euterpe94 Tes pistes sont intéressantes. Je n'ai pas de photo de ses pieds, je pourrai essayer d'en poster une ce week-end (parce que ce soir il fera noir, pas sure qu'on voit grand-chose). Mais si c'était le sable qui la rendait sensible, elle le montrerait aussi en longe ou en liberté non ? Clairement quand elle était pied nus ça n'allait pas, mais maintenant qu'elle est ferrée et qu’elle est suivie par ce maréchal (c’est le troisième que j’essaye avant de trouver satisfaction) je ne vois plus rien qui me fait tilter de ce côté-là.
On avait beaucoup travaillé l'assouplissement de son avant-main avec ma mono. Je ne connaissais pas le jeu de la carotte, mais sur conseil de mon ostéo aujourd'hui je fais beaucoup de flexions sur la droite/la gauche et j'étire ses antérieurs vers l'arrière une à deux fois par semaine, en général après les "grosses" séances (balade avec beaucoup de dénivelé ou lorsque je longe). Jamais essayé de faire ça avant la séance, ça peut être une piste.
La longe a été rapide à acquérir pour elle aussi, et elle y répond bien à la voix et à l'énergie que j'y mets, vraiment top. Parfois je me dis que peut-être elle s'ennuie quand je monte. Et puis je me rappelle qu'on fait quasiment le même type d'exercices en longe et à cheval, et qu'en longe ça va, donc pas de raisons qu'à cheval ça n'aille pas pour cette raison.
fidjim Oui c'est une bonne méthode, au vu de tous les conseils qui ont été donnés ici je pense avoir une discussion à plat avec ma mono actuelle pour expliquer mon soucis, lui dire un peu ce que j'aimerais qu'on change et voir ce qu'elle propose. La longe type débourrage pourrait être une bonne idée de transition pour revenir sur le travail en manège.
kaywest C'est une bonne idée pour les monos, de prendre des cours réguliers avec ma mono actuelle et un cours plus poussé de temps en temps avec la seconde mono. Ca peut être un bon compromis
Effectivement je ne pense pas lui demander la lune, et pourtant quand on la regarde ça a l'air tellement insurmontable ! Ca décourage, cette impression de l'emm*rder en permanence. Et pourtant je sais qu'elle est capable de belles choses !
C'est marrant que tu parles des éperons, et de cette expérience que tu as eu avec ta jument, parce qu'à la base je suis plutôt contre, mais ça fait partie de ma réflexion. Je me demandais justement si c'était possible qu'un cheval soit mieux avec des éperons, qu'avec un stick. Et ça collerait avec le fait que j'avais l'impression en l'achetant qu'avant elle était montée avec éperons et sans badine. Mais je n'ose pas sauter le pas. J'ai là aussi peur de faire pire que mieux, comme l'a montré
eldeilla . J'ai jamais mis d'éperons. Mais j'ai une jambe plutôt fixe je crois, en plus mon talon est plus bas que son ventre (elle fait 1m45) donc mon talon n'est vraiment pas au contact sauf quand je le décide. Je me dis qu'effectivement, ça pourrait permettre un "nouveau départ" et supprimer l'action du stick qu'elle semble craindre.
yoyojulian je n'ai pas tentéla carrière avant la balade, toujours fait après. Je me disais que c'était mieux après, parce qu'elle était alors dans de bonnes conditions pour aller en carrière et disponible, grâce à la balade. Et ainsi, je pouvais descendre et tout arrêter dès qu'elle faisait bien. Si je monte en carrière avant, j'ai peur qu'elle se dise "rolàlà en plus de ça maintenant elle veut qu'on aille dehors..."
eldeilla Quand je vais en carrière, j'ai toujours un plan d'action dans ma tête. Je sais quel objectif je veux atteindre, sur le court terme (à la fin de la séance) le moyen terme (au bout de plusieurs séances) et le long terme (au bout de plusieurs mois) et comment je veux l'atteindre. Je ne monte pas si je n'ai pas ce plan. Du coup je suis toujours très motivée, je n'hésite pas à revoir mes ambitions à la baisse si je vois que c'est difficile. Malgré tout j'adore ma jument, donc même si moralement j'ai des hauts et des bas, je ne monte pas si je ne me sens pas disponible à 200%. De toute façon avec elle, je dois être motivée pour deux, sinon ça ne marche pas.
couagga Je crois que je comprends ce que tu veux dire, en gros monter plus avec mon assiette. C'est justement quelque chose qui me manque et que je cherche à travailler, alors que Bise m'a montré plus d'une fois y être particulièrement sensible.
