l’endurance, je suis avec assiduité les comptes rendus des concours, des séances d'entraînements et même les posts dédiés au matériel équin… Mais moi, je ne m’y vois plus.
Les mors me dérangent, l’artifice me dérange, le boxe, le paddock et même le pré, aussi grand soit-il, me dérangent. Lire des posts à propos de chevaux aux problèmes physiques montés à grand renfort d’ostéos, shiatsu, drainants et autres traitements me pose question.
Le post sur “l’équitation sera t-elle un jour interdite ?” et ses dérives m’a poussé à une autre question : le cheval, aujourd’hui, est-il fait pour être monté ? Sincèrement j’en doute, mais je suis consciente qu’un cheval n’est pas un chien, qu’il n’implique pas les mêmes frais et que peu nombreux seraient ceux à s’encombrer d’un tel animal seulement pour des papouilles. L’interdiction de l’équitation me paraît de ce fait très peu probable et serait sûrement dangereuse pour bon nombre de races chevalines.

Est-ce que certains ont le même genre de pensée ? Je suis quelqu’un de naturellement rêveur, songeur et qui est plus dans la réflexion que dans l’action. Alors est ce que ma nouvelle conception du cheval n’est qu’une évolution naturelle de mon caractère ou bien…?
Mes parents sont éleveurs de chevaux de sport, j’ai moi même une jument aujourd’hui à la retraite à à peine 12 ans, initialement car je la trouvais trop fragile physiquement pour être montée. Avec le recul, son comportement sous la selle me fait penser que ce n’est pas particulièrement un plaisir pour elle d’être montée. Ca l’occupait si on veut, puisque en temps qu’animal programmé pour parcourir de grands espaces, elle devait être contente de sortir de ses 2 malheureux hectares. Mais très clairement si je dois comparer son comportement au pré avec celui monté, elle n’y était pas sereine, pas à son aise.
D’un autre côté si je prends mon poney aujourd’hui décédé, notre relation n’a jamais été si belle que quand j’ai arréte de le monter. Sans pour autant verser dans l’éthologie, dans les tours ou dans aucun travail à pied particulier (qui était alors bien moins développé que maintenant, en France du moins), on avait cette relation sans mots que je n’aurai pas pu obtenir avec un mors dans la bouche et une selle sur le dos. C’était le choix des deux partis d’avancer avec l’autre, sans demande particulière.

Mais pour autant, ce poney, il devait vivre avec les conditions que je lui imposais. Bien qu’étant en troupeau sur plusieurs hectares, il devait se cantonner à l’espace que lui offraient les clôtures, à l’herbe qui y poussait ou au foin qu’on voulait bien lui mettre à la mauvaise saison. Sans être monté, il subissait tout de même la contrainte de changer de parcelle quand nous le décidions, par les voies que nous choisissions. Il se devait parfois de faire la nounou pour un ou deux jeunes et se trouvait donc séparé, pour notre confort, de congénères avec lesquels il aurait préféré rester.
Alors oui, ce poney vivait pieds nus, oui il vivait dans de bonnes conditions pour un cheval, il ne manquait de rien, jamais tondu, crins longs pour se protéger des insectes… Même sa révérence, c’est lui qui a choisi comment la tirer. Emphysémateux, il devait surement avoir un début de cushing. Une crise cardiaque l’a emporté un matin, sans souffrances.

Ce sont donc des conditions qu’on pourrait probablement qualifier d’idéales, dont bénéficie aujourd’hui ma jument également.
Mais voilà, ils n’y sont pas libres, ils sont soumis à mes choix, mes décisions pour eux. D’où ma question, est-ce que si l’on aime vraiment les chevaux, il est juste d’en posséder ? Quand je vois les quelques chevaux dans le monde qui ont su s’adapter pour en revenir à un mode de vie sauvage, je me dis que je préfère cela au final. Je n’ai pas envie qu’un cheval soit dépendant de moi, sorte quand je le décide, fasse la jambette parce que ça me fait plaisir ou saute une barre pour que je puisse m’illustrer sur une club 1 une fois par mois. Ca me plait de voir que les animaux n’ont pas besoin de nous.
Pourtant, c’est humain de vouloir posséder après tout, et c’est compliqué de réfléchir à y renoncer. C’est ce qui pousse d’ailleurs à vouloir devenir propriétaire plutôt que simple ou dp ou cavalier de club.

