Faire des concessions ou... rester sans cheval.

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Cavaliere94

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Faire des concessions ou... rester sans cheval.
Posté le 31/07/2021 à 15h00

Bonjour,

Je souhaiterais savoir si certains d'entre vous, ont renoncé à avoir un cheval, pour cause de non respect des besoins fondamentaux dans les pensions environnantes ?

Quelle a été la solution que vous avez trouvé pour pallier à cette frustration : changer de région, prendre une dp (non pas qu'on doive tolérer de mauvais traitements si le cheval n'est pas le nôtre, mais on est moins impliqué, donc forcément moins exigeant), prendre un cheval en acceptant qu'il y ait à terme un risque pour sa santé/ son moral dû à une mauvaise gestion d'un tiers ?



Pour situer, je vis dans le 77, limitrophe 94/91, l'idéal que je m'étais dit en emménageant ici avant d'acheter mon 1er cheval, pour trouver une pension pré correcte tout en étant pas non plus en pleine cambrousse (travail oblige).


Résultat, nous avons fait au total 4 pensions en moins d'un an, et aucune d'elle n'était sécure ni ne correspondait totalement au besoin d'un cheval:

- La première avait un paquet d'érables sycomores (que 3 chevaux dont le mien mangeaient à pleine bouchées, nous avons sans doute évité la catastrophe car pas la saison la + à risque et réactivité de la propriétaire des lieux : changement de parcelle, solution à court terme car nous n'avons ducoup pas pu rester les parcelles "saines" n'étant pas assez nombreuses). Dommage car tout le reste (abris, paddock pr l'hiver, dénivelé, foin à volonté,..) était nickel, d'ailleurs je n'en retrouverais pas avec un gestion des prairies comme celle la.

- La 2eme, trouvée en urgence car je devais quitter la précédente rapidement, contenait aussi un paquet d'érables sycomores dont le gérant m'avait affirmé que c'était bien des érables, mais d'une autre sorte (n'y connaissant pas grand chose à cette époque, et lui étant agri j'ai bêtement fait confiance jusqu'au jour où j'ai ft la connaissance de qq un dont le cheval s'est intoxiqué un pré plus bas -une autre pension- et qui m'a confirmé que c'en était , je m'affaire donc à élaguer tout ce qui dépasse dans le pré -les érables prenaient racine dans le pré voisin heureusement- car bien entendu ma juju en consomme et elle n'est pas la seule.. d'ailleurs un cheval dti troupeau pisse marron mais passons).
J'apprends aussi que le foin pour l'hiver a été fait dans CE pré, le hic: j'y ai trouvé un tas de séneçon, ensuite arrachés bien entendu, mais je comprends qu'encore une fois nous allons devoir changer, les chevaux passant bientôt au foin et en plus changeant de pré pour aller dans celui où les érables sycomores sont "plantés" (mes talents d'elagueuse ayant leurs limites...).
Nous aurons fait 2 mois là-bas, et ça m'a brisé le coeur d'encore la séparer de ses copains, elle y a été heureuse.

- La 3eme, trouvée aussi un peu dans l'urgence, avant que le changement de pré se fasse, était la seule ou il avait de la place dans un rayon de 15-20km (à ce moment là, je ne voulais pas l'éloigner plus, premièrement car je voulais pouvoir y passer tous les jours : la plupart des pensions pré ne faisant pas la gestion des couv' et ne donnant pas les CMV, d'autre part, je voulais profiter de ma jument et surtout pouvoir vérifier que tout allait bien -mes précédentes expériences m'ayant confirmées que c'était nécessaire-, j'excluais bien entendu les pensions boxes, les pensions avec des sycomores dans les prés, etc..).

