majong Bonjour et
sur ce post, bien que cela fait quelques mois qu'il ne soit plus actif ! D'ailleurs c'est assez drôle parce que j'y pensais justement hier (confinement oblige, plus de temps sur CA, plus de temps de réflexion).
Je suis heureuse que ce post te touche et qu'il te permette de t'exprimer ! Pas de problème à parler de soi d'abord, c'est ce que j'ai fait une grande partie du post
Pour te répondre, je comprends tout à fait ton malaise et ton "burn out" équestre (après tout j'y étais à 100% il a quelques mois).
Te concernant tu montais en club ? Si oui, peut être que l'orientation de ton club, sa cavalerie et sa gestion du tout ne te convenait pas ?
Pour le classique : AMEN ! Je ne me vois pas en refaire. Jamais. J'en suis venue à me demander d'ailleurs il y a quelques minutes comme je pouvais trouver ça normal de mettre deux mors dans la bouche d'un cheval (bride). Ca me parait aberrant.
En revanche, ces quelques mois en off m'ont permis de réfléchir un peu plus. La problématique est un peu différente dans mon cas car j'ai une jument (PS, réformée, folle dingue). J'ai fait un peu marche arrière avec ce que je disais dans le post ces derniers temps. En fait je pense que l'égoïsme de mon côté, c'était justement de ne plus en vouloir. C'est une jument très compliquée, qui apprécie le saut mais ne peut en faire pour problèmes physique, et qui se fait royalement chier sur le plat. Mais elle aime l’interaction, chose que, dans mon idée de "vis ta vie au naturel", je n'ai pas assuré autant qu'il le faudrait.
Je pense que j'ai trop poussé à l'extrême ce besoin de la laisser à sa vie sans y intervenir (on s'entend, maréchal, véto, alimentation etc assurés), et qu'au final pour ME sentir bien, je l'ai laissée à elle-même. Je pense que je n'avais pas l'esprit à comprendre ce que Himaliae (entre autre, mais c'est le pseudo qui me revient là tout de suite) disait : tout est affaire de choix, la situation ne peut pas être parfaite, mais elle peut être optimale.
En pensant lui offrir les conditions de vie parfaite, tout ce que j'ai fait c'est plus "éviter" le problème (la possession d'un cheval) qu'autre chose. Donc maintenant, je veux réfléchir à l'après (confinement haha). De ce fait, j'explore ce qu'il se fait, les stimulations que je peux lui apporter sans vouloir lui grimper dessus (j'en suis clairement pas là). Je laisse donc tomber le classique, et j'aimerai en plus ne plus jamais lui remettre un mors dans la bouche. Mais quoi faire dans ce cas ? Quand on a connu que le classique, dur dur d'imaginer autre chose.
Pour l'heure, je me renseigne sur des stages à pieds pour commencer, d'Equifeel, de longues rênes voire même de Showmanship. Monté, une discipline qui pourrait éventuellement m'intéresser est l'endurance à petit niveau.
Bref, ça c'est le fruit de ma petite réflexion des dernières semaines.
Pour toi, je comprends que tu ne veuilles pas renoncer aux chevaux ! Rares sont les cavaliers depuis des années qui en sont capables de leur plein gré je pense. Un peu comme on me l'a proposé sur ce post (même si je n'arrivais pas à le faire à ce moment), je pense que l'important est de voir ce qui est acceptable pour toi et ce qui ne l'est pas. Avoir un cheval est un rêve ? Mais lequel, quelles conditions d'élevage ? Quelles conditions de vies lui offrir ? Quoi faire avec lui ? Si c'est important pour toi, comment diminuer ton empreinte sur l'environnement ?
C'est un peu des questions en vrac auxquelles j'essaie de répondre de mon côté (il y en a plein d'autres, c'est juste celles qui me viennent pour l'instant). J'essaie d'ouvrir mes horizons, je suis dans une phase où je me renseigne beaucoup. Je regarde un peu les figures qui m'inspirent dans le monde du cheval, et leur mode de fonctionnement.
Voilà j'ai beaucoup blablaté mais j'espère que ça t'aidera au moins à voir que tu n'es pas seule dans tes réflexions :) Et n'hésite pas à les partager de nouveau, avec leurs évolutions etc... C'est intéressant pour moi, et peut être que ça aidera d'autres dans la même situation qui sait !