En plus de ces considérations, je dois admettre que si j’aime les chevaux, j’aime l’être humain plus encore. Or, les chevaux prennent de la place, consomment des ressources qui pourraient revenir à des humains. Quand je lis que d’ici une vingtaine d’années, des pans entiers de la population mondiale n’auront plus accès à l’eau, j’ai du mal avec l’idée d’avoir un cheval que je doucherais pour mon bon plaisir, qui consommerait eau et espace qui pourraient être dédiés à l'agriculture et donc nourrir les populations… Lorsque j’allais en concours (en tant qu'observateur, je n’en ai jamais fait), j’étais dégoutée par le montant d’eau qui servait à arroser les carrières notamment, c’est un souvenir très fort que j’en garde.

C’est un post très brouillon en somme, car c’est encore brouillon dans ma tête et que je ne sais pas vraiment où je vais avec ces idées. Mais je ressens le besoin d’en parler avec d’autres personnes qui auraient réfléchis à ce genre de chose, si cela à changer leur rapport aux sports équestres, si ils ont arrêté totalement de monter ou même de posséder de chevaux, ou qu’au final ce n’était qu’une phase qui leur serait passée.

Merci d’avoir lu ce post qui me tenait à coeur, et bonne soirée à tous.

Marlin

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 04/12/2019 à 22h33

Gobi: effectivement tu n'as pas tord, j'ai oublié de préciser que certaines races sont anciennes et en voie de disparition, ces races sont aussi des races d'utilité et non que d'ornement.
Tout élevage commence par de la sélection depuis la nuit des temps. Dans les poules pondeuses, les plus rentables dans l'industrie sont des hybrides se qui est contradictoire non?
L'élevage consiste justement à éviter le plus possible la consanguinité, la consanguinité amène des tares. Sur ce point l'éleveur reproduit l'instinct des animaux qui les poussent à multiplier le "brassage".
J'élève une race très ancienne qui a été sauvée grâce à 9 individus!
Des croisements d'autres races ont été nécessaire, cela prouve que les croisements sont parfois incontournables même dans de la race.

Erell29

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 05/12/2019 à 00h07

beerus merci ;) je te suis reconnaissante de poser des questions philosophiques aussi pertinentes !
Et de façon globale, je suis toujours surprise par la possibilité de ce genre de débat et de discussions sur ce forum. Il y'a quelques années, c'était peu possible et je suis très heureuse de constater que l'esprit humain se permet à un endroit de s'ouvrir davantage à l'animal non humain.
Pour reprendre les questions posées initialement, je pense qu'il est pertinent de se les poser à un moment donné dans notre parcours d'humain au contact des animaux domestiques. Il est évident qu'il est temps de réinventer notre relation à eux et plus globalement au vivant. Selon ma croyances, ça touche tous les aspects de notre vie et de nous même. Et plus personnellement, je tente de dépasser autant que je le peux ma condition d'humaine (qui est plus de l'ordre de l'apprentissage societale et culturelle que d'autre chose) pour être davantage orientée et immergée dans leur vision à eux, de leur vie et de leur condition. Même si on part du postulat que les animaux domestiques ont, à un endroit et à un moment donné, décidé d'être dépendant de l'humain, reste qu'aujourd'hui nous leur proposons, en globalité, un relationnel très biaisé et coûteux pour eux.
Notre rôle d'humain est donc d'assumer la responsabilité de ce que nous faisons subir aux animaux en tentant d'inventer et de leur proposer un autre paradigme.
De mon côté, je suis partie sur le fait de proposer quelque chose de plus égalitaire et à l'écoute de ce qu'ils ont à nous apprendre, bien plus grand, il me semble, de ce que nous nous avons à leur apprendre. Tout est à redéfinir dans le global comme dans les détails, et ensuite observer ce qu'ils ont à nous répondre. Notre seule certitude: leur bienveillance et leur volonté permanente de faire lien avec l'humain. A chacun d'en faire son chemin, tout en gardant en permanence à l'esprit la responsabilité que nous avons envers eux et ainsi que ce que d'autres humains et nos ancêtres ont fait subir aux animaux.