Ce fut la pire de toute, et j'ai vu dès le début qu'on ne s'y eterniserait pas. Je fesais deja une concession en la mettant en pré box (pour moi le pré intégral est à privilégier) à son jeune âge : écurie sombre, jamais aérée car la gérante "avait froid" et absente en journée, jamais dépoussiérée, gestion des prés mauvaises donc peu d'herbe et bcp de renoncules, pas de foin dans les pré (y compris en hiver on y vient), les chevaux n'avaient que 2kg de foin/jour le soir (je n'aurais été là si je n'avais pu avoir mon propre stock). Puis seaux d'eau de ma juju pas assez remplis, jamais nettoyés jusqu'à retrouvé un jour du crottin dedans sans qu'ils ne soient vidés , boxes pas repaillés de la semaine et ramassage des crottins négligé (donc je me tape le boulot pour 10e de moins/mois, j'ai le droit de repailler mais sans ouvrir le roundballer donc en piochant des poignées de paille c'était sympa...), Mme a compris que de tte façon je ne laisserai pas ma jument dans le sale et que je viens tt les jours donc elle en profite.
Puis je pète un câble en apprenant qu'elle laisse les chevaux sans eau toute la journée (8h30/18h) lorsqu'il gèle, et bien entendu, toujours sans foin, je viens donc à la mi-journée en calculant que ca ne fasse pas + de 4h sans manger (on est d'accord c'est deja intolérable, mais comme c'était ça ou au box toute la journée...) chose que je n'aurai pas pu faire si j'avais travaillé à ce moment là d'ailleurs. On m'invite à ramener des bidons d'eau de chez moi pour remplis les seaux de mon box car l'eau est coupée, je rappelle que je paye une pension et que je suis deja bien gentille de me taper le remplissage en temps normal , niveau ambiance c'est plus possible, ça aurait pu mal finir .

C'est décidé, je quitte cette pension dès que possible et je préviens les associations de protection animale, Mme ne voulant rien entendre ni rien changer. Durant les 5 mois passés là-bas j'ai cherché sans relâche autre chose, en agrandissant mon rayon (mais pas trop non plus, pas envie de me faire encore avoir et d'en plus être loin) et mon budget, sans résultat, il faut rappeler au printemps, ou alors ca ne convient pas (troupeau énorme et pas stable, pré sans surveillance et en bord de route, foin en quantité insuffisante ou carrément pas de foin le jour alors que l'herbe est quasi inexistante, ou pas de foin la nuit car "ils ont de la paille", ...).

Je trouve enfin une piste, le pré est immense, on me "garantie" un nombre de chevaux maximum, il y a un grand abri -pas assez pour 10 chevaux mais la belle saison arrive et il y a d'autres points d'ombre-, pas de rotation de parcelle je tique un peu, pas en tout cas aucune mauvaises herbes à l'horizon, on me dit que le foin est bof, je l'aperçois dans la grange mais en ballot on ne voit pas grand chose si ce n'est qu'il est terne, le pré est vide, on me parle de galle de boue, de chevaux rentrés au box pour l'hiver, je me dit que de toute façon je n'ai plus le choix, que ca fera l'affaire pour les 7 mois à venir et qu'on verra après.

- La 4eme: nous arrivons donc 1 mois plus tard après la visite, les chevaux ont été remis dans le pré courant février qui fut très humide, je découvre un terrain bousillé (vrmt, genre des trous de 10 à 20cm de partout dans au moins le tiers du pré, partie dans laquelle les chevaux restent le +) je m'attends à retrouver ma juju boiteuse un beau jour, je découvre le foin, qui effectivement n'est pas du tout nutritif et qui sert d'ailleurs aussi de paille pour l'abri et pour stabiliser l'entrée du pré (oui c'est bien du foin, juste probablement recolté tard et qui a bcp trop séché).
Bref honnêtement je suis à bout, au bord des larmes, je me console en me disant qu'au moins elle sera libre de ses mouvements h24, plus en sécurité (je n'ai pas tout mentionné concernant la pension n°3 mais la gérante a clairement mis ma jument en danger sur d'autres points), et nous avons enfin des espaces de travail avec en plus un manège, ainsi que des chemins de balade + sécure (dans l'autre, nous devions longer la route au début, c'était pas, le top).
De toute façon il n'y avait rien d'autre, concrètement j'ai recensé 2 pension potable dans le coin, une d'un particulier et une d'un agri, mais elles sont pleines et il n'a même plus de liste d'attente tellement ca se remplit vite.
Je passe sur les détails mais une semaine plus tard, ma juju sera hospitalisée, et décèdera une semaine plus tard, d'une "entérite d'origine inconnue", ayant des symptômes fortement similaire à la maladie de l'herbe (qu'on ne pourra pas confirmer faute d'autopsie allant dans ce sens), et dont les causes ne sont pas encore clairement déterminées mais dans les différentes suspicions figurent bien entendu le surpâturage, l'herbe trop rase, le manque de rotation, un sol trop azoté, choses à priori présentes où nous étions.


