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A la base, ce type de conception est installé au états unis sur.... des centaines d'hectares

Ici, j'ai beau être dans les Vosges, je sais pertinemment que mes trois juments dans leur carré d'herbe n'ont pas suffisamment de stimulations. Oui, les chevaux ont un cerveau
et donc, ils ont besoin de stimulations, de réfléchir, de chercher, de sentir de nouvelles choses, de découvrir, de marcher... D'où l'intérêt d'intégrer le principe de Paddock Paradise, avec toooooooooooout ce qui entour ce principe (pied nu, alimentation, soins, etc...)
Il y a vraiment beaucoup d'éléments à aborder, à comprendre, à apprendre, à gérer.
), d'autres faisaient franchement la tête genre "non mais pourquoi tu m'abandooooonnes !!"

), j'ai été limitée dès l'origine dans mes ambitions, et au final je pense que c'est ce qui a fait la force de notre relation...

) mais le problème est souvent vu à l'envers. Ok, aujourd'hui, nous contraignons énormément le cheval. On l'a d'ailleurs beaucoup contraint dans l'histoire en l'utilisant pour la guerre, pour les travaux... Le loisir à cheval est plutôt récent. Toutefois, la domestication du cheval (et des autres animaux d'ailleurs) n'est pas spécialement entreprise par l'homme à l'origine. Je n'ai pas les articles scientifiques sous la main, ais la domestication des animaux s'est faite avec la sédentarisation de l'homme et « l'entrée au village des animaux » (loups, chats, tout ça) et la recherche du confort. Le cheval aussi a trouvé son confort dans ce processus (génétique, et partiellement involontaire à l'origine, comme toute évolution) de domestication. Moins de prédateurs, de la nourriture, une meilleure espérance de vie donc la possibilité de se reproduire... Avec cette protection et ce confort sont venues s'installer des contraintes, mais il est absolument impossible, pour toute espèce, de vivre sans contrainte.
Nous ne sommes responsables que de son bien-être et de nos idées, le reste se fait par l'observation des individus, de leurs capacités, de ce qu'ils peuvent ou non offrir sans souffrir. Dans le contrat domestique entre homme et cheval, c'est « tu me prêtes ta force et ta vitesse, ton corps, je te prête un abri, de la sécurité, de quoi manger ». Ensuite, c'est chacun de nous qui plaçons le curseur où nous le voulons : box ou pré, foin à volonté ou non, pied nu ou ferré... Mais monter ou ne pas monter, chaque animal nous le dira et on rajuste le contrat selon. Mais ce sont de grandes questions auxquelles il n'existe pas de réponse universelle.

Les conditionnements que nous recevons au fur et à mesure de notre socialisation sapent et empêchent notre créativité et spontanéité de s'exprimer...