Erell29

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 05/12/2019 à 00h12

lelaitage ce n'est pas parce que c'est l'objet de la recherche d'une discipline scientifique que d'autres disciplines ne peuvent pas s'en servir également....
Je te laisse lire la vulgarisation scientifique sur le sujet concernant les théories de l'apprentissage et les expériences scientifiques qui s'y rapportent sur le site de L'IFCE. Je n'ai pas dis que les chevaux montés n'étaient pas intelligents, mais que ça ne constituaient pas assez de stimulations cognitives à la hauteur de leur capacité et de leurs besoins cognitifs surtout !!
La nourriture cognitive est très importante pour toutes espèces !

Tartine88

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 05/12/2019 à 05h58

couagga Je suis d'accord ! Et effectivement beerus tu ne peux pas être aussi sélective dans ton empathie. J'aime beaucoup les animaux, j'aime beaucoup les Hommes, mais ayant davantage les moyens d'aider les animaux, j'aide les animaux. Et ce n'est pas parce que je nourris et heberge des animaux abandonnés que je dois impérativement faire dormir les SDF sur mon canapé. Mais ça ne veut pas non plus dire que je suis indifférente au sort de ces personnes.

Couagga l'a dit, tu vas juste te faire des nœuds au cerveau en pensant de cette manière là. La SPA n'est pas moins légitime que les restaurants du cœur. Ils sont différents et, à leur manière, aident des individus dans le besoin. Et c'est très bien. Aider les uns ne signifie pas que l'on déteste les autres. Simplement on fait ce qu'on peut, comme on peut.

Ce post part un peu dans tous les sens, il est très philosophique et je trouve cela très bien. Cependant je mettrais un hola pour éviter de tout mélanger. On peut parler de plein de choses mais il ne faut pas comparer l'incomparable et parler de ce qui n'existe plus. Ici on doit parler de domestication et plus de nature sauvage. On doit parler des conditions de vie des animaux et la légitimité de notre système d'exploitation des espèces. On doit parler du bien ou du mal, de ce que l'on pense être juste et injuste. On peut rapprocher des idees et des thèmes. Mais il faut rester cohérent et réaliste.

EDIT : J'aimerais revenir quand même au sujet initial. Reprendre ou non des chevaux/animaux après mes trois juments ? Après mes chats ? Pour plusieurs raisons je ne me vois plus être propriétaire. Sentimentalement et moralement parlant, la perte de mes animaux va être terrible et je ne peux même pas moi même savoir à quel point. Cependant, j'ai un projet animalier. Important.

Mais n'est ce pas soutenir ce fonctionnement, cette société et, finalement, toutes ses aberations que d'essayer d'aider ceux qui en sont victimes ?!

Édité par tartine88 le 05-12-2019 à 07h54



Gobi

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 05/12/2019 à 08h08

couagga

ESt-ce que la domestication permet un meilleur apprentissage ou est-ce qu'elle met juste en valeur celui-ci, le révèle ?

Tartine88

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 05/12/2019 à 08h47

gobi je peux répondre aussi ?

Je dirais les deux.

1) le cheval a déjà la capacité d'apprentissage
2) la domestication donne des outils et des situation pour exercer et développer cette capacité d'apprentissage

Himaliae

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Aimer les chevaux, c’est ne pas en avoir ?
Posté le 05/12/2019 à 10h04


beerus a écrit le 04/12/2019 à 18h20:

Ca c'est un message que je pourrais imprimer et mettre en fond d'écran ! Je pense que tu as bien cerné ce qui me pose question et je pense qu'il faut que j'en revienne à des réflexions plus simples en tout cas sur ce sujet. Comme je l'ai dit j'accepte tout à fait l'idée que je changerai peut être d'avis dans le futur, et si c'est le cas je serai d'autant plus consciente de ce qu'implique ma passion, que ce soit pour moi, mon cheval, et le reste de la population.