Je souhaitais pour elle le meilleur, j'ai dû me contenter du moins pire et en plus en lui imposant bcp de changements.

-> je ne me plains pas, j'ai vécu les plus beaux moments de ma vie en étant à ses côtés, en m'occupant de son environnement, en l'observant chaque jour, mais j'estime qu'elle et ses congénères méritaient mieux et que tout cela n'est pas normal.

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Aujourd'hui je me pose la question, car bien que je ne sois pas encore prête à reprendre un autre cheval, je ne me vois pas non plus vivre sans. Cependant, assurément si cela se faisait je ne pourrai en connaissance de cause jamais le mettre dans une des pensions que j'ai faites, ou même visitées, et clairement dans un rayon de 30km il n'y a rien d'autre de correct.

Les propriétaires avec qui j'en parle, soit sont des gens avertis des besoins des chevaux et vont au moins pire, ce qui n'empêche qu'ils changent régulièrement de pension et sont inquiets et frustrés pour leurs chevaux en permanence comme je l'ai été, soit font par ignorance ou négligence confiance (à tord... ) à la pension et n'ont de toute façon pas la possibilité de faire autrement, mais les chevaux en pâtissent.

La solution qui me semble la plus viable est d'avoir son terrain, ce qui demande toutefois outre les connaissances requises, un minimum de matériel, de moyens pour pouvoir accueillir plusieurs chevaux, mais qui n'est de toute façon pas possible dans certaines régions ou les terrains sont quasi inexistants et hors de prix.


Edit: mise en page

Édité par cavaliere94 le 31-07-2021 à 15h17

Bachata7

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Posté le 01/08/2021 à 22h59

cavaliere94 j'ai mis 6 ans a trouver LA pension en qui j'ai totalement confiance et qui me dispense d'y aller tous les jours (heureusement car c'est a 30/40 min de mon domicile/travail).
Si, apres ma jument, je devais avoir a nouveau 1 cheval ce serait a la condition qu'il soit dans cette pension et aucune autre.

6 ans a galérer, a se battre avec les gérants, a avoir peur, a compenser en y allant tous les jours... plus jamais !

Cavaliere94

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Posté le 02/08/2021 à 00h28

bachata7
Punaise... Je compatis.

Perso y aller tous les jours, c'est avec plaisir mais faut que ça soit pas loin quoi.

Mais même en trouvant La pension, je me dis que ca serait un stress aussi si pas de plan B, si elle ferme, s'il arrive un imprévu qui fait qu'on ne peut rester (discorde, incendie, pbm majeur dans le terrain...). Bon c'est un peu pessimiste, mais je trouve bien d'avoir une solution de secours en ce qui me concerne, ceci dit c'est deja un luxe d'avoir un plan A dans ce contexte.

Frederique3560

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Posté le 02/08/2021 à 01h18

anemone47

Je rejoins cette idée, le consommateur est responsable pour partie car il cautionne.
Et pas que pour les pensions ...
Quand je suis contre quelque chose je n'y participe pas et encore moins je ne le finance.
C'est la 1ère façon d'agir pour faire changer les choses.