Je sais apprendre les choses au cheval à pied et en longe, dans le sens où je sais comment le cheval fonctionne dans l'apprentissage. Mais je trouve que c'est plus difficile à cheval, dans le sens où je suis moi-même encore en train de progresser. Comme je le disais, je manque encore de précision et de finesse, et si je sais comment je dois faire les choses en théorie, en pratique mes défauts à corriger me sanctionnent et m'empêche d'atteindre la précision que je souhaiterais avoir. Surtout que je suis longue à apprendre et à gommer mes défauts malgré toute ma volonté
Avec tes paroles, je me rends compte à quel point on est passé à côté de l'importance d'améliorer ma précision dès le départ. D'ailleurs, plus je vous lis tous, plus je m'en rends compte.
En fait au départ je me disais que ça pouvait être son mors qui n'était pas adapté à sa bouche et qui du coup la freinait dans son impulsion. J'ai hésité un moment entre un mors en cuir, un mors Beris droit, et un mors à olive double brisure en cuivre. Parce qu'elle me donnait l'impression de se crisper dès que je remontais sur mes rênes, même en balade. Aujourd'hui avec le double brisure en cuivre, je n'ai plus cette impression, du moins en balade.
Quand je dis que je demande très peu et des choses simples, on peut distinguer la période "avant août" et la période "après août". Quand j'ai arrêté les cours, donc début août, avant que les problèmes n'arrivent, on commençait les EED. On commençais à obtenir une mise sur la main au pas et au trot, sans forcer, ça venait de la jument. On travaillait peu le galop.
Aujourd'hui (donc depuis une semaine qu'on retourne un peu en carrière), marcher et trotter sur deux tours en carrière, rênes longues, en étant décontractée et légère dans les aides, serait déjà énorme.
Je note pour la solution 2, j'hésite vraiment, ça m'embête de ne pouvoir prendre qu'un cours toutes les deux semaines, j'ai peur que ça ne soit pas suffisant pour progresser.
narce Effectivement ce sont des pistes diverses et variées
Mais des piste intéressantes. C'est exactement ça, calme, ferme, et cadrante. Je le suis à pied, je le suis en longe, je le suis en balade. Mais dès qu'on rentre dans quelque chose de plus technique comme en dressage, je ne suis pas aussi à l'aise. Ma mono me disait tout le temps qu'avec elle, il fallait être sûr de soi pour deux.
Les sols sont bien mais sans plus, ils auraient besoin d'être entretenus plus régulièrement selon moi. Du coup j'évite de monter en manège quand je les trouve pas géniaux.
Niveau alimentation, elle a foin matin et soir, et 1/2l de floconnés matin et soir.
Oui je pense qu'on est rentré dans un cercle vicieux où elle appréhende le travail plus qu'autre chose, et c'est difficile d'en sortir.
Quand elle est en chaleur, elle est plus grégaire, c'est plus difficile pour aller balader seules, elle a un peu mal aux ovaires sur un jour ou deux, mais ça heureusement elle me le montre tout de suite. Je pense faire un essai avec cette nouvelle monitrice, et je verrai ensuite vers quelle solution je m'oriente concernant les cours.
Merci beaucoup vous me redonnez du pep's et plein d'idées pour améliorer tout ça
Comment me sortir de ça ?
Les talons faisant office « d’éperons » pour ces chevaux dont la sensibilité des flancs n’a pas été atteinte.