@liquescence J'avoue que je l'aime bien aussi, elle pense bien Himaliae



Merci, mais c'est juste que j'ai déjà fait le cheminement dans ma petite tête ^^

J'ai envisagé d'arrêter de monter, en mode "mais en fait il n'aime PAS, en fait il aime essentiellement manger cet animal, et pi c'est à peu près tout " mais en fait crotte zut flute j'aime trop ça, monter à cheval. C'est égoïste certes mais mince quoi j'aime ça.
J'aime les sensations, j'aime avoir des objectifs de progresser (mentalement et physiquement) pour être encore plus en phase avec lui, j'aime m'auto flageller en me disant que je DOIS être moins gênante pour lui permettre de fonctionner mieux avec moi sur son dos.
Et je me rends parfaitement compte à quel point c'est idiot comme raisonnement, qu'on pourrait me répondre "t'as qu'a pas monter dessus pour pas le gêner, Banane"
Mais bon voilà c'est illogique mais j'assume cette envie viscérale qui vient d'on ne sait où, pourquoi avons-nous autant envie de monter à cheval?? (déjà, rien que cette question, y'a de quoi disserter! )


Et c'est pas parfait, il n'est même pas en Paddock paradise, il a des prés carrés, plats et sans beaucoup de stimulation, mais il a une copine, du foin à volonté, et il est en bonne santé. Je le menace parfois de l'envoyer en stage en centre équestre cloitré dans un box sombre et n'en être sorti que pour faire du manège quand il me rend chèvre. (je sais, ca sert à rien. Déjà parce que lui ne peut pas s'imaginer que ses conditions de vie sont "meilleures" que d'autres, vu qu'il ne connait que les siennes, et en aucun cas de toute façon le fait que je lui offre de telles condition ne doit faire qu'il me DOIT de travailler pour moi. Il ne me doit rien DU TOUT. Facile à écrire, plus difficile à vivre parfois tellement l'humain est habituer à faire qqch pour en tirer profit au final!! )

Bref, fais la paix avec tes envies. Ne te compares pas aux autres, profite de TA relation avec tel ou tel cheval, et ne te pose pas trop de questions sur lesquelles tu n'as pas la maitrise! (mais continue à t'en poser par contre!! )
et puis tu peux aussi très bien, en le laissant s'exprimer, en l'écoutant, savoir s'il a envie de bosser ou pas. Franchement un cheval qui vit au pré, avec des potes, qui n'a pas envie de venir bosser.. ben il peut le dire quand il voit le licol, non? Le mien sait très bien me convaincre de ne pas aller dans le bac à sable. Parfois il soupire, regarde vers la sortie de l'écurie, bon ce jour là tu sais quel faut aller dehors
Plus on les écoute, plus ils s'expriment.

Beerus

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Posté le 05/12/2019 à 12h20

Je passe en coup de vent pour éviter que la méprise aille plus loin, couagga et tartine88 : je pense avoir du mal à m'exprimer car ce n'est pas DU TOUT ce que je voulais dire ! Vraiment vous n'y êtes pas mais je me suis sans aucun doute mal exprimé.
Comme je l'ai dit dans un message précédent, ce qui a débouché sur ce débat était juste un petit commentaire à la rien à voir, qui indiquait que je trouvais ça triste que certains humains sont encore moins bien traités que le plus mal traité des animaux en gros. Pas qu'il ne fallait plus aider les animaux au profit des humains, ou le contraire d'ailleurs. Chacun dans ce monde, humain comme bête, doit être traité décemment et avec respect. C'était vraiment un commentaire qui n'avait rien à faire là, j'aurai du l'éditer dès que Himaliae l'a relevé d'ailleurs car ça a détourner le débat vers quelque chose qui n'en est pas un, puisque je suis entièrement d'accord avec vous.
Quand je dis avoir beaucoup d'empathie pour un être humain, je veux dire qu'il m'est facile de me mettre à sa place et penser comme lui, contrairement à un animal, ce qui rejoint d'ailleurs le sujet de ce post : je ne sais pas si ma jument est heureuse avec les conditions que je lui offre par exemple, ce qui débouche sur tout un tas de questionnement.