Sur mon secteur il y a moultes offres de pension , professionnelles ou non.
Des offres très différentes, au niveau dés prestations comme des prix.
Je ne considère pas qu'il y a concurrence, mais plutôt des offres différentes.
Et ceux qui cassent les prix pour remplir alors que d'autres ne désemplissent pas.
Alors forcément, au bout d'un moment soit il y a trop de chevaux par rapport à la capacité d'accueil, soit les économies sont faites sur autre chose ...
Du meilleur au pire, certains propriétaires sont heureux là où d'autres seraient désespérés ... et il y a ceux qui ne restent nul part.
Et puis pour finir et rire un peu, ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent et voudraient par exemple un cheval en troupeau et "au naturel" mais sans avoir à mettre les bottes pour aller le chercher au pré en hiver, et puis à 17h30 l'hiver il fait nuit pour aller au pré, et puis quand il pleut il est sale et mouillé, et que quand il fait mauvais temps ils sont inquiets parce que souvent il ne pense pas à aller sous l'abri ( pauvre cheval il oublié qu'il est sous la pluie et reste dehors ! ). Alors ils te donnent plein de recommandations ( au cas où même si c'est ton métier tu saurais pas reconnaître un cheval qui a froid ) et même un petit carton avec une liste de couvertures, plus sous couverture et sur couverture, et pour chacune la température à laquelle il faut la changer, et tout ça en couleur différente pour chaque catégorie ... on sait jamais si tu ne comprenais pas, vu que tu n'es sans doute pas allé à l'école plus loin que la maternelle, avec des couleurs tu te tromperas moins.

Sauf que dans une journée ici, on peut avoir les 4 saisons, c'est le charme du sud ouest et de l'atlantique : quand le soleil sort parfois tu es à l'autre bout des 15 ha et par rapport au matin on a gagné 8/10 degrés, et quand tu reviens au pré de la bête en question il s'est déjà remis à pleuvoir ou la brume est tombée ... et vu que je n'ai pas non plus un thermomètre greffé à la main, alors non, ça c'est pas possible, tout n'est pas possible ... et pas souhaitable d'ailleurs, mais c'est un autre sujet .
D'ailleurs, leur gamin le matin est parti à l'école en short, et pourtant le temps a changé et il n'a pas de pantalon dans le cartable ... mais c'est pas grave c'est seulement un humain !
Bon j'avoue, c'est hors sujet et c'est inutile, mais je promets, c'est véridique.
C'était la minute divertissement.

Frederique3560

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Posté le 02/08/2021 à 02h01

cavaliere94 tu peux pas calculer comme ça , dire ça fait juste 20€ de plus par mois.
Le plus souvent les propriétaires qui paient une pension sont déjà au taquet de leurs possibilités , si tu augmente de 250€ à 270€ ça passe plus dans leur budget.
On n'augmente pas un tarif de 20€ d'un coup, même en justifiant par des travaux.
C'est très mal perçu.
Et puis les travaux d'amélioration et d'entretien et de renouvellement c'est de mon point de vue " normal" pour l'écurie.
À la rigueur prévenir ses propriétaires de la construction de quelque chose qui apporte un service supplémentaire et donc que le tarif va évoluer en conséquence. Mais pour un gros projet comme un bâtiment supplémentaire : une aire de pansage couverte, ou un manège ou un solarium mais pas juste pour une douche supplémentaire parce qu'il y a toujours la queue à l'unique douche, ou l'empierrage du chemin parce que c'est la gadoue l'hiver : ça relève de l'entretien courant.

Alors oui pour certains c'est pas un souci 20€ de plus, mais pour autant ils vont marquer le coup quand même.
Et puis, il faut être conscient qu' il y a même seulement 10/15 ans on ne voyait pas autant de chevaux achetés par des personnes avec des budgets aussi serrés. Peut être ce phénomène c'est amplifié avec le commerce des chevaux de réforme, sous couvert d'associations de sauvetage. Des chevaux vendus si peu chers qu'ils deviennent accessibles à tous. Hélas la bonne volonté et l'amour ne suffisent pas toujours si on n'a pas un tonton paysan pour accueillir le cheval ou une propriété foncière en héritage.
Donc ils se rabattent sur des pensions peu ou pas professionnelles et peu, voir pas de services au tarif le plus bas possible.

Édit : faute de frappe

Édité par frederique3560 le 02-08-2021 à 09h12



Lapsuscalami

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Posté le 02/08/2021 à 07h36

frederique3560 Tu dis ça sur les couvertures mais parfois simplifier c'est juste une volonté d'aider? Parce que justement quand on est proprio on sait que rajouter une action à faire dans la journée des gérants c'est alourdir leur quotidien, et essayer de faire au mieux et au plus simple c'est sympathique aussi.
Perso je le faisais dans une pension précédente pour les rations : les miens avaient des cures et des compléments spéciaux, donc pour aider la gérante à y passer moins de temps, je lui faisais une semaine de rations à l'avance, elle n'avait plus qu'à rajouter le grain. Je savais très bien qu'elle saurait faire les compléments mais je voulais changer certaines choses certaines semaines (cheval avec de gros pépins qu'il fallait booster à fond), et pas lui envoyer mille messages toutes les semaines pour lui dire qu'il fallait changer ci et remplacer par ça et doubler le truc de.

