@couagga
Par rapport à ton exemple, j’aimerais savoir : comment immobilises-tu ton cheval ?
Ou plutôt quelle est ta technique pour apprendre au jeune cheval quand il doit s’immobiliser ?
Je comprends tout à fait ton point de vue mais du coup, je me demande ce que tu utilises en pratique...
Dès les premières manipulations et tout au long de leur vie, je (mais c'est aussi ce que je vois tout autour de moi, donc je ne pense pas être bien originale
) mène les chevaux avec un principe bien simple : quand je me mets en marche, assez naturellement, n'importe quel cheval suit. si on se met à hauteur d'épaule, dans le sens de la marche, avec un mot ou un claquement de langue en plus si nécessaire, le fait de se mettre soit même en route, invite à suivre. c'est le principe de base des déplacements de troupeau
Le pendant de cette mise en avant de concert, c'est l'arrêt de concert, selon les mêmes principes de synchronisation. ça se travaille par tatônnement au tout début de l'éducation, mais en usant habilement de récompense, ce sont des basiques qui se mettent vite en place.
Une fois qu'on a la mise en marche et l'arrêt. L'immobilité c'est juste le prolongement progressif de l'arrêt entre 2 mises en marche. Un dosage habile des demandes et des récompenses (pas forcément alimentaire) fait le job. Pour moi l'association de mot pour chaque action est indispensable au départ pour réduire rapidement les interventions physiques du genre tendre la longe pour mettre en route ou arrêter.
Et comme toujours, le rythme de progression me semble une clé. Ne jamais exiger ce que le cheval n'est pas capable de donner. Ne pas mettre en défaut le cheval mais au contraire aménager des situations de réussite. Si on demande dès le départ 2 minutes d'immobilité au milieu d'une verte prairie en plein été avec des mouches au large à un jeune pur sang déjanté... ca ne le fera pas. Mais 4 secondes, dans un manège au calme, avec anti-mouches si c'est l'été
, en restant le long de la piste après avoir parcouru une longueur au pas en main, en caressant, félicitant, encourageant avant de repartir pour une longueur de marche, ça devrait le faire... Et puis on augmente le temps...