Enfin je m'exprime encore très mal probablement (l'écrit c'est difficile pour arriver à faire passer les pensées/sentiments pour moi), mais ce qui est clair c'est que je ne pense pas une seconde tout ce que vous avez répondu !
Et maintenant je suis en retard donc je lirai vos réponses ce soir, mais soyez assurées que je n'ai pas les pensées que vous m'avez prêtées ^^

Tartine88

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Posté le 05/12/2019 à 13h22

beerus Autant pour moi, je n'ai pas vu ta réponse après ta première intervention sur ce sujet je comprends que tu es d'accord avec nous et je comprends (maintenant) ce que tu veux dire ! Mais vraiment, faut faire attention à la tournure de phrase. Ça peut porter à grande confusion mais bon, ce qu'on dit là sert aussi à celles et ceux qui lisent sans forcément intervenir. Parce que l'humain n'est pas plus important qu'un animal et l'inverse non plus

Couagga

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Posté le 05/12/2019 à 13h31

beerus

Merci de ces précisions. J'avais un gros doute sur ma compréhension des phrases citées. Effectivement, la communication est un exercice délicat, d'autant plus à l'écrit.

Tartine88

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Posté le 05/12/2019 à 13h37

Si je peux te Conseiller une chose beerus c'est vraiment d'organiser tes idées, tes pensées, tes réflexions. Tu associé les causes humaines (famine, maltraitance, SDF), les causes animales (bien être, compréhension, exploitation), environnementales (consommation d'eau, de nourriture, usure des terres etc...).

J' ai adoré le livre "l'entrztaide, l'autre loi de la jungle" et si j'ai compris une chose c'est qu'en aidant un être, on en privé un autre. A toi donc de savoir ce que tu veux, prioriser. Et le "pourquoi".

Couagga

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Posté le 05/12/2019 à 13h39


gobi a écrit le 05/12/2019 à 08h08:
@couagga

ESt-ce que la domestication permet un meilleur apprentissage ou est-ce qu'elle met juste en valeur celui-ci, le révèle ?


de ce que j'en ai appris, la domestication correspondrait à une mutation génétique dont la spécificité est la conservations des caractéristiques juvéniles à l'âge adulte. La néoténie. L'homme serait lui-même un animal néoténique. C'est donc un vrai distinction avec les espèces sauvages en terme de "perméabilité" cérébrale, de capacités d'apprentissage bien plus développés et pérennes tout au long de la vie.
La question en suspens serait qui influence qui pour aboutir à cette mutation ? Ou est-ce une mutation "spontanée" ?

Ardennesacheval

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Posté le 05/12/2019 à 13h57

Je ne trouve pas ça normal que mon chat ait la certitude de manger tous les soirs, tandis que tant d'hommes, de femmes et d'enfants ne l'ont pas
bah si, c'est "normal" la vie est ainsi. Ya des gens qui se noient ds des inondations et d'autres qui meurent de soif.
Par contre c'est carrément injuste, ça oui ! ! !

mais la vie n'est pas juste, ni équitable, elle "est" c'est tout...

à nous de faire notre possible pour défendre nos convictions, dans la part d'action / de possiblités/ qui nous est attribuée.

moi j'arrive juste pas à comprendre cette notion de modification génétique lors de la domestication.

C'est apparu quand au juste ? quand on a passé le premier licol au premier cheval sauvage qu'on a atrappé ???
les chevaux sauvages seraient moins aptes adultes à apprendre, mais est-ce qu'on a essayé de vérifier ?
ya bien / eu/ des zèbres attelés ça veut dire quoi ?

Erell29

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Posté le 05/12/2019 à 14h25

couagga il faudrait peut être aller voir du côté de l'épi génétique pour comprendre qu'est ce qui influence les gênes..

Gobi

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Posté le 05/12/2019 à 18h48

beerus

Je peux rajouter les plantes sur les respect dû à tout être vivant ? Attention, je veux pas défendre des thèses disant qu'on devrait arrêter de se nourrir de matière, juste que on pourrait un peu plus la question de l'intérêt de détruire du vivant avant de le faire. Un peu comme les prières au vivant avant la chasse ou la mise à mort ou les hommages à la terre nourricière ou ... NOn je ne vrille pas (encore)...
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