Faut pas croire : quand on est proprio on sait que certaines choses vont rajouter du boulot.
Mais on sait aussi que si ce n'est pas fait, ça va être difficile pour nos chevaux.
Donc on essaye d'équilibrer et de simplifier pour que le compromis soit acceptable pour tout le monde.

Ce n'est peut-être (sûrement !) pas le cas de tous les proprios mais je trouve inutile de généraliser dans ce cas non plus.
On est pas tous et toutes des imbéciles qui n'y connaissent rien. On a même déjà eu nos chevaux chez nous. Et on sait.
Comme toujours il y a des abus et de la méconnaissance des deux côtés.

Raura

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Posté le 02/08/2021 à 08h52

J'ai eu mon premier cheval en don, il est resté chez des anciens amis (et propriétaire de 5 autres chevaux à l'epoque) je suis resté de nombreuses années ?. Les besoins fondamental de mon cheval n'était pas respecté et ceux des autres non plus? je m'occupais de lui chaque jour et des autres et je me faisais un sang d'encre je ne pensais qu'à ça? j'ai dû me faire des milliers de cheveux blanc puis j'en ai eu assez au bout de 4-5 ans ? le foin était donné à leur convenance (il pouvait restait plusieurs jour sans foin malgré que plus d'herbe en plein hiver et de grosse gelée je devais aller chez eux avec des sacs poubelle et transporter le foin comme ça dans ma voiture quasi neuf à l'époque alors qu'eux été chez eux ? tranquillement, je devais pleurer pour qu'il remplisse la tonne à eau et que les chevaux aient de l'eau sous 30 degrés ?. Alors que je prévenais plusieurs jours à l'avance qu'à telle date il n'y en avait plus ? j'ai dû je ne sais faire combien d'aller retour avec des bidons d'eau pour qu'il ai de l'eau ?. et c'est qu'une petite partie ?.) et je suis partie en pension chez une particulière et là ça a été la renaissance autant que pour mon cheval que pour moi
Effectivement tout n'était pas parfait l'endroit parfait n'existe pas ? mais il ne manquait jamais de foin donné en quantité et de qualité à volonté, de l'eau des surveillances quotidiennes que ce soit par moi et par la personne (qui est devenue mon amie)
Elle avait autant confiance en moi que j'avais confiance en elle? elle pouvait s'absenter plusieurs semaines et je prenais le relai sur les 10 chevaux j'avais carte blanche je lui envoyé quotidiennement des nouvelles
Lorsqu'elle était présente je ne pouvais pas y aller pendant plusieurs jours c'était sans stress, les soins étaient aussi de qualité et elle s'y connaissait dans le domaine
Puis j'ai eu mon chez moi et j'ai récupéré mon cheval, non pas avec une pointe de nostalgie car j'aimais vraiment être là bas et mon cheval y serait encore resté de nombreuses années ?
Depuis le troupe s'est agrandie de 2 chevaux de plus même chez moi tout n'est pas parfait ?. Mais je fais au mieux
Je produits (mon conjoint qui s'investît aussi à fond auprès d'eux) mon propre foin mais pas en quantité suffisante pour 3 encore
Ça va venir si on arrive récupérer notre hectare supplémentaire
Il ne manque cependant pas de foin, d'eau m, d'herbe et tout ce qui en suit mais il y a encore beaucoup de choses à améliorer

Frederique3560

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Posté le 02/08/2021 à 09h11

lapsuscalami j'ai précisé, c'était la minute divertissement ... un peu d'humour.
Quand sur 20 chevaux tu n'en a qu'un qui doit avoir les multiples couches avec le code couleur, en pleine force de l'âge et en pleine santé, tu peux te dire que si les 19 autres vont tous bien, du poulain au papy, c'est peut être pas moi qui me trompe et fait une fixation anti couverture. Ils sont pas debiles non plus les 19 autres propriétaires.
Bref c'était une anecdote.

Je respecte mes propriétaires et mes chevaux, j'attends en retour la même chose, par exemple pas me laisser les WC sales ou l'aire de pansage pas balayée et comprendre que je fais et ferai toujours le maximum, mais qu'un palefrenier privé c'est pas prévu . ( surtout quand la bête ne se laisse pas attraper et que tes près les plus petits font minimum 1 ha)

Quand j'accueille un cheval , j'accueille le duo en fait.
Donner des compléments, même farfelus et à l'efficacité douteuse, si le propriétaire est rassuré et content ça ne me pose aucun problème, parce que par effet rebond le cheval ira bien.
Si le propriétaire est inquiet, ne se sent pas en confiance et en sécurité pour son cheval , ça ne peut pas fonctionner, et c'est normal.
ici les services proposés sont bien clairs et nets avant, ce qui ne m'empêche pas de faire plus si besoin réel particulier du cheval.la santé, un accident peuvent modifier la donne à un moment de la vie du cheval.
Préparer les seaux pour qu'il n'y ait plus que la ration à rajouter c'est pas comparable à la situation " comique" que j'ai décrite.
Je ne propose pas de pension box par exemple, mais je mets au box si besoin un cheval qui en a besoin ponctuellement, et sans coût supplémentaire. La pension comprend les soins du cheval , quels qu'ils soient.
Mais mettre au box pour ne pas avoir à courir après le cheval c'est non, même si on me propose de payer plus. Faciliter en mettant dans un petit paddock pour un événement prévus ok . Mais pas en permanence, je propose dès pension dans des près pas dans un enclos terreux. Pour ça il y en a d'autres.

Une juste mesure, concentre des deux côtés, c'est la base du contrat.

Lutecetje

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Posté le 02/08/2021 à 10h07

frederique3560 Je te rejoins tout à fait sur le fait que consommateur est responsable. Mais comme tout il y a des gens qui ne connaissent pas mieux et d'autre qui en ont rien à faire. Et du coup certes avec ce boum des propriétaires d'équidé on voit les pensions douteuse apparaître comme des champignons.

De ce que je lis de tes écrits tu sembles quelqu'un de très honnête sur ce que tu fais/ne fais pas sur ta pension.
Donc c'est au proprio de poser la question au téléphone avant la visite. Par exemple mes demandes de foins mouillé chez toi ça serait non. Bah on s'arrêterait toutes deux au coup de téléphone et personne n'aurait perdu son temps. Alors certes tu auras toujours les malins de "une fois sur place on ne pourra pas me le refuser" mais ça c'est la nature des gens on n'y peut pas grand chose.

Mais tu as aussi des gérants peu scrupuleux qui ne te vois que comme un chèque tous les mois et vont te dire "oui oui" à tout, te vendre plein d'amélioration dans les mois à venir et une fois que tu es là tu vois bien que ça ne va pas du tout en un mois ou deux et on te dis que tu fais un cirque pour rien que tu n'y connais rien que tout est de ta faute etc... Donc là okay on change vite mais faut-il encore trouver la solution de replis !

Et c'est là toute là question du poste, peut-on avoir un cheval si on ne lui trouve pas d'environnement optimal. Au final la réponse est unanime "si aucune pension ne répond aux question de sécurité et besoin fondamentaux c'est non"
Alors peut être que l'auteur est vite stressé et à voulu toujours faire au mieux en changeant de pension quand elle était face à un problème et au final s'est toujours retrouvé face à pire, mais on ne peut pas refaire l'histoire.

Cavaliere94

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Posté le 02/08/2021 à 10h08

frederique3560
C'était surtout pour démontrer que de petites améliorations sont possibles sans augmenter non plus le budget de 100e.

Par contre les augmentations en janvier ça se fait fréquemment ici, et desfois c'est pas juste 20e lol.

Sinon autant mettre un peu plus cher dès le début, pour avoir mieux, mais effectivement, tout le monde ne voudra pas mettre plus. Ce que je regrette c'est comme dit plus haut le manque de pensions intermédiaires (pré mais bien pensé) entre les pensions pré très rustiques bon marché et les pensions box excessivement confortable pr l'humain et très chères.

Je te rejoins pour les chevaux de réforme, d'ailleurs ça se voit dans certaines écuries tu as 50% de trotteurs, dans d'autres il est presque rare d'en croiser un.

Les chevaux bas prix, c'est bien pour eux mais c'est aussi problématique, ça laisse croire au gens qui ont peu d'expérience que par la suite ils pourront caler un budget annuel dépassant à peine celui du cheval.

Pour les couv, je conçois tt à fait qu'en pension pré on ne puisse faire de changement plus de 2x/jour, où même qu'on ne propose pas cette prestation, du moment que c'est clair depuis le début... Mais ça n'est pas toujours le cas. Quand en pré box on m'a dit "oui je gère les couvertures" pis que enfaite non, pis que y'avait pas d'abri dans le pré, pas de foin pr se réchauffer, que au box ils sont immobiles et que la nuit on avait bien 5 degrés en moins, pr moi c'était logique de changer en rentrant ou sortant le cheval certains jours. Mais non, un jour par 14° les chevaux sont restés couverts toute la nuit (la plupart avait des 100g ou 200g), l'un a monter des signes de colique au matin, proprio par prévenu...
Le pire étant que je me prenais des réflexions à avoir 2 grammages différents selon la température, car "ça sert à rien les chevaux se régulent" (bin non justement pas quand ils ont une couverture, ni sans si pas d'abri, pas de mouvement, pas de fibres,...).
Enfaite c'est moi qui avait mal compris : la gestion des couvertures consistait à accepter de les stocker dans l'écurie en automne, de les mettre aux chevaux début hiver, et de les enlever au printemps (bonjour l'hygiène de garder ça des mois d'affilés pour certains)

Kaywest

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Faire des concessions ou... rester sans cheval.
Posté le 02/08/2021 à 10h45

hello,

je rejoints les autres pour dire qu'il y a toujours des concessions à faire, surtout si on est ultra tatillon (ou dans ce cas, si tu as les moyens, les connaissances et le temps, pourquoi ne pas loger le cheval chez toi.. certains l'ont fait après le 1er confinement qui a mis en exergue les soucis de leur pension et du coup, préfèrent gérer leurs chevaux eux-même)

Tout dépend aussi des curseurs. Pour moi, l'encadrement par un pro spécialisé en jeunes chevaux et expérimenté sur les compétitions était juste indispensable. Ayant un cheval mal éduqué de base, caractériel et dominant.. je ne pouvais pas m'en sortir seule malgré mon expérience d'amateur quand même conséquente.
les installations de qualités aussi c'était nécessaire car des bons (ou non d'ailleurs, c'est pas la question ) mais chevaux bousillés par des terrains hyper dur, trop mou, boueux a répétition... j'en ai vu.

Dans ma précédente écurie, je payais un supplément de 50€ par mois pour que mon cheval soit sorti quotidiennement dans un paddock pas hyper grand et à la demi-journée. loin d'être l'idéal mais je n'avais pas trop le choix (coaching au top, installations ++, proximité avec mon habitation et accessible après mon boulot - je mets 1h30 environ mais ça reste jouable). Il y avait bcp de choses qui me dérangeait dans cette écurie = proche des champs donc une galère au moment des récoltes, bois très fréquentés par les chasseurs donc l'hiver, ça canarde à mort quasi tous les jours), grosse écurie club/ pro donc il fallait souvent composer avec les cours compétition, le pro de CSO qui a devait faire sauter ses chevaux de commerce, faire les essais etc... l'accès aux installation (ex, le dimanche en hiver pour les longes ou liberté dans le manège poney/ nombreuse activités le dimanche), les chemins de balade pas ouf et assez peu accessibles en hiver, le manque de sortie des chevaux (avec des petits paddocks), le gérant qui avait peu de considération pour les proprio et qu préférait donner la priorité au club.

Quand mon coach a déménagé d'écurie (j'ai 10 min de plus de trajet donc ça va !), je ne me suis même pas posée la question, j'ai suivi !
Mon cheval a gagné de ouf en qualité de vie ! Mais, il n'est sorti que par demi journée de 7h à 13h (bon les paddoks font entre 1 et 3 hectares.. ça devrait aller lol), ils ne sont pas sortis le dimanche (donc obligé de trouver un back up si je pars en week-end), c'est assez cher donc je me serre un peu la ceinture, c'est un lieu de mariage et séminaires donc il ya des fêtes de temps en temps

Cavaliere94

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Faire des concessions ou... rester sans cheval.
Posté le 02/08/2021 à 10h50


lutecetje a écrit le 02/08/2021 à 10h07:

Alors peut être que l'auteur est vite stressé et à voulu toujours faire au mieux en changeant de pension quand elle était face à un problème et au final s'est toujours retrouvé face à pire, mais on ne peut pas refaire l'histoire.


Vite stressée oui, m'enfin c'est légitime quand ton cheval risque la mort par intoxication, ou la blessure par négligence, ou la colique pcq pas d'eau, j'appelle pas ça juste un "problème" moi ^^. Un problème c'est, le foin est pas très beau, le troupeau pas très stable, il y a de la boue,... là on était bien au-delà.

C'était pire à chaque fois, car gérants pas clairs dès le début, contrairement à d'autres visitées ou c'était dès le départ très clair que ça ne conviendrait pas.

Cherchour

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Posté le 02/08/2021 à 11h03

Mais au final la première pension était peut être la bonne non ? Si la gestion était correcte et qu’ils ont fini par couper les érables ?

Kaywest

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Posté le 02/08/2021 à 11h08

cavaliere94 ça m'est aussi arrivé de quitter une écurie car ma jument avait perdu bcp de poids suite à une alimentation mal gérée en hiver au pré... quand on arrive à voir les côtes sur une jument qui est normalement rondouillette, et qu'on a déjà signalé a plusieurs reprises d'augmenter la ration de CMV et de foin et que rien n'est fait.. bah j'ai pris mes clicks et mes clacks surtout que le coaching devenait vraiment n'importe quoi (pas de suivi, à peine 1 remarque et désagréable en cours, quasi pas de coaching sur les compétition)... bref je suis partie et d'autre ont suivi !
la gérante a eu un ou 2 ans de passage à vide avant de se reprendre et de gérer à nouveau son club de façon sérieuse et dynamique.

idem, je suis partie d'une autre écurie après 3 belles années et une 4e très limite. la gérante folle dingue, le coach qui mentait sur le travail du cheval.. quand j'ai vu revenir ma jument coupée aux 2 flancs avec le stick après une séance de saut avec ce coach... j'ai pas demandé mon reste, j'ai visité une écurie le lendemain et posé mon préavis.

Cavaliere94

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Posté le 02/08/2021 à 11h16

cherchour
Ca aurait pu oui, sauf que la proprio m'a dit qu'il n'y avait pas assez de parcelles saines (et encore elle en a elaguer une mais c'était une solution de court terme, les samares commencaient à tomber qq jours avant qu'on parte) pour 3 chevaux sur une dizaine qui mangent du sycomore, et que si elle allait finir par devoir prendre le risque pour les siens (2 l'étaient) elle ne pouvait le prendre pour un cheval qui ne lui appartient pas, et quoiqu'il en soit je n'aurai pas moi non plus pris le risque. Elle m'a aussi dit que dans 2 de ses autres parcelles il y avait du thuya et du laurier, donc avec les 3 jeunettes qui mangeaient n'importe quoi ça risquait de poser aussi problème tôt ou tard (je précise que oui les chevaux avaient fourrage à volonté à côté de ça). Et la, même en ayant coupé les arbres, ya sans cesse des repousses, des plantules qui se pointent car il y en a sur des terrains voisins, donc voila, c'est un boulot sur plusieurs mois/années, et pas sur d'en venir à bout.

Cavaliere94

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Posté le 02/08/2021 à 11h21

kaywest
Dingue...

C'est ça qui me gène aussi c'est que même en trouvant la bonne pension, il arrive que ca change du jour au lendemain et qu'on doive partir dans la précipitation, et la trouver en endroit correct du 1er coup quand on a un créneau de temps limité c'est mission impossible.
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